Author archives: Agnès Olive

Le Frigo Jaune anti-gaspi !

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Encore une idée pour lutter contre le fléau du gaspillage alimentaire !! A l’origine de cette start-up, Laurence Kerjean, jeune entrepreneuse aux idées lumineuses comme le soleil ☺ On sait que 30 à 50 % de la nourriture produite dans les pays riches finit dans nos poubelles alors que des millions de gens sur terre ne mangent pas à leur faim… quelle aberration !! Le Frigo Jaune s’attaque à un gros morceau du gaspillage alimentaire : celui des entreprises. Chaque jour des prestataires de restauration en entreprise, jettent des kilos de nourriture pourtant consommables mais qui n’ont pas trouvé preneurs lors des déjeuners servis ou livrés dans les cantines et bureaux… Le Frigo Jaune permet à ces prestataires de déposer leurs invendus à la fin des services dans des doggys bags prévus à cet effet dans le fameux frigo tout jaune et tout beau mis à leur disposition, les employés quant à eux prévenus par l’application du Frigo Jaune vont pouvoir venir les récupérer, soit pour les consommer comme ils le souhaitent, soit pour les offrir à ceux qui en ont besoin. Car si les professionnels de la restauration ne peuvent pas distribuer leur surplus de nourriture puisque la loi le leur interdit, rien n’empêche en revanche à un employé de donner un doggy bag à un sdf croisé dans la rue… Cela peut servir aussi à une mère de famille qui n’a pas le temps de cuisiner ou à un étudiant qui manque d’argent… Depuis son lancement assez récent, le Frigo Jaune a déjà conquis plusieurs entreprises, séduites pour le côté anti-gaspi car jeter coûte cher, le côté RSE bien sûr, mais aussi parce que c’est une activité d’entreprise qui motive les salariés… Souhaitons longue vie à ce beau projet qui allie anti-gaspi et solidarité : tout de bon !

Le Génie des Abeilles d’Éric Tourneret

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Bien sûr on est fan puisque chez Marseille on est amoureux des abeilles ☺ Après le succès des Routes du Miel en 2015, le photographe Éric Tourneret et Sylla de Saint Pierre reviennent avec un grand spécialiste de la biologie des abeilles : Jürgen Tautz (auteur de L’étonnante abeille, éditions de Boeck) pour proposer un magnifique livre sur le « Génie des abeilles » paru chez HOZHONI éditions. Tout l’intérêt de l’ouvrage et de mêler l’esthétique au scientifique : en effet le livre est à la fois de toute beauté et d’une grande pédagogie ! Avec de nouvelles photos époustouflantes réalisées au cœur de la colonie des abeilles en milieu naturel en France et dans le monde entier, comme en laboratoire, et des textes de grande qualité documentaire, le livre est passionnant. On y découvre comment est organisée la colonie « superorganisme » en termes de communication, de démocratie et de décision, comment elle s’emploie à lutter contre les maladies ou comment les abeilles s’adaptent aux évènements et régulent la température. On y apprend aussi comment elles opèrent pour choisir la reine, quelle transformation « épigénétique » peut intervenir ou quelle est la vraie nature du vol nuptial, l’appel silencieux des fleurs, l’alchimie du nectar, l’importance des fragrances et du parfum royal, comment le goût du sel se retrouve au bout des pattes, le rôle des éclaireuses ou quelle est la fonction de l’œil composé… On y comprend l’incidence de l’architecture sur la communication et celle des chambres vides au sein du rayon de miel, l’existence d’un web des abeilles, la multiplicité des langages et les raisons du souffle de la colonie, leurs incroyables capacités cognitives et leurs quatre mémoires, les conditions de l’essaimage colonisateur et les secrets de la génétique… Nous avons tant à apprendre d’elles… par pitié protégeons-les !!! Fascinant.

Kamikatsu : objectif Zéro Déchet !

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En 2003, le village de Kamikatsu dans le sud du Japon, sur l’île rurale de Shikoku, s’était donné pour but d’atteindre le Zéro Déchet avant 2020 ! Il faut dire que la municipalité en accord avec les 1 500 habitants a renoncé à un projet d’incinérateur, polluant mais aussi trop coûteux. Ne plus incinérer aucun déchet … le rêve !!! Non pas le rêve, la réalité ☺ Aujourd’hui 80 % des poubelles est recyclé et tout porte à croire qu’ils vont arriver au 100 % d’ici 3 ans. Pour réaliser cet objectif c’est très simple : toute la population s’y est mise ! Les résidents trient dorénavant leurs déchets en pas moins de… 45 catégories : plastique, bouteilles, emballages, papiers journaux bien sûr, mais tout est séparé d’emblée pour le tri : conserves en aluminium, canettes, cartons, prospectus, étiquettes, tissus, briquets… Lorsqu’un emballage est rentré en contact avec un aliment, il est lavé avant d’être placé dans le bac correspondant afin de faciliter le recyclage (ce que nous pouvons faire nous aussi d’ailleurs !!). Ainsi on rince proprement les bouteilles avant de les mettre au tri, on enlève les étiquettes aussi, et tout ce qui est sali est lavé avant d’être trié !! Ce sont les habitants eux-mêmes qui trient et apportent leurs déchets au centre de recyclage de la ville ouvert 7 jours sur 7. Et bien sûr les restes des aliments sont compostés. A côté du centre de tri un magasin circulaire (dit « kuru-kuru ») met gratuitement à la disposition des gens tous les objets destinés à la poubelle mais encore en état (sacs, jouets, vêtements) : ici chacun vient déposer ce qu’il ne veut plus ou prendre ce dont il a besoin… et puis autre originalité : le « Rise & Wine » : un bar-épicerie construit uniquement à partir d’éléments recyclés qui se veut un lieu de sensibilisation mais aussi de pédagogie où l’on apprend comme réduire ses déchets… Aujourd’hui tous les habitants (même ceux qui étaient contre au départ) ont pris l’habitude de trier et disent ne plus pouvoir s’en passer… Et bien sûr le petit village fait des envieux et est en train de contaminer toute l’île !! En attendant de se propager à tout le pays…

Mr Plant, entre belle nature et urban culture…

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C’est une grande question : qui va gagner entre la nature et la culture ? L’Homme de Demain ressemblera-t-il à un petit robot très speed qui se déplacera en soucoupe volante ou sera-t-il réconcilié avec la nature, habitant zen et tout en tendresse de La Belle Verte (ce film de Coline Serreau qu’on aime tant !) ? Christophe Guinet dit Mr Plant ne cesse de nous reposer cette question à travers son travail autant atypique que ludique et esthétique. Christophe qui est né et a grandi à Paris dans une double vie entre ville et campagne, a toujours gardé un contact avec la nature. Du coup à l’adolescence, il se passionne autant pour le monde des végétaux que celui des cultures urbaines, et le double regard de l’artiste est définitivement posé ! Comme un grand besoin de mettre du vert dans le gris, le plasticien récupère des objets symboles du capitalisme, de la consommation et de la culture urbaine : baskets (les fameuses Nike), skateboards, appaeils… et les transforme au point de les rendre vivants comme toute chose dans la nature vit ! Il collecte ses matériaux à la campagne : écorce, fleurs, mousse, graines, herbes et recompose les objets avec beaucoup de minutie et de délicatesse. Ses œuvres sont fragiles, éphémères et uniques, ce qui accentue la douceur et la poésie du travail… Chez Marseille Vert on l’aime parce que Mr Plant est un amoureux de la nature, ça se sent (même si c’est un amour contrarié !), et puis surtout c’est un optimiste : il semble nous dire que la nature triomphera toujours, qu’elle est la plus forte, comme la petite marguerite que l’on voit pousser un beau matin dans le béton au milieu de rien, elle finit toujours par percer un minuscule petit trou et montrer le bout de son nez même assommée par des tonnes de bitume. Merci à l’artiste de nous rappeler que c’est elle la plus belle ☺

Les Marseillais se mobilisent sur Facebook avec POUBELLE LA VIE !!!

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Enfin !! Les citoyens ont décidé de prendre les choses en main : ils en ont marre de la saleté de leur ville !! Cette fois c’est trop, comme on dit à Marseille : « Amendonné… » ça suffit, ça ne peut plus durer. Tout est parti de Sarah qui en rentrant de voyage au Japon, arrive chez elle et là, a un véritable choc visuel et olfactif… Excédée par cette situation dont on parle souvent mais qu’on ne résout manifestement toujours pas, elle poste un message de ras-le-bol sur Facebook (comme on en voit souvent d’ailleurs) avec une photo d’une poubelle qui déborde de partout et cette question : « C’est normal cette odeur d’égout et cette sensation de vivre au milieu d’un poubelle » ? Très vite le post cartonne, les réactions fusent et elle reçoit 400 commentaires de la part d’autres marseillais qui comme elles n’en peuvent plus de vivre dans la crasse, les mauvaises odeurs et les rats qui courent partout dorénavant même en pleine journée… Les témoignages affluent, chacun raconte son histoire d’incivilité, c’est vrai que plus la ville est sale, plus cela pousse à l’incivisme on le sait… et toujours ces interrogations en toile de fond qui reviennent : « Mais que font les élus ? Mais que fait la Ville ? »… Sur les conseils d’une autre internaute, Karine, elles décident de créer un groupe sur le réseau social qu’elles appellent « MARSEILLE : POUBELLE LA VIE !!! », le but étant de collecter d’autres témoignages avec des photos des quatre coins de la ville. En effet Sarah l’explique : « Quand on regarde tous les visuels, aucun quartier n’est épargné, même pas les quartiers dits chics et huppés de la ville » ! En deux semaines plus 8 000 personnes ont rejoint le groupe ! Comme quoi cela répond à un vrai désir de changement !! Elles veulent maintenant atteindre les 10 000 membres pour lancer ensuite une pétition qui sera mise en ligne dans le but de sensibiliser les politiques. « L’aventure est apolitique, précise Sarah, nous n’avons pas dans l’idée de critiquer qui que ce soit, nous avons juste envie de fédérer les mécontentements de manière positive, pour faire bouger les lignes et les élus »… Tout ça est intelligent, bon esprit, efficace… Alors les Marseillais et si on se bougeait vraiment ? Et si on était 100 000 à la signer cette pétition ?! On peut. C’est possible. Nous on y croit et en tout cas Marseille Vert en sera ☺

Facebook : MARSEILLE: POUBELLE LA VIE !!!

(Crédit Photo : Hélène SF)

VegOresto : manger veg partout !!

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Quelle super idée !! Les végétariens vous remercient (et les animaux aussi ☺)! C’est souvent la galère pour les veg d’aller au restaurant et ça finit souvent dans une pizzeria ! Bien sûr les pizzas on adore ça mais au bout d’un moment… Initiative de la célèbre et efficace association de défense des animaux L 214, VegOresto invite les restaurateurs à proposer chaque jour un menu végane. Et aujourd’hui presque 900 établissements ont signé la Charte VegOresto en France ! Pour se faire connaître VegOresto a commencé par lancer des défis aux chefs lors de soirées : « Imaginez un menu exempt de produits animaux et proposez-le le temps d’un repas » ! A l’issue de la soirée, 2 chefs sur 3 signent la charte VegOresto et ainsi pérennisent l’offre 100 % végétale. Depuis janvier 2015, date de création du label, plus de 350 chefs ont relevé ce défi dans une trentaine de villes à travers la France dont Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille, Rennes, Nice et Marseille… Pour des raisons éthiques, écologiques ou de santé, on sait aujourd’hui qu’une part grandissante des consommateurs souhaite diminuer sa consommation de produits d’origine animale, des gens qui se classent plutôt parmi se qu’on appelle les « flexitariens », et les végétariens qui représentent 5% seulement des français augmentent tous les jours, beaucoup selon différentes études n’ont pas encore passé le cap mais souhaitent arrêter de manger des produits animaux. Tant mieux : la consommation des animaux comme nourriture est mauvaise pour la santé, mauvaise pour la planète, et ne parlons même pas de la souffrance animale… L’avenir de l’homme ce n’est plus la femme, l’avenir de l’homme est vegan !

Retrouvez la lite de tous les restaurants :
www.vegoresto.fr

Une école de la nature en Nouvelle-Zélande

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Tout le monde attend impatiemment la rentée dans cette école de Nouvelle-Zélande !! C’est encore mieux que les vacances : pas de classe ni de devoirs, dans cette école les enfants apprennent à vivre dans la nature… Vous êtes à l’école de Deep Green Bush (l’école des « Buissons Verts Foncés »), située dans une forêt de kauris, des conifères endémiques du nord de la Nouvelle-Zélande, près d’Auckland. Ici c’est l’école de la vie en pleine nature, où l’expérimentation personnelle prime sur tout le reste. Les enfants explorent la nature, ils apprennent à se nourrir dans la nature, de cueillette, de chasse et de pêche, ils apprennent à poser des pièges ou à allumer un feu… tout pour leur offrir la possibilité de vivre en auto-suffisance en pleine nature. « On nous appelle « école » mais rien ne ressemble à une école ici. On ne fait pas de trucs pour dire aux enfants que c’est l’heure d’écrire ou d’apprendre les maths. Quand ça les intéresse de le faire, ils le font » a expliqué au Guardian Joey Moncarz, cofondateur des lieux. Ce professeur a enseigné pendant cinq ans dans une école traditionnelle avant de se décider à monter sa propre structure inspirée de certaines écoles expérimentales scandinaves ou américaines. Sa volonté est de préparer les enfants à pouvoir vivre dans la nature, à s’adapter aux défis de demain, aux changements climatiques… Pour ce qui est de la lecture, de l’écriture ou de l’arithmétique, les enfants sont invités les travailler à leur rythme, sans le programme officiel de l’éducation nationale, et en sortent plus épanouis mais aussi mieux éduqués: « Nous ne voulons pas être un genre d’école, nous voulons remplacer des écoles mainstream » précise-t-il. On sait que le modèle éducatif « classique » est un échec qui stresse, rend malheureux et brise beaucoup d’enfants… Aujourd’hui pléthore d’écoles alternatives se développent un peu partout dans le monde (et c’est tant mieux !) mais une chose est certaine, c’est que le modèle traditionnel éducatif aurait tout à gagner à reconnecter les enfants avec la nature, la vie en extérieur et la terre !! On le sait alors c’est quand qu’on le fait ?

Le Marché du Lez, un village vert dans la ville

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Montpellier accueille un vrai village au milieu de la ville et un village tout vert ! Le Marché du Lez regroupe des commerces, des brocanteurs, des marchés de producteurs, un incubateur de start-up et des entreprises en coworking, des animations et des évènements, des expositions, des manifestations et même un restaurant locavore… Installé dans d’anciens locaux industriels et agricoles – il y avait aussi une ancienne imprimerie à l’époque – le lieu situé sur les rives du Lez nous invite à un nouvel art de vivre : responsable, local, innovant et contemporain… mais surtout un lieu où l’on revit c’est-à-dire où l’on prend le temps de vivre, quelque chose qui hélas nous manque cruellement dans les grandes villes. Et puis ce qu’il ressort très vite du Marché, c’est cette notion du « vivre ensemble » en pratique : on fait ses courses au marché de produits bio et du terroir, on peut boire un verre entre amis, chiner de vieux meubles et objets pour les recycler. La déco du lieu crée une ambiance village, dans un esprit de pure guinguette à l’ancienne avec un olivier central, des guirlandes lumineuses, des mobiliers en palettes recyclées pour s’asseoir, on se croirait vraiment sur la place du village… En perpétuelle évolution, le lieu ne cesse de changer, de s’agrandir, se modifier depuis sa création en 2015, et ce au fil des nouvelles personnes qui rejoignent le Marché, selon leurs activités (presqu’un centaine bientôt !). Tout ça grouille d’idées, d’échanges, de partages, de créativité… et tout le monde s’accorde sur un mode de vie raisonné, durable et écolo. Ça fait envie !!!!!!! Nous aussi on veut notre Marché de Lez à Marseille ☺

Le City Tree qui dépollue la ville !

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Bien sûr ça ne remplacera jamais un arbre, avec sa vie, son aura, sa présence, son charme… mais il y a urgence à dépolluer les villes et la start-up allemande Green City Solutions est convaincue que son mur végétal le City Tree pourrait bien être LA solution ! Il faut dire que ce mur végétal est capable de nettoyer autant d’air pollué que 275 arbres ! Alimenté grâce à des panneaux solaires, le mur mesure 4 mètres de haut, 3 mètres de large et 60 centimètres de largeur et utilise de la mousse pour capturer les polluants présents dans l’air des villes, absorbant ainsi jusqu’à 240 tonnes de gaz, de poussières et de particules par an : un véritable petite forêt à lui tout seul !! Le City Tree est autonome ; il utilise l’eau de pluie qu’il récupère et garde, et avec ses panneaux solaires et ses nombreux capteurs, il régule tout seul son humidité et le bien-être de sa mousse. Des bactéries sont collées à la surface de la mousse qui se chargent d’attirer les particules fines et de les absorber. Quand elles en finissent avec l’ingestion de la pollution, elles meurent pour se réincarner ensuite en source nutritive pour la mousse. Ainsi il peut absorber tranquillement le CO2 pour recracher de l’oxygène et nous purifier gentiment notre air ! Quel boulot !! Il réduit la pollution de 30 % dans un périmètre de 50 mètres ! Paris, Berlin, Oslo, Bruxelles… une vingtaine de villes l’ont déjà testé et bientôt il s’installera dans les grandes villes sur-polluées en Inde ! A quand notre City Tree marseillais ? Mais attention uniquement là où définitivement il ne peut plus y avoir des arbres. Des vrais.

Avec Philippe Ouaki Di Giorno, ça pousse sans eau !

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En principe on le sait peu (ou pas !) mais entre 80 % et 96 % de l’eau quand on arrose part dans la terre sans profiter aux cultures. Un homme, Philippe Ouaki Di Giorno, ingénieur agronome, travaille depuis des années pour mettre fin à ce gaspillage ! Il a fini par trouver une solution totalement révolutionnaire : de simples petits granulés de polyter organiques hydro-rétenteurs qui retiennent l’eau et permettent aux plantes d’absorber 97 % de l’eau qui leur tombe dessus ! Ils sont fabriqués à base de matériaux entièrement biodégradables et sans risque pour le sol avec un mélange de cellulose, d’engrais organiques et de polycrate de potassium et se gorgent d’eau gonflant jusqu’à 300 fois au contact du liquide. Fonctionnant comme des éponges, les granules se fixent sur les racines de la plantation et constituent des stocks d’eau. Dans un monde où l’eau devient rare et donc coûteuse, cette invention française tombe à pic… Peu médiatisé, le procédé a cependant été testé avec succès par la municipalité de Dax dans le Sud-Ouest de la France ainsi que dans un camping de Seignosse où les résultats sont ahurissants : bacs de fleurs autant qu’arbrisseaux et arbres poussent quasiment sans eau (l’eau de pluie suffit !). Beaucoup d’avantages découlent de ce nouveau procédé, c’est pourquoi les grands groupes alimentaires et agro-industriels aimeraient bien acquérir le brevet mais le français préfère pour l’instant garder sa « recette » pour qu’elle ne tombe pas dans de mauvaises mains… passant ainsi à côté d’une petite fortune ! Avec sa propre société POGD il préfère travailler où la terre est particulièrement sèche et pauvre, se refusant à tout logique de profit. Chapeau Monsieur…