Author archives: Agnès Olive

Langouët : le village d'Asterix version permaculture

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Le village breton de Langouët ressemble au village d’Asterix ☺ Ses 600 habitants visent une autosuffisance alimentaire pour tout le monde et en permaculture !! Langouët, pionnier en écologie, est engagé déjà depuis longtemps dans une transition écologique : commune zérophyto (sans pesticides) qui nourrit ses enfants dans une cantine 100 % bio, dispose de logements sociaux à très hautes performances écologiques, accueille une pépinière de l’économie sociale et solidaire et produit suffisamment d’énergie renouvelable pour couvrir ses besoins… Aujourd’hui, le prochain objectif c’est de nourrir tous les habitants avec une nourriture saine et locale pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, et ce en faisant appel à la permaculture. Les habitants ont l’ambition de lier l’habitat écologique et la production alimentaire pour que chacun, quels que soient ses moyens, puisse subvenir à ses besoins alimentaires avec des produits sains tout en apportant des bénéfices à l’environnement. Le premier pas vers cet objectif sera de se doter d’une ferme rurale en permaculture à but pédagogique afin d’éveiller les visiteurs à la permaculture en montrant des solutions simples pouvant répondre aux diverses problématiques modernes comme, outre la production alimentaire, la gestion des déchets, le recyclage, le pollution, la gestion de l’eau, etc… Ce projet devra permettre de former, d’informer et d’expérimenter les habitants sur la permaculture. Et pour ce faire, le petit village breton a lancé une campagne de financement participatif sur Collecticity, une plateforme dédiée aux collectivités qui veulent financer leurs projets sans passer par les banques ! Des collectivités plus grandes pourraient bien s’inspirer de ce que font ces petits villages… plus grandes… plus grandes et de plus en plus grandes…

Baptiste Morizot, philosophe du sauvage

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Qu’est-ce que le sauvage sinon le vivant ? Et que devient-il, ce « vivant », avec l’urbanisation de la planète, la biodiversité qui s’efface, les tigres et les éléphants qui disparaissent?… Docteur agrégé et enseignant-chercheur en philosophie à l’Université d’Aix-Marseille, Baptiste Morizot est un philosophe hors du commun qui nourrit sa pensée comme ses écrits d’expériences empiriques magnifiques avec les animaux sauvages. Il est parti sur la piste des ours dans le parc de Yellowstone, des panthères des neiges au Kirghizistan, dans le cœur de l’Asie Centrale, et maintenant du loup en pleine Lozère… En compagnie d’un trappeur, le chercheur est allé à la rencontre de cet animal rejeté par les éleveurs et vénéré par les écologistes, non pas pour choisir son camp (nous on a bêtement choisi le nôtre depuis longtemps !!) mais pour mieux réfléchir sur la place de l’homme dans la nature. C’est de « l’écologie politique » pure et dure. Il en est sorti un nouvel ouvrage : Les Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant aux éditions Wildproject en 2016 qui a obtenu le Prix de la Fondation de l’écologie politique en 2016 et le Prix littéraire François-Sommer en 2017. Il s’agit d’un essai de « philosophie animale » : même si on est pas sûr de tout comprendre… on adore ☺ Le livre traverse tous les grands sujets de la pensée écologiste, de l’éthologie, des humanités environnementales jusqu’à l’éthique et Les Diplomates propose finalement un autre projet politique envers le vivant : un monde où nous pourrions vivre en bonne intelligence avec ce qui en nous et hors de nous ne veut pas être domestiqué… notre loup intérieur en quelque sorte… « Notre sens de la propriété et des frontières relève d’un sens du territoire que nous avons en commun avec d’autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s’enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive » explique l’auteur. Penser comme un animal et repenser notre monde par rapport aux animaux que nous avons été (et que nous sommes encore un peu), voilà une belle et grande idée. Et une nouvelle lecture de la nature. Passionnant.

« L’urgence de ralentir » pour nous et la planète !

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Encore une belle découverte (avec un peu de retard…) ce documentaire de Philippe Borrel de 2014 sur une idée originale de Noël Mamère. Dans la même veine que le célèbre Demain (d’ailleurs on y retrouve certains acteurs), il s’agit de révéler le nouveau monde : tout à fait dans l’esprit Marseille Vert ☺ Comment, dans un monde où l’accélération s’impose en règle, des initiatives émergent pour redonner sens au temps et réinventer de nouveaux modèles pérennes ? « Course suicidaire et inconsciente » selon Edgar Morin, l’accélération financière et capitaliste, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que les algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps et à la vie ! Youpi !! Le réalisateur a parcouru l’Europe et le monde à la découverte de ces initiatives individuelles ou collectives qui proposent des alternatives basées sur bien d’autres paradigmes. Et les gens reprennent le contrôle grâce à des coopératives, des monnaies locales, des formations à l’ingénierie solaire, à la permaculture… tout pour ralentir le « train fou » du modèle dominant et remettre l’homme au cœur du vivant. Voilà encore un film dont on sort heureux et optimiste : on va s’en sortir !! Pourquoi ? Parce que si les oligarchies capitalistes n’ont plus aucune idée, on le voit bien, les citoyens eux en sont plein !!

Le Noël Zéro Déchet de Béa Johnson

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Qui ne connaît pas encore Béa Johnson ? The star mondiale du Zéro Déchet !! Chez Marseille Vert nous l’avions surnommée la « Miss Zéro Déchet » dans un article précédent : https://www.marseillevert.fr/bea-johnson-miss-zero-dechet/. On a tous envie de suivre son exemple même si on n’y arrive pas toujours… mais vouloir s’en rapprocher c’est déjà pas mal et si tout le monde le faisait un peu, la planète s’en porterait tellement mieux ! Et le moment des fêtes de Noël est une excellente période pour changer sa façon d’être, de vivre pour se sentir mieux. Noël est souvent synonyme de gaspillage, surconsommation et même stress… on veut tellement que tout soit parfait qu’on passe plus de temps à s’inquiéter qu’à en profiter. Pour Béa Johnson il faut changer ces trois mots pour les remplacer par : bonnes actions, découvertes et zen attitude. Pour cela on peut suivre quelques-uns de ses conseils aussi simples que naturels et bienveillants ! Pour commencer on peut simplifier les traditions pour prendre soin de soi et des autres : pour cela on prend du temps avec ses proches, on va se promener dans la nature à pied et on fuit les voitures, la pollution, les magasins et centres commerciaux. On cuisine soi même un dessert ou un plat extraordinaire mais c’est tout, pas de sur-bouffe, c’est mauvais pour tout. On décore sa maison soi-même, tout en « home-made », c’est beaucoup plus amusant surtout pour les enfants, et le sapin est une plante vivante dans un pot. On fait surtout pour l’occasion des bonnes actions, ça fait un bien fou !! On peut donner de son temps ou de son argent à des gens pauvres, seuls, malades ou dans le besoin… On pense à être gentils avec les autres, souriants et serviables : c’est ça l’esprit Noël le vrai !! On se limite à un cadeau par personne et on offre des expériences plutôt que des objets, c’est tellement plus rigolo et plus écolo… et puis ça dure plus longtemps et on peut aussi le partager comme une lecture-balade en forêt, ou une nuit à la belle étoile sur une plage… des cadeaux de Noël inoubliables !! Avec toute cette « green attitude », Marseille Vert vous promet le plus beau des Noëls ☺

Les plantes aussi ont une dignité pour les Suisses !

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Bravo les petits Suisses ☺ Ils ont été les premiers à reconnaître l’animal comme un être vivant doué de sensibilité, ils sont également les premiers à instaurer un statut juridique des végétaux en tant qu’organismes sensibles. Comme les animaux, les plantes ont une dignité et une valeur morale : c’est ce qu’affirme le Commission fédérale d’éthique pour le génie génétique dans le domaine non humain (CENH). « Si les plantes et les animaux n’ont pas suivi la même évolution, les différences biologiques qui les distinguent sont cependant beaucoup moins grandes qu’il n’y paraît » explique Jürg Stöcklin, enseignant en botanique à l’Université de Bâle et chargé par la CENH d’illustrer les spécificités scientifiques du monde végétal. « Bien sûr les plantes sont sédentaires, leur système de nutrition et de croissance se distingue des nôtres, elles se reproduisent différemment et souvent par le biais du clonage. Ceci n’empêchez pas que leurs liens de parenté avec les animaux sont, aujourd’hui encore, très importants, tant pour leur structure que pour les processus et la complexité de leurs cellules » rappelle le chercheur. Les plantes ne sont pas munies d’un système nerveux comme le nôtre et, jusqu’à présent, on les considérait comme des organismes autonomes et passifs. En réalité, elles disposent d’une capacité perceptive ultrasensible et interagissent de manière complexe avec les signaux extérieurs. On sait maintenant qu’elles sont à même de réagir à la lumière, aux stimulations mécaniques et même au stress ressenti par d’autres plantes ! Le spécialiste estime aussi que d’un point de vue strictement biologique, mais aussi parce que nos connaissances du monde végétal sont encore limitées, l’unicité du règne animal ne peut pas être considérée comme supérieure à celle des végétaux. Dorénavant selon le CENH les organismes végétaux ne doivent pas uniquement être protégés en tant que valeur instrumentale (leur utilité pour l’homme), les plantes doivent aussi faire l’objet d’un respect moral en tant « qu’organismes individuels doués d’intérêts propres » et c’est là la grande nouveauté ! Pour les experts en matière d’éthique, tout être humain peut posséder des plantes et les utiliser pour satisfaire ses besoins, dont l’alimentation, par contre nul n’est autorisé du point de vue moral, et sans justification valable, à traiter de façon arbitraire ou en endommager une plante, de manière à en empêcher la croissance ou à compromettre ses chances de reproduction. Et des lois applicables vont bientôt suivre !!

Nicolas Lemonnier, joggeur écolo

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On connaissait « 1 Déchet par Jour » à Marseille : on ramasse les déchets avec Eddie, notre anglais marseillais préféré, en marchant dans la rue, eh bien voilà la même application pour les runners !! Nicolas Lemonnier, ostéopathe nantais de 35 ans, a créé un groupe sur les réseaux sociaux « Run Eco Team » qui concilie course à pied et écologie : les membres du groupe s’engagent à ramasser les déchets sauvages lors de leur parcours, à faire des selfies et à les poster, l’application quant à elle compte les kilos de déchets ramassés ! Depuis janvier 2016 Nicolas a réussi à rassembler plus de 20 000 personnes réparties dans plus de 104 pays autour de ce projet. L’incroyable c’est qu’un beau jour, Nicolas reçoit un appel d’une collaboratrice de Marck Zuckerberg qui lui explique que le fondateur de Facebook a repéré son initiative et qu’il veut la soutenir !!! Lier le running et le nettoyage des rues lui paraît une excellent idée ☺ Nicolas a d’abord cru a une grosse blague mais il s’est avéré que c’était vrai et bien vrai : la preuve c’est qu’il a été invité à Palo Alto en Californie au siège de Facebook… Comment courir en transportant des sacs de déchets ? Pas de problème répond le breton : « On a créé des petits sacs filets très légers, lavables et réutilisables que l’on distribue à nos membres et à tous ceux qui participent à nos évènements ». Depuis la médiatisation orchestrée par Facebook, plusieurs grands sportifs et autres « stars » ont rejoint le mouvement pour le soutenir. Aujourd’hui le nouveau défi du joggeur est de convaincre Emmanuel Macron de courir avec lui pour l’environnement ! Alors Président, cap ???

Le plastique de demain est arrivé !

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Biodégradable, sain et ultra-résistant : l’entreprise israélienne Tipa a inventé le plastique du futur !! A quoi bon s’en passer si on arrive à en fabriquer un complètement écolo ? C’est un matériau qui a vraiment l’aspect, la texture, la transparence et la résistance du plastique (pas comme certaines matières qui sont un peu « limite » quelquefois)… Pour Daphna Nissenbaum, la fondatrice de la start-up : « Prenons une orange. Vous mangez le contenu de l’orange, puis la pelure peut être mise au compostage. Le but était de créer un emballage qui se comporte exactement de la même manière ». Inspiré directement du processus naturel de décomposition, un paquet de café ou de bonbons peut donc fertiliser la terre et faire pousser fleurs et légumes. « Les polymères que nous utilisons se décomposent en parties minuscules qui sont ensuite mangées par les bactéries ; les bactéries créent le compost et les emballages deviennent donc une ressource » ajoute-t-elle. L’emballage écolo capable de disparaître en moins de 6 mois a, paraît-il, les mêmes atouts que le plastique, il préserve aussi bien la nourriture. A l’origine l’idée a germé dans la tête de Daphna suite aux interrogations de l’un de ses enfants sur la nocivité du plastique pour la planète : « en plus de mettre des centaines d’années à disparaître, le plastique est omniprésent dans les voitures, l’électronique, la nourriture, la médecine »… Il fallait alors imaginer une autre fin de vie pour les emballages que celle de la décharge, et trouver une solution pour qu’il y ait moins de plastique dans la mer que ce qui est hélas prévu !! Dans un monde parfait, on n’utilisera sans doute plus de plastique mais en attendant ce monde idéal… Tipa propose une solution alternative immédiate très intéressante ☺

Dale Chihuly : le verre plus beau que nature

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Dale Chihuly est né à Tacoma dans l’Etat de Washington aux Etats-Unis en 1941. C’est un artiste de verre, connu et reconnu pour ses œuvres soufflées à la main et ses installations monumentales. Il a d’abord étudié la sculpture et le verre soufflé à l’Université du Wisconsin puis à Rhode Island School of design où il va créer plus tard sa propre formation en verrerie. En 1971 Dale retourne à Washington pour co-fonder la Pilchuck Glass School dans laquelle il développe une approche groupée de ses sculptures. Il travaille avec plusieurs assistants pour former une œuvre, ce qui lui permet de créer des pièces à grande échelle qui couvrent de grands environnements architecturaux. Une approche qui va s’avérer indispensable car suite à un grave accident de voiture il perd un œil, puis un autre accident de surf va lui enlever l’usage d’un bras et l’artiste ne peut plus souffler le verre sans ses assistants… Ses plus petites œuvres s’inspirent beaucoup de la vie aquatique alors que ses ouvres géantes évoquent aussi toujours des phénomènes naturels comme les jardins, les cascades, les récifs coralliens ou les forêts. Le sculpteur incorpore des formes ondulées et nervurées, explore des lignes, des formes et travaille la luminosité intérieure comme extérieure à travers des couleurs vives et chatoyantes qu’on adore ☺ Ses installations publiques se trouvent un peu partout dans le monde et l’artiste a reçu de nombreuses récompenses bien méritées : c’est presque plus beau que nature !!

Jellyfishbot, un robot pour laver le port

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C’est la start-up aubagnaise Iadys qui a inventé un nouvel engin aspirant pour les ports, comme un aspirateur d’appartement qui avance tout seul, mais de mer ! Docteur en robotique et amoureux de la mer, Nicolas Carlési, 31 ans, travaille depuis plusieurs mois sur la mise au point d’un robot destiné à récupérer les macro-déchets et hydrocarbures à la surface des plans d’eau. Contraction de « jellyfish » (méduse en français) et de « robot », le premier prototype de cette machine astucieuse à été mise en service dernièrement, quelques jours avant le concours d’innovations « Sardine Trophy » dont il était l’un des finalistes. Nicolas et son associé Ronald Loschmann sont installés dans la pépinière d’entreprises de Napollon, près d’Aubagne : « Plongeur et amateur de voile, j’ai toujours été frappé par la quantité de déchets qu’on pouvait trouver en mer, explique-t-il, j’ai donc voulu concevoir un petit robot simple d’usage, peu coûteux, léger… ». Jusqu’à présent il y a deux méthodes pour nettoyer : l’épuisette (limitée et épuisante !!) ou les grosses machines très coûteuses et difficiles d’utilisation. Le robot lui est petit et léger : il ne pèse que 10 kg sans la batterie, il est radiocommandé jusqu’à 400 mètres de distance et avec ses 3 petits moteurs électriques, il se faufile partout, entre les pontons, et peut capturer jusqu’à 80 litres de macro-déchets dans un filet jetable. Il récupère aussi huile et gasoil flottant à la surface de l’eau si on l’équipe de la lingette absorbante, elle aussi jetable. Pour l’instant le robot est toujours en phase de semi-industrialisation et en recherche de fonds supplémentaires et de partenaires mais le démonstrateur a très bien fonctionné donc tout laisse à penser que Jellyfishbot sera commercialisé au printemps 2018 ☺

Le Jardin de Karine, un havre de paix pour les animaux

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C’est en plein cœur du Var, dans le quartier de Mauvéou à La Seyne, que Karine Poirier a fait de son jardin un havre de paix pour les animaux. A la suite d’un drame familial dans cette demeure, l’écrivaine dramaturge veut redonner vie à ce magnifique lieu et pense d’abord à créer une maison d’artistes, mais elle s’aperçoit vite que cela risque d’être très lourd à gérer… Puis le hasard (qui n’existe pas) va lui envoyer un oiseau tout paralysé, Riri, dans son jardin et alors qu’elle a encore la tête dans son art, dans son théâtre, et c’est lui qui va lui apprendre à regarder autrement le monde. C’est grâce à cet oiseau qu’elle décide de consacrer tout son jardin à eux et à leur épanouissement. Au départ labellisé LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), elle va finalement se séparer de l’association et continuer son travail pour la planète toute seule, car elle a eu de nombreux ennuis avec le voisinage et n’a pas toujours été soutenue comme elle aurait aimé l’être. Créer un refuge à la biodiversité sur son lopin de terre n’est pas toujours du goût des voisins… tant pis pour eux, c’est leur problème !! Que cela ne décourage surtout pas cette amoureuse de la nature ☺ Elle s’occupe de soigner les oiseaux en liberté mais pas que… car il y a beaucoup d’autres animaux aujourd’hui chez elle ; c’est tout un écosystème qui est réapparu, un véritable paradis pour les bêtes, toutes les bêtes : « L’idée c’est d’entretenir son jardin, mais pas d’en faire un musée, explique-t-elle, laisser les feuilles au sol par exemple, ne pas enlever les toiles d’araignées… il n’y a pas de pesticides, ni d’engrais, l’herbe est coupée à la main et aujourd’hui j’ai des dizaines de petits invités »… Hérissons, tortues, crapauds, insectes en tout genre, vivent avec les rouges-gorges, roitelets, bergeronnettes, chardonnerets, pinsons, verdiers, pigeons et même goélands… tous ont compris, surtout les oiseaux malades et affaiblis qui arrivent ici spontanément, que dans cette maison ils seront soignés, aimés et protégés tout en restant en liberté ! Actuellement, avec la mairie et le concours des Colibris, ils sont en train de concrétiser un projet de visite de groupes d’enfants au jardin. Pour que Karine puisse transmettre les bons gestes, le respect de la biodiversité et l’amour des animaux. Mère Nature vous remercie ☺