Author archives: Agnès Olive

Le Tour de France de l’Agro-écologie

•••

Le Fermes d’Avenir Tour 2017 (dit aussi « FAT ») a démarré !! Il s’agit du tout premier Tour de France de l’Agro-écologie et de la permaculture soutenu par Nicolas Hulot et initié par Maxime de Rostolan, le fondateur de l’Association Fermes d’Avenir. Le Tour de France est parti le 15 juin et jusqu’au 15 septembre pour 30 étapes de trois jours et pour 3 mois de Festival itinérant… Partage d’expériences, débats, visites, formations et fêtes citoyennes débarqueront dans les villes, les campagnes, les villages et les fermes. Le FAT est la 1ère édition d’une caravane, principalement cycliste, sur les routes de la France agricole des terroirs, avec chapiteaux, happenings, scènes et sounds systems pour porter loin, envoyer du lourd et s’inspirer durablement, collectivement, pour notre bien et celui des générations futures !! Dans un cadre optimiste et festif, les différentes étapes du Fermes d’Avenir Tour offriront au grand public un cycle de formations aux métiers de la terre, des projections de documentaires, des concerts de groupes engagés, des conférences-débats, des visites de fermes, des soirées à thèmes, des happening créatifs… Des personnalités interviendront au gré des conférences (Pierre Rabhi, Marc Dufumier, Cyril Dion…). Côté concerts, la Chanson du Dimanche, PANG et de nombreux groupes et DJ’s locaux contribueront à faire de ce tour un événement imprégné d’intelligence collective et de convivialité. Grâce à un village équipé pour accueillir jusqu’à 500 personnes, les curieux, les personnes férues d’agriculture ou en quête de reconversion professionnelle, les familles ou les simples vacanciers seront tous bienvenus sur ce lieu de découvertes et de partage. Sur l’ensemble du festival 15 000 personnes sont attendues ! Aujourd’hui le modèle dominant de l’agriculture industrielle est chimique est responsable, on le sait, de nombreux impacts négatifs sur notre vie et notre société et l’agro-écologie apparaît clairement comme la solution, la plus solide, la plus durable, pour assurer une alimentation de qualité à tout le monde, des conditions de travail et de vie acceptables pour les agriculteurs et un avenir respectueux des écosystèmes et de notre belle planète !! Le nouveau monde est en marche et même en course avec le Tour de France des Fermes d’Avenir.

L’embargo qui a fait Cuba tout BIO !

•••

Ah le temps béni où on n’aura plus besoin de label BIO !! L’embargo des Etats-Unis en 1962 suivi de la chute de l’URSS en 1991 a fait du bien à Cuba ! Totalement isolée et interdite de tous matériels agricoles, engrais chimiques et autres pesticides, l’île s’est lancée dans l’agriculture biologique… elle n’avait pas d’autre choix. Ayant perdu ses marchés juteux (celui du sucre notamment dont elle exportait 85 %), le pays tombe d’abord dans le chaos et rapidement les habitants souffrent de faim et malnutrition… alors pour survivre elle se jette dans la production de fruits et légumes. Des milliers de jardins fleurissent partout, sur des petits lopins de terre, des terrasses, entre les maisons, au milieu de terrains vagues… La nature est généreuse à Cuba, la terre fertile et le climat favorable ! Dans la foulée, le gouvernement entame une transition forcée : produire de la nourriture devient une question de sécurité nationale. A partir des années 1990, l’accent est mis sur la production locale, à partir de ressources locales et pour la consommation locale. L’État distribue des terrains à qui veut les cultiver et développe une agriculture vivrière et biologique de proximité : sans pétrole pour faire fonctionner les tracteurs, on recourt à la traction animale et sans engrais chimiques ni pesticides, on redécouvre le compost, les insecticides naturels et la lutte biologique. Et voilà que 20 ans après Cuba a réalisé ce qu’on aimerait voir partout dans le monde : une agriculture raisonnée, biologique et naturelle mise en place par un travail partagé et intelligent des hommes et des femmes. Même pas besoin de label, tout est bio à Cuba, fruits, légumes et miels ! Une reconversion spontanée et improvisée qui a généré des emplois, protéger l’environnement de cette île magnifique et amélioré la sécurité alimentaire des habitants. Aujourd’hui tout le monde est branché agro-écologie et permaculture à Cuba : le bonheur !! Alors attention maintenant que l’embargo est levé, à ne pas tomber les filets des grandes multinationales… On résiste avec Cuba 🙂

Un antibiotique aux huiles essentielles

•••

Un chercheur en pharmacologie marocain, Adnane Remmal, a mis au point un antibiotique aux huiles essentielles ! Ces dernières années, c’est vrai que le monde scientifique s’inquiète de la résistance aux antibiotiques, sans parler de leurs effets secondaires très néfastes pour la santé !! Le scientifique qui a dédié toute sa carrière à la lutte contre l’antibiorésistance, a été récompensé jeudi 15 juin dernier à Venise du Prix européen de l’inventeur 2017 à l’office européen des brevets. Inspiré par les senteurs de sa ville natale au Maroc, il a eu une brillante idée : celle d’utiliser les principes actifs des huiles essentielles pour lutter contre les bactéries. Au même titre que les épices, les plantes aromatiques sont utilisées dans la culture marocaine et leurs principes actifs sont des armes pour lutter contre les bactéries et les parasites. Mais pour soigner les patients, difficile de les utiliser seules sans effets secondaires indésirables… Aussi le Docteur Remmal a décidé d‘associer les huiles essentielles aux antibiotiques pour bénéficier de leur synergie. En plus de lutter contre la résistance aux antibiotiques, les principes actifs des huiles essentielles détruisent efficacement les bactéries ! C’est le cas du Carvacrol, une molécule antibactérienne présente dans le thym, la marjolaine et l’origan. Et le chercheur s’intéresse aussi à un autre principe actif extrait de l’eucalyptus. Les laboratoires ont du souci à se faire… et ils s’en font !! L’homme est, paraît-il très « surveillé » par les labos… il faut dire qu’à termes, les principes actifs des huiles essentielles pourraient bien remplacer les médicaments traditionnels. Vivement !

Une première ville-forêt en Chine !

•••

Incroyable… mais vrai ☺ Un projet inédit a démarré dans la province chinoise du Guangxi, au sud de la Chine. Dans la préfecture de Liuzhou, la première « ville-forêt » du monde est en cours de construction pour lutter contre la pollution ! Designée par le cabinet d’architecte italien Stefano Boeri Architetti qui développe des projets de même type un peu partout dans le monde avec des immeubles forêts que l’on trouve déjà à Milan ou en Suisse, cette ville-forêt futuriste accueillera une communauté d’environ 30 000 personnes et devrait être inaugurée en 2020, c’est-à-dire demain !! Couverte de verdure, la construction abritera près d’un million de plantes de plus de 100 espèces différentes, ainsi que 40 000 arbres. Ils absorberont ensemble chaque année près de 10 000 tonnes de dioxyde de carbone et 57 tonnes d’agents polluants, tandis qu’ils produiront 900 tonnes d’oxygène. La ville-forêt aidera par conséquent à faire baisser la température moyenne de l’air, à améliorer considérablement la qualité de l’air local. En plus de générer des espaces d’habitation, la zone créera aussi des écrans acoustiques naturels et améliorera ainsi la biodiversité dans la région. En tant que centre industriel de la province du Guangxi, la qualité de l’air actuelle à Liuzhou est préoccupante, c’est ce qui a largement motivé les autorités pour lancer ce projet un peu fou ! La ville-forêt de Liuzhou sera également auto-suffisante et alimentée grâce aux énergies renouvelables telles que l’énergie solaire et géothermique. La ville « ultra connectée » inclura des zones commerciales, des quartiers résidentiels, des espaces récréatifs, un hôpital et deux écoles. Elle sera reliée à la ville de Liuzhou par une ligne ferroviaire électrique ouverte aux voitures électriques… Le monde de demain est en marche on vous dit !!

DUNIAMÂ et les Jardins de Femmes

•••

DUNIAMÂ signifie TERREMÈRE en langue Swahili… Il s’agit d’une association fondée par deux femmes, Isis Noor Yalagi et Fatime K. Faye au Sénégal en Casamance dans le village de Kolomba, et qui a pour but de sensibiliser, de former, d’éduquer les populations, et notamment les femmes, à l’agro-écologie et à la permaculture en Afrique de l’Ouest. Isis, que nous avons eu le bonheur de rencontrer récemment à Paris lors d’un Forum sur les Eco-villages, œuvre depuis longtemps à la défense et la diffusion des pratiques d’agro-écologie et de permaculture en Afrique. Elle est à l’origine de la venue au Bénin de Pierre Rabhi (qu’on ne présente plus chez Marseille Vert puisqu’il est notre maître !) et elle est membre fondateur de la Fédération Agro-Ecologie du Benin (FAEB). Dans sa quête à la compréhension de l’agro-écologie, Isis a séjourné durant un mois dans la ferme de Vandhana Shiva en Inde et trois mois dans une ferme agro-écologique à Auroville : bref, autant dire qu’elle a fréquenté les bonnes écoles ! DUNIAMÂ a l’ambition de faire face au défi alimentaire et écologique qui frappe l’Afrique actuellement : famines, sécheresses, guerres, déforestations, la liste est longue hélas… Parce que nous savons que les techniques agricoles de l’exploitation intensive en Afrique ont tout dévasté et continuent de tout dévaster… Pour Isis, l’agro-écologie et la permaculture devraient permettre de répondre localement et efficacement aux besoins de nourriture équilibrés des populations africaines en sauvegardant et en maintenant le lien entre la terre, les Hommes et l’environnement. Pour réussir ce grand projet il faut maintenir les jeunes au village, impliquer les hommes et surtout aider les femmes ! Car les femmes sont le pilier incontournable pour que les africains reprennent la possession et la jouissance de leurs terres : bien des actions reposent sur elles !! Depuis l’aube de l’humanité, les femmes ont pris soin de la terre et s’en sont occupé, puisque donnant la vie, elles ont à la maintenir en nourrissant et soignant les enfants, et en puisant au sein de « Mère Nature » ce qui est nécessaire. Ce sont elles, détentrices des semences nourricières, qui sont à même d’intégrer rapidement les fondements et les valeurs de l’agro-écologie, de la permaculture et de les appliquer. C’est le rôle du programme « Jardins de Femmes » mis en place par DUNIAMÂ : « Les africains n’ont cessé d’obtenir des moyens financiers qui n’ont pas changé grand chose à leur devenir, tandis que les inscrire dans une démarche permacole, c’est entrer dans une dimension de fond qui touche tant à l’Être qu’à l’avoir, c’est revoir l’implication de chacun, la responsabilité individuelle, pour un bien-être collectif » nous dit Isis. On aimerait voir ces jardins essaimer sur tout le continent africain comme des petites abeilles… Merci du fond du cœur à Isis. Une très grande dame pour une très belle âme.

Contact sur Facebook : Duniamâ

Un climatiseur avec des bouteilles en plastique !

•••

Un Bangladais a inventé le climatiseur le moins cher au monde et qui fonctionne sans électricité ! C’est d’une simplicité exemplaire et les bouteilles en plastique connaissent ainsi une seconde vie… Il suffit de les couper en deux et de les fixer sur une planche ou une grille de la taille d’une fenêtre, le goulot dirigé vers l’intérieur de la pièce. Le panneau se fixe ensuite sur le cadran de la fenêtre. L’air chaud qui rentre dans chaque bouteille est compressé au niveau du goulot, ce qui le rafraîchit avant qu’il n’entre dans la pièce. Selon la direction du vent et la pression exercée, on peut réduire ainsi la température de l’air jusqu’à 5 degrés ! L’homme à l’origine de cette incroyable idée s’appelle Ashis Paul. Cette idée lui est venue en entendant un professeur particulier de sa fille lui expliquer la loi physique selon laquelle l’air refroidit au fur et à mesure de l’expansion du gaz… Grey Dhaka, la filiale bangladaise de l’agence américaine de publicité Grey a tout de suite soutenu le projet en designant un modèle type et en mettant les plans pour la fabrication gratuitement en ligne sur Internet. Dans un pays où la majorité des gens vivent en milieu rural, dans des maisons en tôle ondulée (matériau qui amplifie énormément la chaleur du soleil), où l’été l’air peut devenir vite étouffant avec des températures pouvant atteindre les 45 degrés, et où l’accès à l’électricité est restreint, l’invention est tout simplement géniale ! L’agence a peu même envoyer des équipes pour montrer aux habitants comment fabriquer un « Eco-Cooler ». Et ça a tout de suite été un gros succès partout, dans les districts et villages. Une solution simple, pas chère, efficace et écolo. On dit bravo.

Correns, 1er village Bio de France

•••

Les changements radicaux de tout le monde commencent souvent grâce à un seul homme… C’est le cas du village de Correns dans le Var, en pleine « Provence Verte », et de son maire et vigneron Michel Latz. Quelque temps après sa première élection, en 1997, il a fait passer toute la coopérative de vignerons locale en Bio. A l’époque le marché du vin s’essoufflait, et c’est lui qui a proposé aux viticulteurs locaux de passer en bio et qui a su les convaincre. Vigneron de formation, Michel Latz avait été formé par des pionniers de l’agriculture biologique, des pointures et avant-gardistes, parce qu’à l’époque ce n’était pas encore « la mode » ! Après les vignerons, ce sont tous les métiers de l’agriculture qui ont suivi : éleveurs de poules pondeuses, de poulets, de chèvres, apiculteurs puis maraîchers… C’est comme ça que Correns est devenu « la 1er village Bio de France » où plus aucun pesticides ni engrais chimiques ne rentrent jamais nulle part !! Même la coiffeuse du village n’utilise que des produits naturels… Finalement c’est tout un mode de vie locale qui s’est transformé aussi : que ce soit dans les énergies, la démocratie ou la culture. Les habitants se sont pris au jeu et se sont tous investis dans cette démarche ! Le village a doublé sa population car il attire du monde (et du beau : le couple star américain Brad Pitt et Angelina Jolie avaient acheté non loin de là leur superbe Château de Marival). Et quand on demande au maire si cette conversion a été difficile, il répond que non, pas du tout, et s’étonne même que ce type de démarche ne se développe pas partout ailleurs…

Oléo-Déclic recycle les huiles alimentaires

•••

Créée en 2011, Oléo-Déclic est une association marseillaise dont l’objectif est la réduction de l’empreinte écologique des activités humaines… et elle a eu la bonne idée de s’occuper des huiles alimentaires ! Fallait y penser… Aujourd’hui la méthode classique de valorisation des huiles alimentaires usagées est leur intégration à la filière agro-carburant : elles sont transportées par camion vers des usines où elles sont mélangées à de l’huile végétale pure et transformées en biodiesel qui est alors incorporé dans le diesel que l’on trouve à la pompe, à hauteur de 7 %… Si valorisation il y a, c’est au prix d’un impact environnemental fort : transport sur de longues distances, procédé industriel et chimique lourd, utilisation finale de faible rendement énergétique… et autres inconvénients de la filière agro-carburant : concurrence avec les productions vivrières et fortes émissions de CO2 liées aux changements d’affectation des sols. Rien à voir avec ce que propose Oléo-Déclic qui limite les transports car travaille en circuit court et consomme très peu (ou pas) d’énergie et de produits chimiques. En plus les usages qu’ils préconisent pour les huiles alimentaires recyclées, notamment en chauffage, ont un rendement très élevé: c’est du 100 %! En effet Oléo-Déclic transforme les huiles alimentaires usagées en biocombustible grâce à un procédé de décantation et filtration très sobre en énergie et le biocombustible peut-être utilisé presque totalement en chaudière ! Avis aux professionnels : ils proposent un service de collectes de vos huiles de fritures gratuit !! Un goutte d’huile recyclée, c’est une goutte de pétrole en moins et c’est surtout une grosse goutte d’eau dans l’océan…

La maison écolo de Philippe Starck

•••

Philippe Starck, designer internationalement reconnu, s’est associé à Riko, l’un des leaders européens de l’habitat durable en bois préfabriqué, pour créer P.A.T.H., une solution unique de maisons « clé en main », qui relève les défis d’aujourd’hui et de demain en proposant des habitations individuelles préfabriquées, associant design, confort, respect de l’environnement et haute technologie… Du coup ils disposent de leurs propres usines dans lesquelles ils produisent depuis longtemps les éléments préfabriqués de leurs maisons, ce qui leur permet d’être d’une grande précision et de réduire les coûts et surtout les délais. En effet, une fois la commande confirmée, il faut moins de six mois pour livrer une maison à son futur propriétaire. Les travaux d’assemblage et de finition sur-site durent, eux, environ trois mois. « Construire sa propre maison peut s’avérer dangereux, témoigne Philippe Starck, on sait quand ça commence, mais pas forcément quand ça finit, ni combien cela va coûter ». Commercialisée depuis fin 2014, la gamme P.A.T.H. est constituée de trois modèles de maisons : Formentera (maison de plain pied concentrique), Montfort (maison de plain pied ou à deux niveaux, qui s’ouvre sur l’extérieur) et un troisième qui consiste en une unité supplémentaire pouvant servir de dépendance pour une chambre d’amis, un garage ou un local de jardin. Les maisons comportent des solutions écologiques de pointe en terme d’isolation et d’étanchéité ainsi que des éléments éco-technologiques permettant de produire de l’énergie à partir de sources renouvelables : des panneaux solaires, des éoliennes discrètement installées sur le toit, un système de récupération des eaux de pluie… Ces solutions intelligentes permettent aux propriétaires de consommer, au quotidien, beaucoup moins d’énergie que dans une construction classique et même mieux : les maisons P.A.T.H. produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment !! Le prototype de Montfort produit ainsi 50% d’énergie supplémentaire par rapport à sa propre consommation. C’est ce qu’on appelle des bâtiments à énergie poistive. La maison du futur ☺ et en plus c’est beau !

Baan Wassanna aime passionnément les éléphants

•••

« Baan » signifie « maison » en thaïlandais et « Wassanna » c’est le nom d’une femelle éléphant qu’on a veut acheter et sauver d’un camp à touristes ! Ce n’est pas le premier sanctuaire pour éléphants en Thaïlande dont on parle chez Marseille Vert (https://www.marseillevert.fr/un-sanctuaire-pour-les-elephants-en-thailande/) et cette nouvelle initiative est la bienvenue !! Traditionnellement les éléphants là-bas sont domestiqués depuis des siècles comme les chevaux en Occident et les éléphants que l’on sauve des camps ne peuvent pas être remis en liberté parce qu’ils sont habitués à l’homme, ne sauraient vivre seuls et sans risquent de dévaster les cultures. Il y a un siècle il y avait environ 100 000 éléphants en Thaïlande… aujourd’hui il n’en reste que 2 000 sauvages (et autant de domestiques) ! C’est 95 % des éléphants qui ont disparu du fait de la déforestation massive. Les éléphants domestiques servent aujourd’hui exclusivement au tourisme et vivent dans des conditions inacceptables : ils sont épuisés, mal nourris et mal traités… Un français, François Collier, a déjà créé un lieu pour venir en aide aux éléphants : le Ganesha Park. Baan Wassanna veut faire exactement la même chose dans un lieu le plus écolo possible (panneaux solaires, confitures de bananes restantes et même recyclage des excréments !). Il s’agit de récupérer les animaux malades, vieux, fatigués, et de les chouchouter après leur histoire faite uniquement de souffrances… Des soigneurs (dits « mahouts » ) s’en occupent avec beaucoup d’amour et pour vivre économiquement le Park accueillent des touristes mais d’un autre genre… On propose aux gens de venir vivre avec les éléphants, sans nacelle, numéro de cirque, torture ou dressage, les gens les nourrissent, se baignent avec eux, les caressent et peuvent les monter éventuellement mais à cru et avec tendresse, ce qui n’est pas douloureux pour l’animal ! Mais que c’est intelligent, généreux, humain… On dit un grand bravo et surtout un immense MERCI pour ces animaux majestueux que l’on aime passionnément. On appelle au boycott des camps d’éléphants à touristes en Thaïlande et on appelle aussi à la générosité de chacun pour que Baan Wassanna vive : https://www.108empreintes.org/baan-wassanna-avancement/