… pas de roses ! La rose de la Saint Valentin est un peu la tomate de Noël… A l’occasion de la fête des amoureux et de son éternel business de fleurs et notamment de roses, Hugo Clément a présenté un nouveau numéro (édifiant !) de « Sur le front » sur France 5. Contrairement aux produits alimentaires par exemple, il est souvent difficile de savoir d’où viennent les fleurs que l’on achète, et comment elles ont été cultivées. L’enquête nous révèle que la plupart des roses viennent d’Ethiopie et sont cultivées dans des immenses serres qui produisent des tonnes et des tonnes de roses en utilisant aussi des tonnes de pesticides… pesticides qui sont interdits pour les cultures en Union européenne, pourtant sont importées en France sans aucun problème ! On a pu découvrir aussi que grand nombre d’horticulteurs en France exportent leur production de fleurs : ainsi un bouquet d’hortensias qui a poussé en Bretagne est envoyé aux Pays-Bas avant d’être acheté et revendu à Paris. On marche sur la tête ou pas ??? Alors comment faire ? Acheter des fleurs locales et bio, c’est possible. Il faut aller sur les petits marchés paysans si on peut, il faut demander à son fleuriste des informations la provenance des fleurs… Hortense Harang, une ancienne journaliste, s’est reconvertie dans la « slow flower » et a créé une marque de fleurs 100 % cultivées en France et vendues sur place aussi : il s’agit de « Fleurs d’ici » des fleurs locales, de saison et qui ont poussé sans produits polluants. Pas de frustration, au contraire, quel bonheur d’offrir en ce moment, puisque c’est la saison dans les champs : renoncules, anémones, camélias, tulipes… et bien sûr le merveilleux mimosa 😉
Photo Hortense Harang : @ Marie Rouge