Author archives: Agnès Olive

Nager virtuellement avec des dauphins, une vraie thérapie

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On sait que nager avec des dauphins fait énormément de bien et soigne de nombreuses maladies psychologiques et/ou psychomotrices mais il n’est pas toujours évident pour tout le monde de pouvoir se retrouver quelque part pour nager avec les princes bleus des océans… Qu’à cela ne tienne ! Marijke Sjollema et son mari Benno Brada ont créé l’Association Dolphin Swim Club aux Pays-Bas : il s’agit de lunettes de réalité virtuelle qui permettent de visionner des films sur les dauphins tout en nageant en piscine et on s’y croirait… Ainsi des personnes en situation de handicap ont pu tester cette nouveauté : en se baignant dans une piscine tout à fait banale, ils ont pu voir passer soudain sous leurs yeux des dauphins, lents, gracieux… et virtuels. Ces animaux ont de tels pouvoirs apaisants pour nous, que même irréels, ils ont des vertus thérapeutiques ! C’est en 1993 que pour la première fois Marijke, cette artiste néerlandaise, qui plongeait au Mexique, s’est retrouvée avec un dauphin. Ça a été le coup de foudre. Depuis le couple a dévoué son temps libre, son énergie et ses ressources personnelles à cette passion pour les dauphins, avec une mission : permettre aux gens de connaître, eux aussi, la magie de ces rencontres. Leur premier projet de film sur les dauphins à visionner avec des lunettes de réalité virtuelle remonte à fin 2015, puis en octobre 2017, ils ont franchi une nouvelle étape en créant un système permettant de visionner le film dans l’eau, grâce à des lunettes de plongée auxquelles est fixé un smartphone dans un boîtier étanche, imprimé en 3 D avec du plastique recyclé. Lunettes de caoutchouc scotchées sur le visage et tuba en bouche, les nageurs peuvent observer, où qu’ils regardent de grands dauphins tournoyer tout autour d’eux, tout en se laissant flotter dans l’eau chaude de la piscine, comme s’ils étaient aux Caraïbes ! Bercés par une musique aquatique, ils sont plongés dans un monde sensoriel bien réel même si les dauphins sont totalement virtuels ! Et les premiers résultats sont bluffants… En plus ça évite les plongées thérapeutiques pour lesquelles les dauphins sont en captivité ! On en veut dans toutes les piscines municipales 😉

La première Journée méditerranéenne de l’air a eu lieu à Marseille

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On se réveille ?!!! C’est bien ☺ Marseille vient d’accueillir la toute première Journée méditerranéenne de l’air et on a envie de dire : « C’est pas trop tôt » !! On sait depuis longtemps que la ville de Marseille, comme d’autres villes portuaires, souffre d’une pollution inquiétante à cause du trafic maritime. Une bonne nouvelle donc cette Journée organisée par Air PACA et Qualitair Corse (organismes indépendants de surveillance et de qualité de l’air) qui a eu lieu ce 14 novembre avec les institutionnels, les politiques et tous les acteurs portuaires et maritimes, armateurs et industriels compris, et qui a posé pas mal de questions. Quels sont les niveaux de pollution autour des ports observés par Air PACA et Qualitair Corse ? Quels sont les impacts réels, notamment pour les riverains ? Quelles sont les solutions proposées, que ce soit à l’échelle d’une zone maritime, d’une ville ou d’un quartier ? Comment mettre en place des actions fortes pour conjuguer de manière cohérente l’attractivité économique et touristique du territoire avec la qualité de vie de chacun ? D’abord une bonne nouvelle : il y a une diminution nette des émissions de soufre dans le port de Marseille (-40 % entre 2010 et 2016), en revanche reste le gros problème des particules en suspension, ces « matières solides aux impacts catastrophiques sur la santé »… La pollution liée à l’activité maritime et portuaire dans une ville comme Marseille représente environ 30 % de la pollution de la ville : c’est beaucoup. Alors quelles sont les solutions ? Elles sont nombreuses (et certaines déjà utilisées ailleurs, et passeront forcément par une règlementation) : il suffit par exemple d’utiliser de nouveaux carburants moins polluants (mais plus coûteux…) ou bien des fibres de « scrubbers » : ce sont des filtres à fumée déposés dans les cheminées (seulement 15 % de la flotte totale de croisières au monde en est munie aujourd’hui…). Encore une bonne nouvelle : lors de cette Journée le Grand Port Maritime s’est engagé à mettre en place dès juillet une prime sous forme de réduction des droits de port (jusqu’à 10 %) pour récompenser les armateurs vertueux et inciter les autres à s’y mettre… Donc des solutions sont possibles… Bref on se réveille mais on n’est pas encore tout à fait bien réveillés… Et pourtant il y a urgence : quand on voit les chiffres des maladies dues à la pollution aux particules fines parmi les habitants proches du Port Maritime! Dernièrement l’association France Nature Environnement a alerté la France entière : « Marseille asphyxiée par ses bateaux de croisières »…

Les poissons éprouvent des sentiments !

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On le sait depuis longtemps que les mammifères sont des êtres sensibles qui éprouvent des sentiments et des émotions exactement comme les humains mais les poissons… on savait pas !! Eh bien oui, c’est maintenant prouvé, les poissons « ressentent ». Des chercheurs ont identifié chez des daurades des signes biologiques prouvant qu’elles éprouvaient des sentiments. Pour cela ils ont soumis 96 daurades à des entraînements puis à des tests sur une période de 15 jours, selon le système traditionnel de récompense pour les unes et de punition pour les autres. L’idée était de comparer leurs réactions physiologiques à celles d’animaux dont on a déjà identifié la présence de sentiments à travers un ensemble de signaux biologiques et dont on sait par des études antérieures qu’ils reflètent un état émotionnel chez les animaux : comportements de fuite ou comportements sociaux (en interaction avec leurs congénères), ou encore taux de cortisol dans le sang (hormone de stress). Les scientifiques se sont appuyés sur un modèle animal connu du « sentiment », déjà validé expérimentalement, qui associe les sentiments positifs à l’activation de certaines régions cérébrales spécifiques. Il fallait donc vérifier que chez les poissons ces zones (ou leur équivalent) présentaient le même type d’activité. En particulier, les chercheurs ont choisi quatre gènes qui s’activent dans ces régions quand l’animal éprouve un sentiment positif : en mesurant le taux d’activation de ces gènes (après sacrifice de l’animal), on sait si ces zones ont été sollicitées. L’entraînement de 12 jours a consisté à habituer les poissons, par groupes séparés, à associer un signal lumineux à la délivrance de nourriture (pour un des groupes) ou à l’enfermement dans un filet pendant 5 secondes (pour un autre groupe). Puis les chercheurs ont procédé à 3 jours de tests où ils soumettaient les poissons à ce stimulus lumineux qui pour les uns représentaient la nourriture et pour les autres, le calvaire ! Ils ont alors pu vérifier que le mécanisme cérébral et physiologique de ces poissons ressemble exactement à celui des espèces « à sentiments prouvés » comme les primates, les chiens ou les hommes ☺ Après des millénaires de dénigrement, la souffrance et surtout la sensibilité animales commencent à être reconnues… comme dit le célébrissime dicton « mieux vaut tard que jamais » mais on a envie que ça aille vite maintenant !!!

Chefchaouen : ville bleue ou verte ?

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Dans le Nord du Maroc, la petite ville de Chefchaouen, dite « la ville bleue », une œuvre d’art en elle-même, un petit bijou accroché à un flanc de montagne, se veut aussi un modèle en matière de développement durable ! L’initiative d’engagement écolo s’inscrit dans un vaste programme lancé par cette ville touristique de 45 000 habitants, très prisée par les visiteurs étrangers pour ses maisons et rues pittoresques dans tous les tons de bleu et aussi par les fumeurs de cannabis (toujours dans les bons plans décidément ☺) ! C’est en avril 2010 que le Conseil municipal a voté à l’unanimité une décision visant à faire de Chefchaouen une ville écolo et durable explique le maire Mohamed Sefiani : « Ce n’est pas encore une ville écologique mais elle a la volonté de le devenir par un engament politique local et des actions concrètes. Nous sommes en phase de transition. Au niveau marocain et africain, nous sommes très en avance dans le domaine ». On y voit des agents municipaux circuler en vélo électrique, sur les hauteurs de la ville une piscine municipale fraîchement inaugurée a été équipée d’installations solaires comme d’autre sites, à proximité se trouve un « Centre d’écologie » construit à partir de conteneurs recyclés où sont pilotés les projets « verts » de la ville financés principalement par l’Union européenne. Dans ce lieu on trouve aussi un « centre info-énergie » qui sensibilise les consommateurs aux économies d’énergie, tant les particuliers que les entreprises. Mosquées vertes, parcs solaires et éoliens, bus électriques, interdiction des sacs plastique… le Maroc a récemment lancé plusieurs projets respectueux de l’environnement et met régulièrement en avant sa stratégie volontariste en matière d’énergies vertes. Est-ce depuis que le pays a accueilli l’année dernière la COP 22 à Marrakech ? En tout cas il semble naître une bonne volonté… dont on va avoir bien besoin… il reste tant à faire… Allez au boulot, c’est tellement beau !!

Ecosapin : pour un Noël joyeux et écolo

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Chaque année en France ce sont 5 millions de sapins qui sont jetés après les fêtes de Noël !! Une situation qui n’est plus possible de nos jours… Aussi pour ce prochain Noël ce serait bien de changer un peu nos habitudes… Ecosapin est une start-up fondée par Nans Benoît et basée à Marseille dans le quartier de Mazargues qui propose de vous livrer votre sapin de Noël planté, donc vivant, à votre domicile pour ensuite revenir le chercher après les fêtes et le replanter !! Mais quelle bonne idée ! Les clients peuvent choisir la date de livraison (entre le 25 novembre et le 21 décembre, soir et week-end compris) et différentes tailles et prix sont proposés. Des kits de décoration peuvent également être loués pour ne rien gaspiller, ne rien acheter. Une fois les festivités terminées, au mois de janvier, quand vous voulez, Ecosapin récupère l’arbre directement chez vous pour qu’il retourne parmi les siens et retrouve son milieu naturel, débute alors pour lui une seconde vie en terre pleine. Les sapins choisis avec le plus grand soin sont d’une très belle qualité : ce sont des Nordmann Fraseri beaucoup plus robustes en pot que les traditionnels Nordmann. Un service « clef en main » très pratique surtout quand on est en appartement !! Bien sûr le prix est un peu plus élevé que le traditionnel sapin « jetable » mais c’est tellement plus joyeux de savoir qu’on n’a pas abattu un arbre et qu’on a un peu de forêt vivante dans son salon pour les fêtes de fin d’année qu’on aurait bien tord de s’en priver !! Et c’est un beau cadeau de Noël à la planète 🙂

www.ecosapin.fr

Miramas : Cap sur le Zéro Déchet !

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Et si Miramas, cette petite ville de 25 000 habitants, située dans les Bouches-du-Rhône à égale distance entre Marseille et Avignon devenait un exemple pour toute la France ? En 2015 la commune, sous l’impulsion de la municipalité et de son maire Frédéric Vigouroux, s’est lancée dans une démarche « Zéro déchet, zéro gaspillage » : d’une part limiter au maximum les gaspillages et les déchets, d’autre part réemployer et valoriser localement les déchets appréhendés comme une nouvelle matière première en développement une économie circulaire. Ainsi la ville a été désignée par l’Etat et l’Agence de l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie comme Ville Pilote Nationale (2 villes seulement pour toute la France !!) et depuis c’est tout un territoire qui tente de réinventer son économie, de valoriser de nouveaux métiers et d’inspirer de meilleurs comportements éco-citoyens. Et tout le monde s’y est mis !! On voit bien que les miramasséens se sont emparés du projet pour faire bouger les lignes : nombreux sont les commerçants, chefs d’entreprises, familles, responsables associatifs ou scolaires qui ont bousculé les habitudes de la ville. Et c’est du 100 % gagnant (comme souvent avec l’écologie) : une démarche fédératrice et valorisante pour les citoyens, une économie locale boostée avec des emplois créés ou réorientés, des associations engagées, des agents municipaux sensibilisés, des scolaires qui ont pris pleinement conscience des enjeux… et bien sûr la planète qui se porte mieux ☺ Et 2017 est une année importante qui marque un tournant pour son travail sur le « Zéro Déchet » car après s’être inspirée de nombreux territoires en France et à l’étranger, Miramas souhaite aujourd’hui partager son expérience et le modèle qui a été conçu depuis 2 ans. Aussi dans le cadre de la « Semaine européenne de la réduction des déchets », la ville accueillera du 23 ou 25 novembre un événement inédit : « Les Rencontres internationales du Zéro Déchet ». Trois journées pour informer, sensibiliser et diffuser les bonnes pratiques parce qu’on sait que tout passe par l’éducation. « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » nous a dit le grand Nelson Mandela. Bravo à Miramas de montrer le chemin du changement…

L’Irlande interdit les animaux sauvages dans les cirques

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On avance !! Enfin pas tous… mais on avance quand même ☺ L’Irlande vient d’interdire définitivement les animaux sauvages dans les cirques !! En vertu de la loi sur le bien-être animal de 2013, les cirques ne pourront plus travailler avec des animaux sauvages à partir du 1er janvier 2018. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le 42ème pays à bannir totalement ou partiellement ces pratiques et le 20ème au sein de l’Union européenne. Le ministre irlandais de l’agriculture qui a pris cette décision Mickael Creed, a expliqué : « Il s’agit de l’opinion générale du grand public et d’un point de vue que je suis heureux d’appuyer » en soulignant « un choix progressiste qui démontre notre engagement envers le bien être animal ». L’Association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), la première ONG de défense des animaux a applaudi cette décision : selon elle « le gouvernement irlandais l’a bien compris, les mœurs ont changé et le public comprend qu’il est immoral d’enfermer et d’exploiter des individus sensibles et intelligents ». Selon l’association française Code Animal, seuls 20 des pays sur les 42 précités ont pris des mesures d’interdiction totale, les autres ayant pris des mesures d’interdiction partielle. Aux Etats-Unis comme au Canada ou en Espagne, on retrouve des limitations seulement géographiques, alors que d’autres pays tels que la République tchèque ou la Pologne ont cantonné leurs interdictions à certaines espèces… Mais les pionniers en la matière sont les pays nordiques (comme souvent !) : la Suède en tête a interdit le recours aux animaux sauvages dès 1988, le Danemark en 1991, la Finlande en 1996, la Lettonie en 2000… le mouvement s’accélère ces dernières années. Pour la seule année 2017, outre l’Irlande, plusieurs pays ont adopté des interdictions : le Guatemala, la Roumanie et dernièrement l’Italie. Et la France ? Il paraît qu’on réfléchit… Nicolas Hulot avait annoncé début août son intention de créer un groupe de réflexion sur le bien-être animal. Mais de plus en plus de communes françaises (62 !) ont déjà pris l’initiative d’interdire par arrêtés sur leur sol les spectacles utilisant des animaux sauvages. Alors qu’est-ce qu’on attend ?! Allô Nicolas ???

Les Anges Gardins de l’alimentation

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On savait bien que les Anges étaient partout… et surtout là où on a besoin d’eux !! Dans l’alimentation en l’occurrence ! Les Anges Gardins c’est le nom d’une association, située à Vieille-Eglise dans le département du Pas-de-Calais, qui travaillent à aider les plus défavorisés autour de l’alimentation. L’association œuvre autant dans l’insertion que dans l’éducation à toutes les nouvelles pratiques sociales liées à ce domaine. Ainsi ils favorisent l’accès aux savoir-faire en matière d’autoproduction vivrière et culinaire avec la mise à disposition de manuels sur le jardinage, la cuisine sans moyens, le bien-vivre alimentaire, ils organisent des ateliers de consommation responsable et le plus important peut-être des ateliers d’insertion pour des personnes sans emploi dans les domaines du maraîchage, du conditionnement et de livraison de fruite et légumes bio… Retrouver un travail dans l’agriculture de proximité est beaucoup plus valorisant que n’importe quoi : on sait que la rapport à la terre (comme celui aux animaux) nous relie à notre humanité aussi ! Ils programment des chantiers participatifs autour de la permaculture, de l’agroforesterie, du lombri-compostage, de l’apiculture… Puisque notre modèle agricole doit être complètement repensé, il peut être la solution de vie et de travail pour des individus de la société civile qui ne sont pas forcément d’origine agricole, ni du monde rural. Aujourd’hui la nouvelle agriculture écolo devrait pouvoir ouvrir la porte à nombre de gens que les villes ont jeté dans la rue ou presque… Parce que l’alimentation peut aussi faire sortir les gens de la précarité, leur redonner confiance, les resociabiliser… Dernièrement les Anges Gardins ont inauguré une micro-ferme ce qui leur permet de vendre leurs paniers locaux de saison et bio en employant encore plus de personnes en insertion et ils ont même ouvert leur restaurant : La Table de Cocagne !! L’écologie, l’agriculture, la terre, le bio, comme outil d’insertion… c’est tellement évident !! Mais encore fallait-il le faire : merci la terre nourricière et merci les Anges Gardins ☺

#5MinuteBeachCleanUp

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5 minutes pour avoir une plage propre !! Décidément le Costa Rica est le pays le plus créateur, inventif et exemplaire en matière de protection de l’environnement. Cette fois c’est Carolina Sevilla qui a lancé depuis là-bas un mouvement mondial de nettoyage des plages… et ça marche ! La pollution des océans une catastrophe écologique qui nous concerne tous et nous pouvons tous à notre petit niveau faire quelque chose. « Soit le changement que tu veux voir dans le monde » disait Gandhi. On veut voir des plages propres ? On les nettoie chacun dans son coin et puis on partage… On connaissait le principe pour ramasser les déchets sauvages en ville (donc avant qu’ils arrivent en mer) avec 1 Déchet par Jour initié par le marseillais Edmund Platt dont nous avons maintes fois parlé chez Marseille Vert, Carolina a mis en place le même système mais sur les plages. Le principe : quand vous êtes sur une plage, n’importe où, à n’importe quelle saison, vous ramasser les déchets que vous trouvez pendant 5 minutes puis vous photographiez votre ramassage avant de la partager sur les réseaux sociaux accompagné du hastag dédié au projet : #5MinuteBeachCleanUp. C’est simple et efficace !! Carolina est une ancienne diplomate new-yorkaise passionnée d’écologie et partie s’installer au Costa Rica pour vivre plus près de la nature. Mais même dans ce pays si engagé dans la protection de l’environnement, les déchets en plastique charriés par les vagues viennent s’échouer sur les belles plages. Refusant cette pollution comme une fatalité, la jeune femme a lancé ce défi et elle explique: « Les gens m’envoient des photos du monde entier ! Lorsqu’on va à la plage, on y passe au moins deux heures, que représentent 5 minutes sur deux heures » ? Aujourd’hui Carolina a même le projet de travailler avec une entreprise qui transforme le plastique récupéré dans les océans en fibre textile… comme ça même plus besoin de jeter ce qu’on récupère, on le recycle. Bravo !! On s’y met tous : 5 minutes sur nos plages (été comme hiver) et photo ☺

Les Fées aux pissenlits de Robin Wight

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Chez Marseille Vert on adore les artistes qui travaillent avec la nature !! On en a découvert un très atypique ☺ Incroyables sculptures… Des fées qui errent dans un jardin avec des pissenlits… Elles sont en métal en plus… un matériau solide et durable que tout oppose à la fleur éphémère, poétique et si légère qu’est le pissenlit !! Le résultat est tout simplement fantastique au sens propre du terme. Les fées en fil de fer galvanisé ou inoxydable semblent danser dans les airs, habiter dans la nature, s’accrocher aux arbres, lutter contre les éléments ou s’envoler avec les fleurs dont les pistils pourtant en fil de fer volent au vent… Robin Wight est un artiste britannique qui habite près de Alton Towers dans la région du Staffordshire au Royaume-Uni. Il s’implique totalement dans la réalisation de toutes ses sculptures qui sont faites sur mesure, et sur commande, et certaines ont même été exposées aux Trentham Gardens. Il crée ses petites fées à partir d’un squelette de fil de fer dans lequel il incorpore un cœur en pierre gravé. C’est d’autant plus beau que sur grand nombre de photos le soleil illumine les œuvres dans des jeux de lumière féériques. L’artiste dit s’inspirer d’une rencontre inexplicable dans sa vie… Aurait-il croisé une fée, une vraie, dans un jardin anglais ?