Author archives: Agnès Olive

L’Irlande interdit les animaux sauvages dans les cirques

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On avance !! Enfin pas tous… mais on avance quand même ☺ L’Irlande vient d’interdire définitivement les animaux sauvages dans les cirques !! En vertu de la loi sur le bien-être animal de 2013, les cirques ne pourront plus travailler avec des animaux sauvages à partir du 1er janvier 2018. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le 42ème pays à bannir totalement ou partiellement ces pratiques et le 20ème au sein de l’Union européenne. Le ministre irlandais de l’agriculture qui a pris cette décision Mickael Creed, a expliqué : « Il s’agit de l’opinion générale du grand public et d’un point de vue que je suis heureux d’appuyer » en soulignant « un choix progressiste qui démontre notre engagement envers le bien être animal ». L’Association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), la première ONG de défense des animaux a applaudi cette décision : selon elle « le gouvernement irlandais l’a bien compris, les mœurs ont changé et le public comprend qu’il est immoral d’enfermer et d’exploiter des individus sensibles et intelligents ». Selon l’association française Code Animal, seuls 20 des pays sur les 42 précités ont pris des mesures d’interdiction totale, les autres ayant pris des mesures d’interdiction partielle. Aux Etats-Unis comme au Canada ou en Espagne, on retrouve des limitations seulement géographiques, alors que d’autres pays tels que la République tchèque ou la Pologne ont cantonné leurs interdictions à certaines espèces… Mais les pionniers en la matière sont les pays nordiques (comme souvent !) : la Suède en tête a interdit le recours aux animaux sauvages dès 1988, le Danemark en 1991, la Finlande en 1996, la Lettonie en 2000… le mouvement s’accélère ces dernières années. Pour la seule année 2017, outre l’Irlande, plusieurs pays ont adopté des interdictions : le Guatemala, la Roumanie et dernièrement l’Italie. Et la France ? Il paraît qu’on réfléchit… Nicolas Hulot avait annoncé début août son intention de créer un groupe de réflexion sur le bien-être animal. Mais de plus en plus de communes françaises (62 !) ont déjà pris l’initiative d’interdire par arrêtés sur leur sol les spectacles utilisant des animaux sauvages. Alors qu’est-ce qu’on attend ?! Allô Nicolas ???

Les Anges Gardins de l’alimentation

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On savait bien que les Anges étaient partout… et surtout là où on a besoin d’eux !! Dans l’alimentation en l’occurrence ! Les Anges Gardins c’est le nom d’une association, située à Vieille-Eglise dans le département du Pas-de-Calais, qui travaillent à aider les plus défavorisés autour de l’alimentation. L’association œuvre autant dans l’insertion que dans l’éducation à toutes les nouvelles pratiques sociales liées à ce domaine. Ainsi ils favorisent l’accès aux savoir-faire en matière d’autoproduction vivrière et culinaire avec la mise à disposition de manuels sur le jardinage, la cuisine sans moyens, le bien-vivre alimentaire, ils organisent des ateliers de consommation responsable et le plus important peut-être des ateliers d’insertion pour des personnes sans emploi dans les domaines du maraîchage, du conditionnement et de livraison de fruite et légumes bio… Retrouver un travail dans l’agriculture de proximité est beaucoup plus valorisant que n’importe quoi : on sait que la rapport à la terre (comme celui aux animaux) nous relie à notre humanité aussi ! Ils programment des chantiers participatifs autour de la permaculture, de l’agroforesterie, du lombri-compostage, de l’apiculture… Puisque notre modèle agricole doit être complètement repensé, il peut être la solution de vie et de travail pour des individus de la société civile qui ne sont pas forcément d’origine agricole, ni du monde rural. Aujourd’hui la nouvelle agriculture écolo devrait pouvoir ouvrir la porte à nombre de gens que les villes ont jeté dans la rue ou presque… Parce que l’alimentation peut aussi faire sortir les gens de la précarité, leur redonner confiance, les resociabiliser… Dernièrement les Anges Gardins ont inauguré une micro-ferme ce qui leur permet de vendre leurs paniers locaux de saison et bio en employant encore plus de personnes en insertion et ils ont même ouvert leur restaurant : La Table de Cocagne !! L’écologie, l’agriculture, la terre, le bio, comme outil d’insertion… c’est tellement évident !! Mais encore fallait-il le faire : merci la terre nourricière et merci les Anges Gardins ☺

#5MinuteBeachCleanUp

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5 minutes pour avoir une plage propre !! Décidément le Costa Rica est le pays le plus créateur, inventif et exemplaire en matière de protection de l’environnement. Cette fois c’est Carolina Sevilla qui a lancé depuis là-bas un mouvement mondial de nettoyage des plages… et ça marche ! La pollution des océans une catastrophe écologique qui nous concerne tous et nous pouvons tous à notre petit niveau faire quelque chose. « Soit le changement que tu veux voir dans le monde » disait Gandhi. On veut voir des plages propres ? On les nettoie chacun dans son coin et puis on partage… On connaissait le principe pour ramasser les déchets sauvages en ville (donc avant qu’ils arrivent en mer) avec 1 Déchet par Jour initié par le marseillais Edmund Platt dont nous avons maintes fois parlé chez Marseille Vert, Carolina a mis en place le même système mais sur les plages. Le principe : quand vous êtes sur une plage, n’importe où, à n’importe quelle saison, vous ramasser les déchets que vous trouvez pendant 5 minutes puis vous photographiez votre ramassage avant de la partager sur les réseaux sociaux accompagné du hastag dédié au projet : #5MinuteBeachCleanUp. C’est simple et efficace !! Carolina est une ancienne diplomate new-yorkaise passionnée d’écologie et partie s’installer au Costa Rica pour vivre plus près de la nature. Mais même dans ce pays si engagé dans la protection de l’environnement, les déchets en plastique charriés par les vagues viennent s’échouer sur les belles plages. Refusant cette pollution comme une fatalité, la jeune femme a lancé ce défi et elle explique: « Les gens m’envoient des photos du monde entier ! Lorsqu’on va à la plage, on y passe au moins deux heures, que représentent 5 minutes sur deux heures » ? Aujourd’hui Carolina a même le projet de travailler avec une entreprise qui transforme le plastique récupéré dans les océans en fibre textile… comme ça même plus besoin de jeter ce qu’on récupère, on le recycle. Bravo !! On s’y met tous : 5 minutes sur nos plages (été comme hiver) et photo ☺

Les Fées aux pissenlits de Robin Wight

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Chez Marseille Vert on adore les artistes qui travaillent avec la nature !! On en a découvert un très atypique ☺ Incroyables sculptures… Des fées qui errent dans un jardin avec des pissenlits… Elles sont en métal en plus… un matériau solide et durable que tout oppose à la fleur éphémère, poétique et si légère qu’est le pissenlit !! Le résultat est tout simplement fantastique au sens propre du terme. Les fées en fil de fer galvanisé ou inoxydable semblent danser dans les airs, habiter dans la nature, s’accrocher aux arbres, lutter contre les éléments ou s’envoler avec les fleurs dont les pistils pourtant en fil de fer volent au vent… Robin Wight est un artiste britannique qui habite près de Alton Towers dans la région du Staffordshire au Royaume-Uni. Il s’implique totalement dans la réalisation de toutes ses sculptures qui sont faites sur mesure, et sur commande, et certaines ont même été exposées aux Trentham Gardens. Il crée ses petites fées à partir d’un squelette de fil de fer dans lequel il incorpore un cœur en pierre gravé. C’est d’autant plus beau que sur grand nombre de photos le soleil illumine les œuvres dans des jeux de lumière féériques. L’artiste dit s’inspirer d’une rencontre inexplicable dans sa vie… Aurait-il croisé une fée, une vraie, dans un jardin anglais ?

Bientôt le Salon Anti Gaspi aux Docks des Suds !

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C’est « l’événement écolo » de cette année à Marseille : à ne rater sous aucun prétexte !! C’est pour promouvoir les pratiques éco-responsables et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique que la Brigade Anti Gaspi (dite la « BAG ») organise aux Docks des Suds à Marseille le Salon Anti Gaspi les 10, 11 et 12 novembre. A l’initiative d’Odile Miribel et Didier Guibbaud, ce salon contre le gaspillage sous toutes ses formes est le premier salon national qui soit ouvert au grand public car il vise à informer et à sensibiliser ce public en lui donnant tous les outils pour lui permettre de changer son comportement au quotidien. Le salon s’organisera autour de plusieurs villages (les 3 R – Réduire/Recycler/Réutiliser –, Habitat, Nutrition & Santé, Innovation digitale, Mobilité, Enfants…) avec de très nombreuses animations ludiques et/ou pédagogiques : tables rondes (gaspillage alimentaire, gâchis des talents, autoconsommation énergétique…) et ateliers participatifs (compostage, seconde vie, zéro déchet, customisation, énergie solaire…) tout autour du changement de consommation et de production. Le salon se veut avant tout informatif : son objectif principal est de provoquer une prise de conscience de la part des visiteurs et de mettre à leur disposition les solutions qui leur permettront d’adopter à leur tour un mode de vie éco-responsable. Une belle opportunité que ce rendez-vous pour valoriser les initiatives individuelles Anti Gaspi et mettre en place de belles actions collectives qui travaillent pour la sauvegarde de la planète !! Avec de très nombreux partenaires : La Région, le Département, la Métropole, GRDF, Institut de l’Economie circulaire, TOTEM Mobi, Zei, ALEC, La Maison des Citoyens, l’Ecole de la 2ème Chance, La Varappe, La French Teck, Ter SNCF, Maison de l’Emploi, Treize Evénements, Aix-Marseille Université, Makesence, AR HLM, Sooogreen, ZETTE et bien sûr… Marseille Vert ☺ Et on a hâte d’y être !!

SAlon AntiGaspi, Docks des Suds, 12 rue Urbain V, Marseille 2ème
Entrée 5 euros ou Gratuit en apportant soit 5 livres, soit 5 vêtements, soit 1 produit High Tech…
www.salon-antigaspi.com

Jacques Lecomte et « l’optiréalisme » écologique

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On adore les nouveaux mots surtout quand ils sont si beaux !! Qu’est-ce que l’optiréalisme ? A l’opposé du pessimisme ambiant, Jacques Lecomte pense que le monde va beaucoup mieux qu’on ne le croit (il le pense et il l’écrit : Le Monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez, éditions Arènes). Il nous montre, nous démontre qu’en regardant le monde autrement, nous pouvons le transformer dans le bon sens, en participant à ce changement. Voilà l’optiréalisme : soyons optimistes parce qu’il y a des raisons de l’être. Exactement notre ligne éditoriale chez Marseille Vert ☺ Jacques Lecomte est enseignant, essayiste et conférencier. Il a enseigné dans les Sciences de l’Education et a publié de nombreux essais : L’altruisme, La bonté humaine, Les entreprises humanistes comment elles vont changer le monde… Il est également Président d’honneur de l’Association française de psychologie positive. Selon lui : « L’optiréalisme c’est un optimisme de l’engagement actif, non pas de l’attente béate et naïve ». Il faut s’engager activement à changer le monde et parier que les autres le feront aussi : « Pour qu’une nouvelle société plus coopérative se mette en place, il faut faire le pari de la bonté chez tout être humain » explique-t-il. Une chose très importante pour lui est de garder toujours à l’esprit que nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Surtout ne pas penser ou dire « les gens sont tous pourris »… Il explique : « Des travaux ont montré que nous sommes globalement des coopérateurs conditionnels. Nous sommes prêts à coopérer à condition que les autres coopèrent. Moi je crois en la spirale vertueuse : il faut faire le pari de la coopération. Cela a été observé pour les comportements écologiques. Les gens veulent bien faire leur tri s’ils savent que les autres le font ». Pourquoi on ne donne que des mauvaises nouvelles dans les médias traditionnels ? Cela reste pour lui un mystère… « Les journalistes pensent que l’info négative fait mieux vendre, pourtant on trouve de nombreux contre-exemples comme Le Libé des solutions qui a été la meilleure vente de l’année pour Libé ». Alors gageons que les journalistes et le journalisme lui aussi va changer et coopérer au nouveau monde !! Alors quelles sont les bonnes nouvelles écolos du moment ? 1. La couche d’ozone retrouvera son niveau initial sur la majeure partie du globe avant 2050. 2. L’énergie renouvelable représente aujourd’hui 30 % de la capacité énergétique mondiale. 3. La forêt française s’accroît de 50 000 hectares par an. 4. Plus de 350 espèces d’animaux considérés comme disparues ont été redécouvertes… et on en a plein encore !!!

Les Gobee.bike débarquent à Paris !

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Bye-Bye le Vélib’ tout gris ? Après un lancement réussi à Hong-Kong puis à Lille, les Gobee.bike vert pomme arrivent sur la capitale !! C’est un nouveau service de vélos en libre-service mais mieux puisqu’il n’existe pas de stations, les vélos sont à garer n’importe où, sur des parkings vélos « normaux », et il n’y a pas non plus d’abonnement ! Les vélos sont géo-localisés sur l’application Gobee.bike, permettant de voir ceux qui sont disponibles dans les environs. Un code unique permet de déverrouiller son vélo au moment de la réservation instantanée. Pour le verrouiller après utilisation il suffit d’abaisser manuellement un verrou installé sur la roue arrière. Un système d’alarme intégrée et de capteurs permet de détecter éventuellement les utilisations imprévues et même de repérer les vélos abandonnés en plein milieu de la rue. Beaucoup plus flexible donc… et ils pèsent 4 kilos de moins que les modèles que l’on trouve aujourd’hui partout en France. Pour payer le cycliste doit acheter des crédits à l’avance (5, 1à ou 20 euros). La location coûte 50 centimes la demi-heure et il y a une caution de 50 euros à verser. Raphaël Cohen, co-fondateur et PDG de Gobee.bike prévoit d’étendre son service à d’autres pays et a pour ambition de couvrir une dizaine de villes en France et en Europe d’ici la fin de l’année 2017 (Marseille ???) : « Parce que concilier ville mobile et ville durable n’est plus un objectif, c’est une réalité pour les métropoles comme Paris » précise l’entrepreneur français installé à Hong-Kong. Formidable : tout ça va développer encore et encore le vélo en ville !!! Décidément le monde change vite en ce moment, de plus en plus vite… RIP le vieux Vélib’ ☺

Super Cafoutch, 1er supermarché coopératif marseillais

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Le premier supermarché coopératif du monde a ouvert en 1973 à New York : la célèbre Park Slope Food Coop qui compte aujourd’hui 17 000 membres, 80 employés et propose plus de 15 000 produits ! A Marseille, Super Cafoutch, le tout premier, vient juste de s’installer et va ouvrir ses portes début 2018… Mais qu’est-ce qu’un supermarché coopératif exactement ? Le principe de base est très simple : être propriétaire et client en même temps de son supermarché, ce dont tout le monde rêve quoi !! Chaque personne achète une ou plusieurs parts qui offrent toujours une seule voix, plus de parts n’impliquant pas plus de voix, c’est le côté coopératif, on est tous à égalité parce qu’on n’est plus à une place de clients, on est tous créateurs et décideurs à part égale. Mais c’est aussi un supermarché participatif, c’est-à-dire que chaque personne doit consacrer un peu de temps dans la coopérative, et c’est ce qui est vraiment intéressant, chaque coopérateur doit passer environ 3 heures par mois pour effectuer les diverses tâches inhérentes à la gestion du lieu (caisse, mise en rayon, conditionnement, entretien…), du coup c’est du lien social qui se crée, du partage de vie entre coopérateurs motivés par les mêmes objectifs : consommer mieux, moins cher, et mieux vivre. Ainsi chez Super Cafoutch on trouvera ensemble les sources d’approvisionnement les meilleures sur le plan environnemental comme social : local le plus possible, bio, raisonné… et on trouvera tout : produits alimentaires, d’entretien et d’hygiène, un vrai supermarché où l’on n’a plus besoin d’aller ailleurs pour compléter ses courses. Bien sûr en supprimant des intermédiaires, les prix baissent d’eux-mêmes… On n’y voit vraiment que des avantages ! C’est Magali Poivert et Pierre Blanc qui ont lancé ce projet il y a déjà quelque temps avec d’autres fondateurs et aujourd’hui ils viennent d’installer le supermarché au cœur du quartier des Carmes près de la Porte d’Aix (14 rue Louis-Astouin) mais ont besoin d’un dernier coup de pouce avant d’ouvrir… Alors soutenez leur campagne de crowdfunding : faites un zeste ☺ http://supercafoutch.fr/participez-a-campagne-de-crowdfunding-super-cafoutch/

Elisabeth Pierre : transmettre le goût de la bière artisanale

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Elisabeth Pierre est zythologue… qui connaît ce mot ? Allez, on vous aide : « vient du grec zythos qui veut dire orge »… Voilà, Elisabeth est spécialiste en bières !! Un métier hors du commun, surtout des femmes… D’ailleurs rien ne prédestinait cette ancienne prof de latin et grec, reconvertie dans le journalisme et le marketing à « tomber » dans la bière ☺ Le déclic, elle l’a eu dans une brasserie alors qu’elle sent l’odeur de malte : sa madeleine de Proust ! Lui revient alors en mémoire vive, forte, une visite d’une brasserie qu’elle avait faite avec le Collège à Sochaux, elle a comme des flashs incroyables, les cuves, la fermentation… bref, nous, on appelle ça « les signes du destin » ou quand le ciel vous envoie un petit coup de pouce pour vous aider à trouver votre chemin !! Depuis la dame est devenue « the biérologue » en France : un métier qu’elle a totalement inventé, créé de toutes pièces, du sur-mesure, et tout autour de la bière : elle écrit, tient un blog, elle est critique, experte, sommelière et formatrice professionnelle. « J’exerce le métier de transmission de la connaissance de la bière artisanale » précise-t-elle. C’est en 2005 qu’elle s’est installée à son compte. Au début, elle a commencé à faire des dégustations pour se faire connaître mais c’est en 2014 quand elle publie Le Guide des Bières chez Hachette qu’elle rencontre le public. Aujourd’hui tout le monde sait qu’elle est un véritable puits de science en la matière… pourtant Elisabeth reste toute simple, très gentille et surtout humaine : « J’adore découvrir de nouvelles petites brasseries locales, mais il y a toujours des gens derrière les produits, des histoires, je suis incapable de parler d’une bière si je n’ai pas rencontré le brasseur » confie-t-elle, et j’ai la chance de rencontrer souvent des gens passionnés et passionnants, alors quand j’aime une bière je n’ai qu’une envie c’est de la faire découvrir, de la porter » ! Elisabeth s’intéresse aussi à ce qu’il y a autour de la production de la bière, elle est particulièrement sensible au circuit-court : « J’apprécie beaucoup les brasseurs de terroir qui s’engagent dans une économie circulaire, ce n’est pas le label Bio le plus important, c’est où ils achètent leurs céréales : Bio à l’autre bout du monde ou en agriculture raisonnée à côté de chez eux » ? Nous avons découvert grâce à elle qu’il existe des fermiers brasseurs : ce sont des agriculteurs, des exploitants agricoles, qui produisent leurs céréales et ont aussi leur propre brasserie. Il y a même des gens qui font des crackers avec les drêches qui normalement partent au recyclage pour les agriculteurs du coin !! « Ce qui est important c’est de créer et de développer des filières locales autour de la bière » ajoute-t-elle… Les brasseries indépendantes sont en plein essor en France : il y en avait 30 en 1988, 300 en 2005 et il y en a pas moins de 1 200 aujourd’hui !! Tant mieux, tout cela va dans le bon sens : une production locale et artisanale, un travail qui respecte les hommes et la planète… tout ce qu’on aime chez Marseille Vert !! Et avec une ambassadrice comme Elisabeth Pierre, les brasseries industrielles n’ont plus qu’à bien se tenir.

lepotiron.fr : plateforme pour troc de légumes

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C’est Luc Page installé à Rheu, près de Rennes, qui a eu cette bonne idée : un passionné de jardin qui entretient quotidiennement son potager et nourrit sa famille avec, mais les surplus qu’il avait quelquefois lui ont donné envie de les offrir ou de les échanger avec d’autres jardiniers… et le potiron était né ☺ « Nous entretenons des relations très amicales entre jardiniers, nous aimons nous faire visiter nos jardins et échanger nos légumes et astuces » explique-t-il. Mais la plateforme n’est pas réservée aux jardiniers, elle permet de mettre en relations aussi les particuliers avec les jardiniers. Le but c’est d’éviter que le surnombre soit jeté ou parte au compost car de fait, la plupart des fruits et légumes poussent tous en même temps et lorsque les productions dépassent la consommation familiale, certains jardiniers qui ne souhaitent ni congeler ni conserver peuvent ainsi écouler leur récolte en échangeant contre d’autres produits. Ainsi une personne a trop de pommes dans son jardin et peut échanger une partie contre les blettes du jardin d’un voisin !! C’est simple mais il fallait y penser, comme toujours… « Outre le troc de fruits et légumes, le site permet aux utilisateurs de consommer local, d’échanger des savoir-faire et des petits secrets de jardin » précise le fondateur. Mais c’est aussi tout simplement un formidable facilitateur de rencontres autour de la nourriture, de la terre, de l’agriculture, de la vie quoi !… Le site est pour l’instant totalement gratuit et les professionnels peuvent aussi vendre leur production (à des prix du coup super intéressants). Lancée en mars de cette année, la plateforme compte presque déjà 580 jardins dans toute la France, un chiffre qui ne cesse d’augmenter !!

www.lepotiron.fr