Author archives: Agnès Olive

Les Marseillais se mobilisent sur Facebook avec POUBELLE LA VIE !!!

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Enfin !! Les citoyens ont décidé de prendre les choses en main : ils en ont marre de la saleté de leur ville !! Cette fois c’est trop, comme on dit à Marseille : « Amendonné… » ça suffit, ça ne peut plus durer. Tout est parti de Sarah qui en rentrant de voyage au Japon, arrive chez elle et là, a un véritable choc visuel et olfactif… Excédée par cette situation dont on parle souvent mais qu’on ne résout manifestement toujours pas, elle poste un message de ras-le-bol sur Facebook (comme on en voit souvent d’ailleurs) avec une photo d’une poubelle qui déborde de partout et cette question : « C’est normal cette odeur d’égout et cette sensation de vivre au milieu d’un poubelle » ? Très vite le post cartonne, les réactions fusent et elle reçoit 400 commentaires de la part d’autres marseillais qui comme elles n’en peuvent plus de vivre dans la crasse, les mauvaises odeurs et les rats qui courent partout dorénavant même en pleine journée… Les témoignages affluent, chacun raconte son histoire d’incivilité, c’est vrai que plus la ville est sale, plus cela pousse à l’incivisme on le sait… et toujours ces interrogations en toile de fond qui reviennent : « Mais que font les élus ? Mais que fait la Ville ? »… Sur les conseils d’une autre internaute, Karine, elles décident de créer un groupe sur le réseau social qu’elles appellent « MARSEILLE : POUBELLE LA VIE !!! », le but étant de collecter d’autres témoignages avec des photos des quatre coins de la ville. En effet Sarah l’explique : « Quand on regarde tous les visuels, aucun quartier n’est épargné, même pas les quartiers dits chics et huppés de la ville » ! En deux semaines plus 8 000 personnes ont rejoint le groupe ! Comme quoi cela répond à un vrai désir de changement !! Elles veulent maintenant atteindre les 10 000 membres pour lancer ensuite une pétition qui sera mise en ligne dans le but de sensibiliser les politiques. « L’aventure est apolitique, précise Sarah, nous n’avons pas dans l’idée de critiquer qui que ce soit, nous avons juste envie de fédérer les mécontentements de manière positive, pour faire bouger les lignes et les élus »… Tout ça est intelligent, bon esprit, efficace… Alors les Marseillais et si on se bougeait vraiment ? Et si on était 100 000 à la signer cette pétition ?! On peut. C’est possible. Nous on y croit et en tout cas Marseille Vert en sera ☺

Facebook : MARSEILLE: POUBELLE LA VIE !!!

(Crédit Photo : Hélène SF)

VegOresto : manger veg partout !!

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Quelle super idée !! Les végétariens vous remercient (et les animaux aussi ☺)! C’est souvent la galère pour les veg d’aller au restaurant et ça finit souvent dans une pizzeria ! Bien sûr les pizzas on adore ça mais au bout d’un moment… Initiative de la célèbre et efficace association de défense des animaux L 214, VegOresto invite les restaurateurs à proposer chaque jour un menu végane. Et aujourd’hui presque 900 établissements ont signé la Charte VegOresto en France ! Pour se faire connaître VegOresto a commencé par lancer des défis aux chefs lors de soirées : « Imaginez un menu exempt de produits animaux et proposez-le le temps d’un repas » ! A l’issue de la soirée, 2 chefs sur 3 signent la charte VegOresto et ainsi pérennisent l’offre 100 % végétale. Depuis janvier 2015, date de création du label, plus de 350 chefs ont relevé ce défi dans une trentaine de villes à travers la France dont Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille, Rennes, Nice et Marseille… Pour des raisons éthiques, écologiques ou de santé, on sait aujourd’hui qu’une part grandissante des consommateurs souhaite diminuer sa consommation de produits d’origine animale, des gens qui se classent plutôt parmi se qu’on appelle les « flexitariens », et les végétariens qui représentent 5% seulement des français augmentent tous les jours, beaucoup selon différentes études n’ont pas encore passé le cap mais souhaitent arrêter de manger des produits animaux. Tant mieux : la consommation des animaux comme nourriture est mauvaise pour la santé, mauvaise pour la planète, et ne parlons même pas de la souffrance animale… L’avenir de l’homme ce n’est plus la femme, l’avenir de l’homme est vegan !

Retrouvez la lite de tous les restaurants :
www.vegoresto.fr

Une école de la nature en Nouvelle-Zélande

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Tout le monde attend impatiemment la rentée dans cette école de Nouvelle-Zélande !! C’est encore mieux que les vacances : pas de classe ni de devoirs, dans cette école les enfants apprennent à vivre dans la nature… Vous êtes à l’école de Deep Green Bush (l’école des « Buissons Verts Foncés »), située dans une forêt de kauris, des conifères endémiques du nord de la Nouvelle-Zélande, près d’Auckland. Ici c’est l’école de la vie en pleine nature, où l’expérimentation personnelle prime sur tout le reste. Les enfants explorent la nature, ils apprennent à se nourrir dans la nature, de cueillette, de chasse et de pêche, ils apprennent à poser des pièges ou à allumer un feu… tout pour leur offrir la possibilité de vivre en auto-suffisance en pleine nature. « On nous appelle « école » mais rien ne ressemble à une école ici. On ne fait pas de trucs pour dire aux enfants que c’est l’heure d’écrire ou d’apprendre les maths. Quand ça les intéresse de le faire, ils le font » a expliqué au Guardian Joey Moncarz, cofondateur des lieux. Ce professeur a enseigné pendant cinq ans dans une école traditionnelle avant de se décider à monter sa propre structure inspirée de certaines écoles expérimentales scandinaves ou américaines. Sa volonté est de préparer les enfants à pouvoir vivre dans la nature, à s’adapter aux défis de demain, aux changements climatiques… Pour ce qui est de la lecture, de l’écriture ou de l’arithmétique, les enfants sont invités les travailler à leur rythme, sans le programme officiel de l’éducation nationale, et en sortent plus épanouis mais aussi mieux éduqués: « Nous ne voulons pas être un genre d’école, nous voulons remplacer des écoles mainstream » précise-t-il. On sait que le modèle éducatif « classique » est un échec qui stresse, rend malheureux et brise beaucoup d’enfants… Aujourd’hui pléthore d’écoles alternatives se développent un peu partout dans le monde (et c’est tant mieux !) mais une chose est certaine, c’est que le modèle traditionnel éducatif aurait tout à gagner à reconnecter les enfants avec la nature, la vie en extérieur et la terre !! On le sait alors c’est quand qu’on le fait ?

Le Marché du Lez, un village vert dans la ville

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Montpellier accueille un vrai village au milieu de la ville et un village tout vert ! Le Marché du Lez regroupe des commerces, des brocanteurs, des marchés de producteurs, un incubateur de start-up et des entreprises en coworking, des animations et des évènements, des expositions, des manifestations et même un restaurant locavore… Installé dans d’anciens locaux industriels et agricoles – il y avait aussi une ancienne imprimerie à l’époque – le lieu situé sur les rives du Lez nous invite à un nouvel art de vivre : responsable, local, innovant et contemporain… mais surtout un lieu où l’on revit c’est-à-dire où l’on prend le temps de vivre, quelque chose qui hélas nous manque cruellement dans les grandes villes. Et puis ce qu’il ressort très vite du Marché, c’est cette notion du « vivre ensemble » en pratique : on fait ses courses au marché de produits bio et du terroir, on peut boire un verre entre amis, chiner de vieux meubles et objets pour les recycler. La déco du lieu crée une ambiance village, dans un esprit de pure guinguette à l’ancienne avec un olivier central, des guirlandes lumineuses, des mobiliers en palettes recyclées pour s’asseoir, on se croirait vraiment sur la place du village… En perpétuelle évolution, le lieu ne cesse de changer, de s’agrandir, se modifier depuis sa création en 2015, et ce au fil des nouvelles personnes qui rejoignent le Marché, selon leurs activités (presqu’un centaine bientôt !). Tout ça grouille d’idées, d’échanges, de partages, de créativité… et tout le monde s’accorde sur un mode de vie raisonné, durable et écolo. Ça fait envie !!!!!!! Nous aussi on veut notre Marché de Lez à Marseille ☺

Le City Tree qui dépollue la ville !

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Bien sûr ça ne remplacera jamais un arbre, avec sa vie, son aura, sa présence, son charme… mais il y a urgence à dépolluer les villes et la start-up allemande Green City Solutions est convaincue que son mur végétal le City Tree pourrait bien être LA solution ! Il faut dire que ce mur végétal est capable de nettoyer autant d’air pollué que 275 arbres ! Alimenté grâce à des panneaux solaires, le mur mesure 4 mètres de haut, 3 mètres de large et 60 centimètres de largeur et utilise de la mousse pour capturer les polluants présents dans l’air des villes, absorbant ainsi jusqu’à 240 tonnes de gaz, de poussières et de particules par an : un véritable petite forêt à lui tout seul !! Le City Tree est autonome ; il utilise l’eau de pluie qu’il récupère et garde, et avec ses panneaux solaires et ses nombreux capteurs, il régule tout seul son humidité et le bien-être de sa mousse. Des bactéries sont collées à la surface de la mousse qui se chargent d’attirer les particules fines et de les absorber. Quand elles en finissent avec l’ingestion de la pollution, elles meurent pour se réincarner ensuite en source nutritive pour la mousse. Ainsi il peut absorber tranquillement le CO2 pour recracher de l’oxygène et nous purifier gentiment notre air ! Quel boulot !! Il réduit la pollution de 30 % dans un périmètre de 50 mètres ! Paris, Berlin, Oslo, Bruxelles… une vingtaine de villes l’ont déjà testé et bientôt il s’installera dans les grandes villes sur-polluées en Inde ! A quand notre City Tree marseillais ? Mais attention uniquement là où définitivement il ne peut plus y avoir des arbres. Des vrais.

Avec Philippe Ouaki Di Giorno, ça pousse sans eau !

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En principe on le sait peu (ou pas !) mais entre 80 % et 96 % de l’eau quand on arrose part dans la terre sans profiter aux cultures. Un homme, Philippe Ouaki Di Giorno, ingénieur agronome, travaille depuis des années pour mettre fin à ce gaspillage ! Il a fini par trouver une solution totalement révolutionnaire : de simples petits granulés de polyter organiques hydro-rétenteurs qui retiennent l’eau et permettent aux plantes d’absorber 97 % de l’eau qui leur tombe dessus ! Ils sont fabriqués à base de matériaux entièrement biodégradables et sans risque pour le sol avec un mélange de cellulose, d’engrais organiques et de polycrate de potassium et se gorgent d’eau gonflant jusqu’à 300 fois au contact du liquide. Fonctionnant comme des éponges, les granules se fixent sur les racines de la plantation et constituent des stocks d’eau. Dans un monde où l’eau devient rare et donc coûteuse, cette invention française tombe à pic… Peu médiatisé, le procédé a cependant été testé avec succès par la municipalité de Dax dans le Sud-Ouest de la France ainsi que dans un camping de Seignosse où les résultats sont ahurissants : bacs de fleurs autant qu’arbrisseaux et arbres poussent quasiment sans eau (l’eau de pluie suffit !). Beaucoup d’avantages découlent de ce nouveau procédé, c’est pourquoi les grands groupes alimentaires et agro-industriels aimeraient bien acquérir le brevet mais le français préfère pour l’instant garder sa « recette » pour qu’elle ne tombe pas dans de mauvaises mains… passant ainsi à côté d’une petite fortune ! Avec sa propre société POGD il préfère travailler où la terre est particulièrement sèche et pauvre, se refusant à tout logique de profit. Chapeau Monsieur…

SMART veut électriser Marseille !!

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Smart a choisi Marseille pour le lancement de sa nouvelle gamme électrique en France, quelle bonne idée !! La « Smart Electric Base » investit les Halles de la Major toute une semaine du 2 au 10 septembre. C’est l’occasion d’aller essayer un véhicule mis à la disposition du public, sur simple inscription. On a testé pour vous, c’est génial ! Ultra confortable, sans pollution carbone ni sonore, on redécouvre la conduite en ville avec un tout autre plaisir… et la sensation de glisse silencieuse est décuplée dans la cabriolée – à essayer en priorité tant l’expérience est réjouissante. Bravo à Smart qui s’est lancé dans le véhicule vert depuis 2007, il y a donc déjà 10 ans, et qui est à ce jour le seul constructeur automobile au monde à décliner l’intégralité de ses modèles avec des moteurs thermiques et des systèmes de propulsion entièrement électriques. Leurs batteries électriques de 17,6 KW leur confère une autonomie de 160 km, largement suffisant pour une mobilité urbaine ! Pour accompagner ce lancement, plusieurs animations, activités, workshop : du sport, de la musique, du yoga, de la détox, du fitness sur planches de surf, l’artiste Monsieur Plant, et même un atelier animé par Marseille Vert avec Vue sur Vert et Jardilinks sur le thème de « Repenser Marseille plus Vert » ☺ Smart veut inonder les rues de Marseille de Fortow électriques ?! On est d’accord !!! Même que Marseille Vert aura bientôt la sienne…

Voir l’événement sur Facebook : Smart Electric Base

La forêt amazonienne déclenche sa propre pluie !

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Des scientifiques américains viennent de résoudre un des mystères de la forêt amazonienne : pourquoi est-ce qu’il pleut quand il ne devrait pas pleuvoir ? Eh bien c’est très simple (enfin si on veut !) : ce sont les arbres eux-mêmes qui commandent la pluie !! Selon la météo amazonienne, il pleut de décembre à mai puis il fait soleil de juin à septembre. Mais bizarrement entre septembre et décembre, s’intercale une période intermédiaire où il pleut alors que les conditions ne s’y prêtent pas car pendant ce mois-là le vent ne permet pas aux nuages formés au-dessus de l’océan de venir arroser le massif amazonien. Pour tant les chercheurs ont remarqué depuis longtemps une accumulation d’humidité dans l’atmosphère, sans pouvoir expliquer d’où elle venait… Ils viennent de découvrir que ce sont les végétaux qui commandent l’ouverture des pluies par « évapotranspiration », et l’humidité qui provient des océans tend à être plus légère que la vapeur d’eau relâchée dans l’air par les plantes. L’explication est que durant l’évaporation, les molécules d’eau provenant de l’océan se débarrassent de leur composant hydrogène alors que lors de leur transpiration les plantes pompent l’eau du sol et la rejettent dans l’atmosphère sans changer sa composition. Plus de doute : ce sont bien les arbres qui provoquent les pluies en déclenchant avec leurs plantes la mousson dont elles ont besoin pour vivre. De plus en plus d’études nous prouvent l’intelligence du monde végétal… On sait que les arbres sont nos poumons, notre air, notre respiration, mais seraient-ils aussi notre cerveau ?

Alexandra Dubini, chercheuse en algues vertes

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D’origine aubagnaise, et après de longues études à l’Université d’Aix-Marseille de Luminy puis en Angleterre et aux Etats-Unis, Alexandra Dubini est aujourd’hui chercheuse en biologie moléculaire à l’Université de Cordoue en Espagne et spécialisée dans la production de biocarburants à partir d’algues vertes. Elle travaille également sur un projet de bio-remédiation d’eau usée toujours à parti d’algues vertes dont elle est la coordinatrice (avec 4 pays) et en collaboration avec le CEA de Cadarache. Alexandra vient d’être sélectionnée pour faire partie de la 2ème édition du programme Homeward Bound, dont nous avons beaucoup parlé l’an dernier chez Marseille Vert avec Deborah Pardo (https://www.provencebooster.fr/fr/expedition-femmes-antarctique). Il s’agit de ce fameux voyage en Antarctique entre femmes scientifiques du monde entier, mais c’est plus que cela, car ce programme prévoit de construire un réseau mondial solide de 1 000 femmes en 10 ans qui permettra de prendre les meilleures décisions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique et évoluer sur une planète plus durable. Grace à une initiative de leadership révolutionnaire, Homeward Bound habilitera et équipera les femmes scientifiques pour avoir la capacité d’influencer les politiques et leur donnera des moyens stratégiques afin qu’elles puissent guider les actions scientifiques pour relever les défis mondiaux auxquels nous allons être confrontés, si nous ne le sommes pas déjà ! Par son travail de recherches, Alexandra contribue au développement de nouvelles sources d’énergie renouvelable afin de réduire l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère : l’avenir est entre les mains de femmes comme elles qui vont sauver la planète ! A son retour la jeune chercheuse continuera ses actions cette fois-ci dans la région PACA avec en main toute sa formation et son expérience. Il faut l’aider dans sa campagne de crowdfunding chez Provence Booster : une priorité pour chacun parce que une priorité pour notre environnement !

https://www.provencebooster.fr/fr/Antarctique

Bavarde comme une baleine...

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Plus bavarde que la pie, la baleine !! C’est qu’on découvre aujourd’hui grâce à la mise en place d’hydrophones implantés dans tous les océans du monde avec le réseau international LIDO (Listen to the Deep Ocean), l’Université de Catalogne et la collaboration de nombreux laboratoires du monde entier, dont la France. Vocalisations basses fréquences, vibrations, frottements ou encore saut hors de l’eau, les scientifiques ne cessent de découvrir de nouveaux modes de communication chez les mammifères marins. Pour communiquer avec sa mère, le baleineau « crisse » doucement contre elle pour réclamer des soins comme la tétée… un langage bien à lui qui ressemble à deux ballons que l’on frotterait l’un contre l’autre. Impossible pour ce petiot (de 700 kilos !) de chanter comme ses aînés, les orques dont il est un proie de choix, rôdent… Pour les adultes le principal mode de communication est basé sur les vocalisations de basse fréquence, obtenues en transférant de l’air entre le larynx et un organe spécifique du système respiratoire. La baleine bleue possède ainsi la voix la plus puissante de tout le règne animal : elle est capable d’émettre des sons audibles sur plusieurs centaines de kilomètres sous l’eau, voire des milliers selon les zones. La signification précise de ces vocalisations reste pour l’heure mystérieuse mais une chose est sûre : tous les groupes parlent la même langue !! On a aussi observé que le chant peut évoluer simultanément chez chacun des membres d’un groupe, ce qui suppose une transmission culturelle, un apprentissage… et encore plus étonnant : les membres d’une population de baleines à bosse peuvent changer de dialecte d’une année sur l’autre. Autre mode de communication des cétacés : le mouvement des particules c’est-à-dire la vibration du milieu pendant le déplacement de l’onde sonore… et ce n’est pas tout : le saut ! Ce ne sont pas juste des sauts pour une démonstration de force visible et audible de loin pour impressionner l’entourage, on est en train d’essayer de déchiffrer les sauts et ils veulent tous dire quelque chose de différent…