Author archives: Agnès Olive

Bientôt le Salon Anti Gaspi aux Docks des Suds !

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C’est « l’événement écolo » de cette année à Marseille : à ne rater sous aucun prétexte !! C’est pour promouvoir les pratiques éco-responsables et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique que la Brigade Anti Gaspi (dite la « BAG ») organise aux Docks des Suds à Marseille le Salon Anti Gaspi les 10, 11 et 12 novembre. A l’initiative d’Odile Miribel et Didier Guibbaud, ce salon contre le gaspillage sous toutes ses formes est le premier salon national qui soit ouvert au grand public car il vise à informer et à sensibiliser ce public en lui donnant tous les outils pour lui permettre de changer son comportement au quotidien. Le salon s’organisera autour de plusieurs villages (les 3 R – Réduire/Recycler/Réutiliser –, Habitat, Nutrition & Santé, Innovation digitale, Mobilité, Enfants…) avec de très nombreuses animations ludiques et/ou pédagogiques : tables rondes (gaspillage alimentaire, gâchis des talents, autoconsommation énergétique…) et ateliers participatifs (compostage, seconde vie, zéro déchet, customisation, énergie solaire…) tout autour du changement de consommation et de production. Le salon se veut avant tout informatif : son objectif principal est de provoquer une prise de conscience de la part des visiteurs et de mettre à leur disposition les solutions qui leur permettront d’adopter à leur tour un mode de vie éco-responsable. Une belle opportunité que ce rendez-vous pour valoriser les initiatives individuelles Anti Gaspi et mettre en place de belles actions collectives qui travaillent pour la sauvegarde de la planète !! Avec de très nombreux partenaires : La Région, le Département, la Métropole, GRDF, Institut de l’Economie circulaire, TOTEM Mobi, Zei, ALEC, La Maison des Citoyens, l’Ecole de la 2ème Chance, La Varappe, La French Teck, Ter SNCF, Maison de l’Emploi, Treize Evénements, Aix-Marseille Université, Makesence, AR HLM, Sooogreen, ZETTE et bien sûr… Marseille Vert ☺ Et on a hâte d’y être !!

SAlon AntiGaspi, Docks des Suds, 12 rue Urbain V, Marseille 2ème
Entrée 5 euros ou Gratuit en apportant soit 5 livres, soit 5 vêtements, soit 1 produit High Tech…
www.salon-antigaspi.com

Jacques Lecomte et « l’optiréalisme » écologique

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On adore les nouveaux mots surtout quand ils sont si beaux !! Qu’est-ce que l’optiréalisme ? A l’opposé du pessimisme ambiant, Jacques Lecomte pense que le monde va beaucoup mieux qu’on ne le croit (il le pense et il l’écrit : Le Monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez, éditions Arènes). Il nous montre, nous démontre qu’en regardant le monde autrement, nous pouvons le transformer dans le bon sens, en participant à ce changement. Voilà l’optiréalisme : soyons optimistes parce qu’il y a des raisons de l’être. Exactement notre ligne éditoriale chez Marseille Vert ☺ Jacques Lecomte est enseignant, essayiste et conférencier. Il a enseigné dans les Sciences de l’Education et a publié de nombreux essais : L’altruisme, La bonté humaine, Les entreprises humanistes comment elles vont changer le monde… Il est également Président d’honneur de l’Association française de psychologie positive. Selon lui : « L’optiréalisme c’est un optimisme de l’engagement actif, non pas de l’attente béate et naïve ». Il faut s’engager activement à changer le monde et parier que les autres le feront aussi : « Pour qu’une nouvelle société plus coopérative se mette en place, il faut faire le pari de la bonté chez tout être humain » explique-t-il. Une chose très importante pour lui est de garder toujours à l’esprit que nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Surtout ne pas penser ou dire « les gens sont tous pourris »… Il explique : « Des travaux ont montré que nous sommes globalement des coopérateurs conditionnels. Nous sommes prêts à coopérer à condition que les autres coopèrent. Moi je crois en la spirale vertueuse : il faut faire le pari de la coopération. Cela a été observé pour les comportements écologiques. Les gens veulent bien faire leur tri s’ils savent que les autres le font ». Pourquoi on ne donne que des mauvaises nouvelles dans les médias traditionnels ? Cela reste pour lui un mystère… « Les journalistes pensent que l’info négative fait mieux vendre, pourtant on trouve de nombreux contre-exemples comme Le Libé des solutions qui a été la meilleure vente de l’année pour Libé ». Alors gageons que les journalistes et le journalisme lui aussi va changer et coopérer au nouveau monde !! Alors quelles sont les bonnes nouvelles écolos du moment ? 1. La couche d’ozone retrouvera son niveau initial sur la majeure partie du globe avant 2050. 2. L’énergie renouvelable représente aujourd’hui 30 % de la capacité énergétique mondiale. 3. La forêt française s’accroît de 50 000 hectares par an. 4. Plus de 350 espèces d’animaux considérés comme disparues ont été redécouvertes… et on en a plein encore !!!

Les Gobee.bike débarquent à Paris !

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Bye-Bye le Vélib’ tout gris ? Après un lancement réussi à Hong-Kong puis à Lille, les Gobee.bike vert pomme arrivent sur la capitale !! C’est un nouveau service de vélos en libre-service mais mieux puisqu’il n’existe pas de stations, les vélos sont à garer n’importe où, sur des parkings vélos « normaux », et il n’y a pas non plus d’abonnement ! Les vélos sont géo-localisés sur l’application Gobee.bike, permettant de voir ceux qui sont disponibles dans les environs. Un code unique permet de déverrouiller son vélo au moment de la réservation instantanée. Pour le verrouiller après utilisation il suffit d’abaisser manuellement un verrou installé sur la roue arrière. Un système d’alarme intégrée et de capteurs permet de détecter éventuellement les utilisations imprévues et même de repérer les vélos abandonnés en plein milieu de la rue. Beaucoup plus flexible donc… et ils pèsent 4 kilos de moins que les modèles que l’on trouve aujourd’hui partout en France. Pour payer le cycliste doit acheter des crédits à l’avance (5, 1à ou 20 euros). La location coûte 50 centimes la demi-heure et il y a une caution de 50 euros à verser. Raphaël Cohen, co-fondateur et PDG de Gobee.bike prévoit d’étendre son service à d’autres pays et a pour ambition de couvrir une dizaine de villes en France et en Europe d’ici la fin de l’année 2017 (Marseille ???) : « Parce que concilier ville mobile et ville durable n’est plus un objectif, c’est une réalité pour les métropoles comme Paris » précise l’entrepreneur français installé à Hong-Kong. Formidable : tout ça va développer encore et encore le vélo en ville !!! Décidément le monde change vite en ce moment, de plus en plus vite… RIP le vieux Vélib’ ☺

Super Cafoutch, 1er supermarché coopératif marseillais

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Le premier supermarché coopératif du monde a ouvert en 1973 à New York : la célèbre Park Slope Food Coop qui compte aujourd’hui 17 000 membres, 80 employés et propose plus de 15 000 produits ! A Marseille, Super Cafoutch, le tout premier, vient juste de s’installer et va ouvrir ses portes début 2018… Mais qu’est-ce qu’un supermarché coopératif exactement ? Le principe de base est très simple : être propriétaire et client en même temps de son supermarché, ce dont tout le monde rêve quoi !! Chaque personne achète une ou plusieurs parts qui offrent toujours une seule voix, plus de parts n’impliquant pas plus de voix, c’est le côté coopératif, on est tous à égalité parce qu’on n’est plus à une place de clients, on est tous créateurs et décideurs à part égale. Mais c’est aussi un supermarché participatif, c’est-à-dire que chaque personne doit consacrer un peu de temps dans la coopérative, et c’est ce qui est vraiment intéressant, chaque coopérateur doit passer environ 3 heures par mois pour effectuer les diverses tâches inhérentes à la gestion du lieu (caisse, mise en rayon, conditionnement, entretien…), du coup c’est du lien social qui se crée, du partage de vie entre coopérateurs motivés par les mêmes objectifs : consommer mieux, moins cher, et mieux vivre. Ainsi chez Super Cafoutch on trouvera ensemble les sources d’approvisionnement les meilleures sur le plan environnemental comme social : local le plus possible, bio, raisonné… et on trouvera tout : produits alimentaires, d’entretien et d’hygiène, un vrai supermarché où l’on n’a plus besoin d’aller ailleurs pour compléter ses courses. Bien sûr en supprimant des intermédiaires, les prix baissent d’eux-mêmes… On n’y voit vraiment que des avantages ! C’est Magali Poivert et Pierre Blanc qui ont lancé ce projet il y a déjà quelque temps avec d’autres fondateurs et aujourd’hui ils viennent d’installer le supermarché au cœur du quartier des Carmes près de la Porte d’Aix (14 rue Louis-Astouin) mais ont besoin d’un dernier coup de pouce avant d’ouvrir… Alors soutenez leur campagne de crowdfunding : faites un zeste ☺ http://supercafoutch.fr/participez-a-campagne-de-crowdfunding-super-cafoutch/

Elisabeth Pierre : transmettre le goût de la bière artisanale

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Elisabeth Pierre est zythologue… qui connaît ce mot ? Allez, on vous aide : « vient du grec zythos qui veut dire orge »… Voilà, Elisabeth est spécialiste en bières !! Un métier hors du commun, surtout des femmes… D’ailleurs rien ne prédestinait cette ancienne prof de latin et grec, reconvertie dans le journalisme et le marketing à « tomber » dans la bière ☺ Le déclic, elle l’a eu dans une brasserie alors qu’elle sent l’odeur de malte : sa madeleine de Proust ! Lui revient alors en mémoire vive, forte, une visite d’une brasserie qu’elle avait faite avec le Collège à Sochaux, elle a comme des flashs incroyables, les cuves, la fermentation… bref, nous, on appelle ça « les signes du destin » ou quand le ciel vous envoie un petit coup de pouce pour vous aider à trouver votre chemin !! Depuis la dame est devenue « the biérologue » en France : un métier qu’elle a totalement inventé, créé de toutes pièces, du sur-mesure, et tout autour de la bière : elle écrit, tient un blog, elle est critique, experte, sommelière et formatrice professionnelle. « J’exerce le métier de transmission de la connaissance de la bière artisanale » précise-t-elle. C’est en 2005 qu’elle s’est installée à son compte. Au début, elle a commencé à faire des dégustations pour se faire connaître mais c’est en 2014 quand elle publie Le Guide des Bières chez Hachette qu’elle rencontre le public. Aujourd’hui tout le monde sait qu’elle est un véritable puits de science en la matière… pourtant Elisabeth reste toute simple, très gentille et surtout humaine : « J’adore découvrir de nouvelles petites brasseries locales, mais il y a toujours des gens derrière les produits, des histoires, je suis incapable de parler d’une bière si je n’ai pas rencontré le brasseur » confie-t-elle, et j’ai la chance de rencontrer souvent des gens passionnés et passionnants, alors quand j’aime une bière je n’ai qu’une envie c’est de la faire découvrir, de la porter » ! Elisabeth s’intéresse aussi à ce qu’il y a autour de la production de la bière, elle est particulièrement sensible au circuit-court : « J’apprécie beaucoup les brasseurs de terroir qui s’engagent dans une économie circulaire, ce n’est pas le label Bio le plus important, c’est où ils achètent leurs céréales : Bio à l’autre bout du monde ou en agriculture raisonnée à côté de chez eux » ? Nous avons découvert grâce à elle qu’il existe des fermiers brasseurs : ce sont des agriculteurs, des exploitants agricoles, qui produisent leurs céréales et ont aussi leur propre brasserie. Il y a même des gens qui font des crackers avec les drêches qui normalement partent au recyclage pour les agriculteurs du coin !! « Ce qui est important c’est de créer et de développer des filières locales autour de la bière » ajoute-t-elle… Les brasseries indépendantes sont en plein essor en France : il y en avait 30 en 1988, 300 en 2005 et il y en a pas moins de 1 200 aujourd’hui !! Tant mieux, tout cela va dans le bon sens : une production locale et artisanale, un travail qui respecte les hommes et la planète… tout ce qu’on aime chez Marseille Vert !! Et avec une ambassadrice comme Elisabeth Pierre, les brasseries industrielles n’ont plus qu’à bien se tenir.

lepotiron.fr : plateforme pour troc de légumes

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C’est Luc Page installé à Rheu, près de Rennes, qui a eu cette bonne idée : un passionné de jardin qui entretient quotidiennement son potager et nourrit sa famille avec, mais les surplus qu’il avait quelquefois lui ont donné envie de les offrir ou de les échanger avec d’autres jardiniers… et le potiron était né ☺ « Nous entretenons des relations très amicales entre jardiniers, nous aimons nous faire visiter nos jardins et échanger nos légumes et astuces » explique-t-il. Mais la plateforme n’est pas réservée aux jardiniers, elle permet de mettre en relations aussi les particuliers avec les jardiniers. Le but c’est d’éviter que le surnombre soit jeté ou parte au compost car de fait, la plupart des fruits et légumes poussent tous en même temps et lorsque les productions dépassent la consommation familiale, certains jardiniers qui ne souhaitent ni congeler ni conserver peuvent ainsi écouler leur récolte en échangeant contre d’autres produits. Ainsi une personne a trop de pommes dans son jardin et peut échanger une partie contre les blettes du jardin d’un voisin !! C’est simple mais il fallait y penser, comme toujours… « Outre le troc de fruits et légumes, le site permet aux utilisateurs de consommer local, d’échanger des savoir-faire et des petits secrets de jardin » précise le fondateur. Mais c’est aussi tout simplement un formidable facilitateur de rencontres autour de la nourriture, de la terre, de l’agriculture, de la vie quoi !… Le site est pour l’instant totalement gratuit et les professionnels peuvent aussi vendre leur production (à des prix du coup super intéressants). Lancée en mars de cette année, la plateforme compte presque déjà 580 jardins dans toute la France, un chiffre qui ne cesse d’augmenter !!

www.lepotiron.fr

L'Escargot Anglais qui ramasse les déchets est rentré !!!

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On ne présente plus Edmund Platt à Marseille… ni dans la France entière !! Notre anglais marseillais préféré n’en avait pas assez de ramasser les déchets sauvages dans les rues de Marseille et de faire de la sensibilisation toute la journée… il est parti 3 mois faire le tour de France pour ramasser et sensibiliser sur tout le territoire ! Depuis le 29 juin dernier, il était sur les routes françaises et vient de rentrer dans sa ville au début du mois d’octobre : en pleine forme et plus motivé que jamais. Comment résumer l’aventure en 3 mots ? Ceux qui reviennent le plus souvent dans sa bouche : liberté, rencontre, partage. « Il faut renoncer à la stabilité, mais j’aime tellement la liberté ! » dit-il avec son beau sourire large et franc. Il a parcouru 8 000 kilomètres en stop en 90 jours, sponsorisé en vêtements par Patagonia (superbe marque de sport écolo à découvrir aux Voûtes de la Major à Marseille – Le Lama Blanc) et en argent par Carrefour mais il n’avait pas plus de 15 euros par jour à dépenser… Bien sûr il a dormi chez l’habitant le plus souvent mais quelquefois pas d’hôte… alors il finissait sur des terrains de foot avec son hamac. Il raconte : « C’était dingue, dès le premier jour, je suis parti de la Joliette à 13 heures, j’ai été pris en stop par un syrien chauffeur livreur de kebab, puis plus tard par des ch’tis forains qui montaient des petits trains pour les enfants, pour finir par arriver dans les Corbières chez Maxime qui m’attendait : un fan de 1 Déchet par Jour qui suivait mon projet sur les réseaux sociaux et m’avait contacté pour m’offrir le gîte et le couvert ». Ainsi il a passé trois mois dans toutes les villes de France et de Navarre à faire ce qu’il fait à Marseille depuis deux ans : demander aux uns de ne plus jeter leurs déchets par terre et inciter les autres à les ramasser, pour notre planète, pour l’amour de notre planète !! Une formidable aventure, que des belles rencontres, avec des gens qui dans l’ensemble ont été très généreux… oubliés les moments de galère où il attend des heures parce que personne ne s’arrête, il se souvient plutôt du meilleur : « La plupart du temps les gens me déposaient exactement là où je voulais aller » ! Un jour il pique-nique avec des SDF devant le Palais de Justice à Strasbourg, un autre il dort chez un richissime banquier luxembourgeois ou déjeune avec la Ministre de l’environnement du Luxembourg !! Pour lui, c’est ça la vraie vie : vivre tous les instants présents tels qu’ils arrivent, tels qu’ils se présentent, mais attention pas n’importe comment : en accomplissant sa mission et en portant haut et fort sa bonne parole : « On ramasse un déchet par jour » ! Bravo Eddie, Mère Nature te remercie ☺

Velcorex : du jean avec de l’ortie

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Pierre Schmitt, le patron de Velcorex-Matières Françaises (un groupe textile alsacien) explique que pour faire un jean en coton il faut entre 5 000 et 10 000 litres d’eau !! Une aberration écologique… sans compter que entre 30 et 50 % des pesticides sur la planète sont utilisés pour la culture du coton !! Et pourtant il existe aujourd’hui des textiles naturels… la preuve avec l’ortie ! Cette mauvaise herbe pourrait bien révolutionner l’industrie du textile et du jean… D’après le professionnel, elle nécessite très peu d’eau, pas de pesticides ni d’entretien et on peut créer un tissu aussi solide qu’écologique. En fait ce n’est pas tellement une invention parce qu’avant le coton, l’ortie était avec le chanvre et le lin, couramment utilisée pour faire du tissu, il s’agit seulement de remettre la matière au goût du jour… La marque a profité du Salon Première Vision pour présenter son premier pantalon 100 % ortie. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le tissu ne pique pas, puisque ce sont les tiges et non les feuilles qui sont utilisées lors de la fabrication, heureusement ☺ Mais avant de voir naître une production de masse de jeans en ortie, encore faut-il trouver des producteurs de la plante et recréer les métiers de transformation de la plante en tissu… mais l’entrepreneur est optimiste et prévoit de commercialiser ses premiers vêtements en ortie dès l’année prochaine. L’entreprise jusqu’ici vend ses tissus de luxe (velours, soie) à des marques haut de gamme comme Agnès B, Hugo Boss, Armani ou Max Mara… On peut compter sur son professionnalisme pour nous faire une belle ligne de vestes et de pantalons en jean, écolos et à la mode !!

Djokovic : les Restos du Coeur version veg !

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Novak Djokovic, le numéro mondial du tennis qui est passionné de cuisine et végétarien depuis des années (comme quoi on peut être végétarien et un des plus grands sportifs de tous les temps !!), n’est pas seulement un grand champion : il a aussi un gros cœur ☺ Il a annoncé l’ouverture d’un troisième restaurant végétarien après Belgrade et Monaco (Eqvita) cette fois en Serbie, dans son pays, mais un restaurant végétarien un peu particulier puisqu’il sera gratuit ! « J’ai gagné assez d’argent pour nourrir toute la Serbie » a confié le tennisman. Aujourd’hui c’est une façon pour lui de remercier ses fidèles compatriotes qui l’ont tellement soutenu… Il crée ainsi une sorte de « Resto du cœur » à la Serbe qui sera ouvert aux gens précaires, à ceux qui sont dans le besoin et aux sans-abris. Il veut offrir une alimentation saine à des gens pauvres qui n’y ont pas souvent accès : « Pourquoi de la nourriture gratuite ? L’alimentation est le combustible auquel j’attribue toute ma réussite. De toutes les choses que j’ai expérimentées dans ma vie de sportif, une alimentation saine est ce qui m’a le plus changé » ajoute « Djoko » comme on le surnomme ! Encore plus intéressant : le restaurant sera ouvert à tout le monde, les personnes en situation de précarité seront mélangées avec « Monsieur tout le monde » dans une ambiance chaleureuse, ceci pour éviter d’isoler encore plus des gens qui le sont déjà bien assez… On est complètement fan chez Marseille Vert de ce sportif qui non seulement se fait le porte-parole depuis longtemps d’une alimentation plus saine et végétarienne dans des milieux souvent réfractaires mais aujourd’hui ajoute à cela une grande générosité. On dit Bravo champion !!

Des bouteilles en plastique biodégradables et compostables !

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La bouteille en plastique c’est la pire idée qu’on ait jamais eue !! Il paraît que plus de 22 000 tonnes de plastique issu de l’industrie pétrochimique finissent chaque jour dans les océans du monde !! C’est dingue. Il n’y a pas d’autre mot. On pourrait interdire leur production, ce serait l’idéal, puisque ça ne sert à rien, exactement comme on va le faire pour la vaisselle en plastique… mais bon les lobbies ne sont pas prêts on dirait ☺ Alors en attendant on cherche de nouvelles idées… et en voilà une géniale : Nicolas Moufflet à Saintes, en Charente-Maritime, a créé des bouteilles en plastique végétal 100 % biodégradables, compostables et recyclables à l’infini. Cet ingénieur de 41 ans est à la tête de Lyspackaging, une entreprise fondée en 2015 qui commercialise bouteilles et flacons « sans une seule goutte de pétrole » ! Le procédé, breveté et secret, reste pour l’heure, dit-on, unique au monde. On sait seulement que l’inventeur a choisi la bagasse, le déchet de la canne à sucre qui a des propriétés bien étonnantes : « J’ai développé spécifiquement des granulés de bagasse optimisés pour recevoir des aliments » explique-t-il. Transformé en plastique végétal, la bagasse garde la faculté d’être recyclée ou de se composter facilement. L’entrepreneur a déjà reçu pas mal de prix et de soutiens, et les commandes commencent à affluer, il espère arriver à une production de deux millions de bouteilles cette année ! Mais il continue tout de même ses recherches sur le plastique végétal autour des noyaux d’olives, des roseaux ou des pépins de raisins… l’avenir est prometteur !! En tout cas ce nouveau procédé pourrait bien intéresser les grands groupes qui savent bien qu’au plastique, un jour ou l’autre, il va falloir renoncer…