Author archives: Agnès Olive

Les plantes aussi ont une dignité pour les Suisses !

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Bravo les petits Suisses ☺ Ils ont été les premiers à reconnaître l’animal comme un être vivant doué de sensibilité, ils sont également les premiers à instaurer un statut juridique des végétaux en tant qu’organismes sensibles. Comme les animaux, les plantes ont une dignité et une valeur morale : c’est ce qu’affirme le Commission fédérale d’éthique pour le génie génétique dans le domaine non humain (CENH). « Si les plantes et les animaux n’ont pas suivi la même évolution, les différences biologiques qui les distinguent sont cependant beaucoup moins grandes qu’il n’y paraît » explique Jürg Stöcklin, enseignant en botanique à l’Université de Bâle et chargé par la CENH d’illustrer les spécificités scientifiques du monde végétal. « Bien sûr les plantes sont sédentaires, leur système de nutrition et de croissance se distingue des nôtres, elles se reproduisent différemment et souvent par le biais du clonage. Ceci n’empêchez pas que leurs liens de parenté avec les animaux sont, aujourd’hui encore, très importants, tant pour leur structure que pour les processus et la complexité de leurs cellules » rappelle le chercheur. Les plantes ne sont pas munies d’un système nerveux comme le nôtre et, jusqu’à présent, on les considérait comme des organismes autonomes et passifs. En réalité, elles disposent d’une capacité perceptive ultrasensible et interagissent de manière complexe avec les signaux extérieurs. On sait maintenant qu’elles sont à même de réagir à la lumière, aux stimulations mécaniques et même au stress ressenti par d’autres plantes ! Le spécialiste estime aussi que d’un point de vue strictement biologique, mais aussi parce que nos connaissances du monde végétal sont encore limitées, l’unicité du règne animal ne peut pas être considérée comme supérieure à celle des végétaux. Dorénavant selon le CENH les organismes végétaux ne doivent pas uniquement être protégés en tant que valeur instrumentale (leur utilité pour l’homme), les plantes doivent aussi faire l’objet d’un respect moral en tant « qu’organismes individuels doués d’intérêts propres » et c’est là la grande nouveauté ! Pour les experts en matière d’éthique, tout être humain peut posséder des plantes et les utiliser pour satisfaire ses besoins, dont l’alimentation, par contre nul n’est autorisé du point de vue moral, et sans justification valable, à traiter de façon arbitraire ou en endommager une plante, de manière à en empêcher la croissance ou à compromettre ses chances de reproduction. Et des lois applicables vont bientôt suivre !!

Nicolas Lemonnier, joggeur écolo

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On connaissait « 1 Déchet par Jour » à Marseille : on ramasse les déchets avec Eddie, notre anglais marseillais préféré, en marchant dans la rue, eh bien voilà la même application pour les runners !! Nicolas Lemonnier, ostéopathe nantais de 35 ans, a créé un groupe sur les réseaux sociaux « Run Eco Team » qui concilie course à pied et écologie : les membres du groupe s’engagent à ramasser les déchets sauvages lors de leur parcours, à faire des selfies et à les poster, l’application quant à elle compte les kilos de déchets ramassés ! Depuis janvier 2016 Nicolas a réussi à rassembler plus de 20 000 personnes réparties dans plus de 104 pays autour de ce projet. L’incroyable c’est qu’un beau jour, Nicolas reçoit un appel d’une collaboratrice de Marck Zuckerberg qui lui explique que le fondateur de Facebook a repéré son initiative et qu’il veut la soutenir !!! Lier le running et le nettoyage des rues lui paraît une excellent idée ☺ Nicolas a d’abord cru a une grosse blague mais il s’est avéré que c’était vrai et bien vrai : la preuve c’est qu’il a été invité à Palo Alto en Californie au siège de Facebook… Comment courir en transportant des sacs de déchets ? Pas de problème répond le breton : « On a créé des petits sacs filets très légers, lavables et réutilisables que l’on distribue à nos membres et à tous ceux qui participent à nos évènements ». Depuis la médiatisation orchestrée par Facebook, plusieurs grands sportifs et autres « stars » ont rejoint le mouvement pour le soutenir. Aujourd’hui le nouveau défi du joggeur est de convaincre Emmanuel Macron de courir avec lui pour l’environnement ! Alors Président, cap ???

Le plastique de demain est arrivé !

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Biodégradable, sain et ultra-résistant : l’entreprise israélienne Tipa a inventé le plastique du futur !! A quoi bon s’en passer si on arrive à en fabriquer un complètement écolo ? C’est un matériau qui a vraiment l’aspect, la texture, la transparence et la résistance du plastique (pas comme certaines matières qui sont un peu « limite » quelquefois)… Pour Daphna Nissenbaum, la fondatrice de la start-up : « Prenons une orange. Vous mangez le contenu de l’orange, puis la pelure peut être mise au compostage. Le but était de créer un emballage qui se comporte exactement de la même manière ». Inspiré directement du processus naturel de décomposition, un paquet de café ou de bonbons peut donc fertiliser la terre et faire pousser fleurs et légumes. « Les polymères que nous utilisons se décomposent en parties minuscules qui sont ensuite mangées par les bactéries ; les bactéries créent le compost et les emballages deviennent donc une ressource » ajoute-t-elle. L’emballage écolo capable de disparaître en moins de 6 mois a, paraît-il, les mêmes atouts que le plastique, il préserve aussi bien la nourriture. A l’origine l’idée a germé dans la tête de Daphna suite aux interrogations de l’un de ses enfants sur la nocivité du plastique pour la planète : « en plus de mettre des centaines d’années à disparaître, le plastique est omniprésent dans les voitures, l’électronique, la nourriture, la médecine »… Il fallait alors imaginer une autre fin de vie pour les emballages que celle de la décharge, et trouver une solution pour qu’il y ait moins de plastique dans la mer que ce qui est hélas prévu !! Dans un monde parfait, on n’utilisera sans doute plus de plastique mais en attendant ce monde idéal… Tipa propose une solution alternative immédiate très intéressante ☺

Dale Chihuly : le verre plus beau que nature

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Dale Chihuly est né à Tacoma dans l’Etat de Washington aux Etats-Unis en 1941. C’est un artiste de verre, connu et reconnu pour ses œuvres soufflées à la main et ses installations monumentales. Il a d’abord étudié la sculpture et le verre soufflé à l’Université du Wisconsin puis à Rhode Island School of design où il va créer plus tard sa propre formation en verrerie. En 1971 Dale retourne à Washington pour co-fonder la Pilchuck Glass School dans laquelle il développe une approche groupée de ses sculptures. Il travaille avec plusieurs assistants pour former une œuvre, ce qui lui permet de créer des pièces à grande échelle qui couvrent de grands environnements architecturaux. Une approche qui va s’avérer indispensable car suite à un grave accident de voiture il perd un œil, puis un autre accident de surf va lui enlever l’usage d’un bras et l’artiste ne peut plus souffler le verre sans ses assistants… Ses plus petites œuvres s’inspirent beaucoup de la vie aquatique alors que ses ouvres géantes évoquent aussi toujours des phénomènes naturels comme les jardins, les cascades, les récifs coralliens ou les forêts. Le sculpteur incorpore des formes ondulées et nervurées, explore des lignes, des formes et travaille la luminosité intérieure comme extérieure à travers des couleurs vives et chatoyantes qu’on adore ☺ Ses installations publiques se trouvent un peu partout dans le monde et l’artiste a reçu de nombreuses récompenses bien méritées : c’est presque plus beau que nature !!

Jellyfishbot, un robot pour laver le port

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C’est la start-up aubagnaise Iadys qui a inventé un nouvel engin aspirant pour les ports, comme un aspirateur d’appartement qui avance tout seul, mais de mer ! Docteur en robotique et amoureux de la mer, Nicolas Carlési, 31 ans, travaille depuis plusieurs mois sur la mise au point d’un robot destiné à récupérer les macro-déchets et hydrocarbures à la surface des plans d’eau. Contraction de « jellyfish » (méduse en français) et de « robot », le premier prototype de cette machine astucieuse à été mise en service dernièrement, quelques jours avant le concours d’innovations « Sardine Trophy » dont il était l’un des finalistes. Nicolas et son associé Ronald Loschmann sont installés dans la pépinière d’entreprises de Napollon, près d’Aubagne : « Plongeur et amateur de voile, j’ai toujours été frappé par la quantité de déchets qu’on pouvait trouver en mer, explique-t-il, j’ai donc voulu concevoir un petit robot simple d’usage, peu coûteux, léger… ». Jusqu’à présent il y a deux méthodes pour nettoyer : l’épuisette (limitée et épuisante !!) ou les grosses machines très coûteuses et difficiles d’utilisation. Le robot lui est petit et léger : il ne pèse que 10 kg sans la batterie, il est radiocommandé jusqu’à 400 mètres de distance et avec ses 3 petits moteurs électriques, il se faufile partout, entre les pontons, et peut capturer jusqu’à 80 litres de macro-déchets dans un filet jetable. Il récupère aussi huile et gasoil flottant à la surface de l’eau si on l’équipe de la lingette absorbante, elle aussi jetable. Pour l’instant le robot est toujours en phase de semi-industrialisation et en recherche de fonds supplémentaires et de partenaires mais le démonstrateur a très bien fonctionné donc tout laisse à penser que Jellyfishbot sera commercialisé au printemps 2018 ☺

Le Jardin de Karine, un havre de paix pour les animaux

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C’est en plein cœur du Var, dans le quartier de Mauvéou à La Seyne, que Karine Poirier a fait de son jardin un havre de paix pour les animaux. A la suite d’un drame familial dans cette demeure, l’écrivaine dramaturge veut redonner vie à ce magnifique lieu et pense d’abord à créer une maison d’artistes, mais elle s’aperçoit vite que cela risque d’être très lourd à gérer… Puis le hasard (qui n’existe pas) va lui envoyer un oiseau tout paralysé, Riri, dans son jardin et alors qu’elle a encore la tête dans son art, dans son théâtre, et c’est lui qui va lui apprendre à regarder autrement le monde. C’est grâce à cet oiseau qu’elle décide de consacrer tout son jardin à eux et à leur épanouissement. Au départ labellisé LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), elle va finalement se séparer de l’association et continuer son travail pour la planète toute seule, car elle a eu de nombreux ennuis avec le voisinage et n’a pas toujours été soutenue comme elle aurait aimé l’être. Créer un refuge à la biodiversité sur son lopin de terre n’est pas toujours du goût des voisins… tant pis pour eux, c’est leur problème !! Que cela ne décourage surtout pas cette amoureuse de la nature ☺ Elle s’occupe de soigner les oiseaux en liberté mais pas que… car il y a beaucoup d’autres animaux aujourd’hui chez elle ; c’est tout un écosystème qui est réapparu, un véritable paradis pour les bêtes, toutes les bêtes : « L’idée c’est d’entretenir son jardin, mais pas d’en faire un musée, explique-t-elle, laisser les feuilles au sol par exemple, ne pas enlever les toiles d’araignées… il n’y a pas de pesticides, ni d’engrais, l’herbe est coupée à la main et aujourd’hui j’ai des dizaines de petits invités »… Hérissons, tortues, crapauds, insectes en tout genre, vivent avec les rouges-gorges, roitelets, bergeronnettes, chardonnerets, pinsons, verdiers, pigeons et même goélands… tous ont compris, surtout les oiseaux malades et affaiblis qui arrivent ici spontanément, que dans cette maison ils seront soignés, aimés et protégés tout en restant en liberté ! Actuellement, avec la mairie et le concours des Colibris, ils sont en train de concrétiser un projet de visite de groupes d’enfants au jardin. Pour que Karine puisse transmettre les bons gestes, le respect de la biodiversité et l’amour des animaux. Mère Nature vous remercie ☺

La tasse de café fabriquée avec le marc !

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On n’arrête pas d’inventer dans le recyclage et l’économie circulaire… On avait déjà parler chez Marseille Vert des Champignons de Marseille fabriqués à partir de marc de café… eh bien maintenant on fait carrément des tasses et des gobelets : vous allez pouvoir boire votre café dans un récipient fait à parti des restes de ce même café !!! C’est une invention allemande à Berlin, l’entreprise Kaffeeform, qui a décidé de transformer des déchets en matière première. Le marc de café était déjà connu pour ses multiples propriétés, notamment pour l’engrais mais aussi comme répulsif contre les insectes ou encore comme solutions pour lutter contre les mauvaises odeurs, mais on ne savait pas qu’on pouvait aussi le transformer pour en faire des objets. La start-up allie au marc de la résine naturelle et des particules de bois issues de forêts gérées de façon durable pour obtenir la matière nécessaire. Cette idée est née en 2009 dans l’esprit de Julian Lechner qui dirige l’entreprise berlinoise, alors qu’il étudiait le design dans la ville de Bolzano en Italie, la pays du café : « Nous buvions tout le temps du café à l’Université. Avant les ours, après les cours, lorsque nous nous retrouvions au café. Je me suis alors demandé où finissait tout ce marc de café » raconte l’entrepreneur. Il aura fallu cinq ans d’expérimentations pour parvenir à un matériau léger, solide et qui ne contient aucuns perturbateurs endocriniens. Pour la fabrication des tasses Kaffeeform travaille avec une association qui s’occupe d’insertion professionnelle de personnes handicapées. Chaque jour l’entreprise fait le tour des cafés de Berlin pour récupérer le marc puis l’apporte au siège de l’association. Là, la matière est séchée dans un four puis emballée dans des sacs de 400 kg par les employés de l’association. Ensuite cette matière sera mélangée à la résine et au bois avant d’être compressée et moulée. Bientôt en vente sur Internet !! En plus c’est super beau et cerise sur le gâteau : les produits peuvent passer au lave-vaisselle ☺

Tous à la permaculture avec Greenastic !

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La start-up Greenastic vient de lancer la première application pour aider les particuliers à cultiver leur petit lopin de terre en permaculture ! Pour ceux qui vivraient sur une autre planète et ne sauraient toujours pas ce qu’est la permaculture (oui car aujourd’hui c’est archi connu sauf le logiciel orthographique de Word qui continue à souligner en rouge !!!) : il s’agit d’un mode de potager inspiré du fonctionnement naturel des écosystèmes végétaux qui permet de concevoir des cultures auto-suffisantes tout en respectant la biodiversité. En pratique cela permet de créer un espace de culture faisant interagir différentes espèces entres elles, animales ou végétales et même minérales, c’est ce que la nature fait tout « naturellement » !! Concrètement comment cela se passe avec cette nouvelle application ? Après s’être connecté, il vous suffit de dessiner votre terrain directement sur Google Map ; votre jardin, terrasse ou même balcon sont ensuite directement modélisés. Il vous faut ensuite indiquer la nature d votre sol, l’exposition et les conditions de votre jardin et choisir les légumes et fleurs que vous désirer cultiver. L’algorithme de la jardinerie en ligne vous indiquera alors les meilleures interactions de plantes possible et celles à éviter, et tant pis si c’était votre choix, il faudra changer car c’est le principe de la permaculture : c’est la nature qui décide pas l’homme ☺ Ainsi les tomates apprécient la compagnie de l’ail mais préfèrent rester à distance des épinards alors que les fraises poussent mieux près d’un pied de basilic… vous pouvez aussi bien sûr commander vos graines bio sur le site et une fois livrées, il ne vous reste plus qu’à planter au bon moment et au bon endroit et à attendre de récolter vos légumes garantis sans pesticides !! On peut tous se mettre à la permaculture avec Greenastic, avec juste un bout de terre…

Alain Gachet, sourcier dans le désert

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Alain Gachet est un géologue français de 65 ans qui travaille dans l’ombre depuis longtemps… mais dernièrement il s’est vu remettre la Légion d’honneur, sacré « Inventeur de l’année » par la Space Foundation ! Il faut dire qu’il a créé un procédé permettant de détecter les nappes d’eau les plus profondes et en plein désert… Au départ Alain était spécialisé dans la recherche de gisements de matières premières et de pétrole. Il a travaillé longtemps pour une firme pétrolière mais en 1996, en désaccord avec la politique de l’entreprise, il démissionne. Il est successivement chercheur d’or au Mali, de diamants en République démocratique du Congo, ou encore archéologue sur les traces du tombeau d’Hérode en Israël… Jusqu’en 2002 où dans le désert libyen, le géologue détecte grâce à des échos radars, une gigantesque fuite d’eau. Il découvre alors que la technologie spatiale pourrait lui permettre de trouver de l’eau enfouie profondément dans les sols… l’ingénieur crée alors un système qui réunit satellites, données géologiques, gravimétriques, topographiques et géophysiques pour permettre de déceler des nappes d’eau souterraines à plus de 80 m sous terre. Il devient alors partenaire des Nations-Unies et du Département américain pour la recherche de l’eau dans les zones post-conflits. En 2004, il utilise pour la première fois son procédé au Darfour, au Tchad et au Soudan. Le Haut-Commissariat aux réfugiés lui donne quatre mois pour sauver 20 000 personnes qui meurent de soif. Lorsque l’au jaillit dans les camps, c’est un moment de pur bonheur. Et en 2013, l’ingénieur français découvre dans le nord du Kenya, enfouis à 300 m de profondeur sous les plaines arides de la Vallée du Rift, quelque 200 milliards de m3 d’eau potable : assez pour subvenir aux besoins de la population pour les 70 prochaines années !! Au cours des 15 dernières années d’explorations dans les zones les plus dangereuses de la planète, son procédé « magique » a fait ses preuves en Afghanistan, en Angola, en Ethiopie, au Togo, au Soudan… il a permis de forer 1700 puits au Darfour et au Tchad… Une sorte de sourcier du désert ☺

Un Baccalauréat écolo au Québec !

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L’Université du Québec en Outaouais (UQO) vient d’annoncer qu’ils offraient dès l’automne 2018 aux lycéens un nouveau Baccalauréat en écologie et environnement, un Bac unique au Québec (et dans le monde ?). C’est le Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur (MEES) qui a confirmé à la direction de l’Université, l’obtention de ce Baccalauréat en trois ans qui comprend de nombreux stages en milieu professionnel. Ce nouveau programme qui sera offert au pavillon Alexandre-Taché, vient renforcer les formations qui étaient déjà offertes par le département des Sciences naturelles de l’UQO. « Il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre Université, confirme le recteur de l’UQO, Denis Harrison, cette réalisation démontre la capacité exceptionnelle de notre équipe d’experts à monter un projet novateur en un très court laps de temps, notamment grâce au financement spécifique accordé à cette fin par le Gouvernement du Québec. Le programme de Baccalauréat en écologie et environnement ouvre maintenant la voie pour la mis en place d’autres programmes portant la signature unique de l’UQO dans le domaine des Sciences naturelles »… Et les professeurs de rajouter, ravis enchantés de cette nouvelle formation de bacheliers, que les opportunités d’emplois seront assez vastes suite à ce type de Bac, pour ceux toutefois qui ne voudraient pas poursuivre ensuite au deuxième cycle universitaire offert par le département des Sciences naturelles de l’UQO, notamment à la Maîtrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers ou à la Maîtrise en biologie. Ce nouveau Bac écolo intègrera les connaissances théoriques sur l’environnement mais aussi beaucoup de pratique avec de nombreux travaux en laboratoires et de sorties sur le terrain. Une solution d’avenir qui aurait tout intérêt à se dupliquer en Europe, pour offrir de réels débouchés aux bacheliers français par exemple, avec toutes les créations d’emplois que vont permettre des domaines comme le développement durable, la protection de l’écosystème, les nouvelles industries du tri, du recyclage, des énergies renouvelables, etc… Allô le Ministère de l’Education Nationale ? Bonjour, pouvons-nous parler avec Monsieur le Ministre Jean-Michel Blanquer s’il vous plaît?…