Author archives: Agnès Olive

Avec Aurore Market le bio devient moins cher !

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Nous sommes souvent prêts à consommer tout en bio mais pour certains c’est impossible… c’est vrai qu’en magasin bio les produits sont souvent plus chers : épicerie, cosmétique, entretien… Avec Aurore Market le bio cher c’est terminé : la start-up livre toute sorte des produits bio (hormis les produits frais) dans la France entière et moins cher qu’en supermarché classique ! Attention il va falloir trouver un nouvel argument pour les consommateurs qui ne sont toujours pas passés en bio… Aurore Market « site marchant militant » lancé le 26 février 2018 (c’est tout récent) nous promet une consommation de produits biologiques pour tous. Il faut dire qu’il y a une grosse prise de conscience du public sur les effets catastrophiques des pesticides et autres produits toxiques pour la planète mais surtout pour notre santé, et aujourd’hui on constate un engouement pour le bio sans précédent, notamment en France. Pour acheter du bio moins cher et livré à domicile avec Aurore Market, il suffit de payer une adhésion de 60 euros par an. Ensuite les produits seront de 25 à 50 % moins cher qu’en magasin, et pour ce l’entreprise s’engage à ne prendre que 4 % de marge, juste pour couvrir ses frais. En fait la totalité du montant de l’addition revient au producteur : il n’y a aucun intermédiaire, c’est comme ça qu’Aurore Market arrive à proposer des tarifs aussi intéressants. L’avantage de cette initiative c’est qu’elle peut toucher tout le monde même les gens qui vivent en milieu rural… « Nous souhaitons créer une démarche solidaire auprès de nos adhérents puisque pour chaque adhésion achetée, nous en offrons une à une famille à faibles revenus » expliquent les 4 fondateurs de la start-up. Car l’entreprise se veut aussi citoyenne et solidaire. Ainsi ils collaborent avec l’association Carton Plein pour réaliser les colis, laquelle accompagne l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en grandes difficultés. Et ils sont aussi très stricts dans le choix de leurs produits et ne sélectionnent que des labels très exigeants. Un bon complément à d’autres belles initiatives pour les produits frais et un nouveau pas qui va dans le bon sens de la marche en avant 🙂

Le Vegan Marathon : sport et véganisme

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On court pour la cause animale mais pas que !! Beaucoup d’évènements à venir pour convaincre les sportifs de devenir véganes et les véganes de devenir sportifs… Deux grands salons, un film et surtout un marathon… « Du 5 au 8 avril les véganes seront partout, plaisante Maga Ettori, le fondateur de l’ONG Vegan Marathon, nous allons faire la démonstration que l’on peut vivre de manière éthique et se faire plaisir, avoir une alimentation saine tout en étant actif ». Le Vegan Marathon, installée dans 17 pays, se tiendra à Paris en même temps que le Salon du Running et le Veggie World, ce qui va lui donner un présence simultanée sur deux évènements de première importance. Et la particularité de cette course est de réunir des runners de tous les niveaux, certains participeront pour la première fois, d’autres sont des runners avérés et en sont à la 500ème marathon ! Deux stands d’informations « sport et véganisme » sont prévus sur les deux salons, maus également de nombreuses actions, des conférences, la présentation du film Finisher qui raconte l’histoire de Vegan Marathon, des entraînements collectifs, des coachings individuels… et surtout la participation au marathon de Paris de la plus grande équipe de runners véganes et végétariens avec notamment la présence de deux champions de monde: Janette et Alan Murray-Wakelin qui porteront les couleurs du Vegan Marathon pour cette occasion. Il fera bon d’être sur Paris début avril… allez Marseille Vert on monte à la capitale ? C’est pour la cause animale… Chiche 🙂

Pour soutenir le marathon c’est par ICI.

La pollution recule en Chine !

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Selon un étude américaine de l’Université de Chicago, rendue publique le 13 mars 2018 et relayée dans le New York Times, le taux de particules fines très nuisibles pour la santé a baissé de 32 % entre 2013 et 2017 en Chine. Une bonne nouvelle pour ce grand pays qui pourrait éviter ainsi près de 3 millions de décès prématurés et voir leur espérance de vie grimper de plus de deux ans. Selon cette étude ce sont les conséquences directes de la guerre que la Chine mène contre la pollution depuis maintenant quelques années. A titre de comparaison il a fallu plus d’une dizaine d’années aux Etats-Unis pour parvenir à une amélioration comparable avec l’adoption d’une loi sur l’air en 1970. La Chine, elle, a lancé son plan seulement en 2013 et les résultats sont déjà là ! Pour parvenir à ces chiffres, des données ont été collectées par 200 récepteurs répartis dans tout le pays. Pour rappel, les particules fines jouent un rôle majeur dans les maladies cardiovasculaires, respiratoires et les cancers. L’OMS (Organisation Mondiale de la santé) a fixé un taux de particules fines limite, à ne pas dépasser, de 20 microgrammes par m3 en moyenne annuelle, or plus de 80 % des personnes vivant dans des zones urbaines sont exposées à des niveaux de pollution qui dépassent cette limite… dont jusqu’à présent la Chine bien sûr ! C’est sous la pression de l’opinion publique que le régime chinois à lancer son plan contre la pollution en 2013 dont le but est de réduire d’un quart la concentration de particules fines notamment autour de Pékin et de Shanghai. Parmi les mesures phares qui ont été prises : la fermeture de milliers d’usines trop proches des centres-villes ou la fin du chauffage au charbon, principale source d’énergie en Chine, dans des régions du Nord du pays, et ce avant-même que des systèmes de chauffage au gaz aient pu être installés, mettant ainsi des écoles entières sans chauffage… C’est l’autorité chinoise ça !!… Une bonne nouvelle pour le pays mais aussi pour le monde entier puisque la Chine est le premier pollueur mondial 🙂

Mesvoisins.fr : ensemble c’est mieux !

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Merci à Elise Magnin la fondatrice de cette belle idée : un réseau social de proximité permettant aux habitants d’un même quartier de se connecter entre eux pour se rendre service, échanger des bons plans, prêter ou vendre des objets, organiser des évènements… le tout facilement et gratuitement ! Disponible sur application et site internet, mesvoisins.fr connecte en quelques clics les habitants d’un même quartier. La plateforme jouit d’une grande diversité de fonctionnalité qui en fait son succès : plus besoin de jongler entre différentes applications ou de passer des heures à faire des recherches sur le web pour trouver une info, on trouve toutes les acticités et bons plans du quartier en un coup d’œil. En comptant les uns sur les autres, les voisins se facilitent la vie et profitent de l’expérience de chacun pour mieux vivre ensemble au quotidien. Echanger des recommandations, se rendre des petits services, emprunter plutôt que d’acheter, faire aussi de bonnes affaires… tout ça est circulaire, solidaire et très écolo, on adore ! Après avoir réuni plus de 30 000 voisins à Paris en 6 mois seulement, mesvoisins.fr est maintenant disponible sur Marseille. L’équipe se fixe comme objectif ambitieux mais réaliste de rassembler sur la plateforme plus de 30 000 voisins Marseillais d’ici l’été 2018. Les premiers quartiers ouverts (Belsunce, Castellane, Joliette) rassemblent déjà un grand nombre de voisins très actifs… ça promet 🙂

François Sarano, amoureux des cachalots

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Nous aussi !! Ancien collaborateur du Commandant Cousteau, l’océanographe François Sarano enchaîne expéditions, conférences, travaux associatifs, livres de photos, films et documentaires afin de sensibiliser le grand public à l’importance de la vie marine sauvage, indispensable au développement de l’humanité aussi ! Et 20 ans après sa dernière expédition avec l’homme au bonnet rouge, le plongeur même s’est retrouvé dans le film de Jérôme Salle L’Odyssée : il doublait Lambert Wilson jouant Cousteau dans les scènes de plongée. Depuis quelques années, le scientifique plonge auprès des cachalots de l’île Maurice, dont il tente de décrypter le langage : « ces animaux magnifiques, puissants, nous offrent des rencontres bouleversantes qui montrent que sauvage ne veut pas dire agressif mais libre et indompté ». Car à plus de 60 ans cet homme continue ses recherches à travers son masque, et pas uniquement sur un bateau ou en laboratoire… ce qu’il préfère c’est aller près des cachalots… tout près… Au fil des ans, le chercheur a identifié une cinquantaine de cachalots à l’île Maurice et dit avoir trouvé auprès de ces baleines à dents et à la tête en forme de parallélépipède quelque chose de différent : « Sous l’eau les relations avec les animaux sont faibles, ils vous acceptent sans plus, alors que les cachalots adoptent une curiosité stupéfiante à l’égard des hommes ». Il s’est particulièrement attaché à l’un d’entre eux qu’il a appelé Eliot « encore plus curieux, plus entrepreneur, plus attentif à notre présence ». Un jour il a même dansé avec lui : « Je me tournais sur le dos, il faisait de même, sur le ventre, idem, et cela a duré plusieurs minutes, raconte-t-il, un peu comme ce que l’on fait avec les dauphins ». Et aussi, l’enregistrement sonore montre que l’animal a émis des « codas », des bruits ressemblant à des séries de claquements de langue normalement réservés à la communication entre cachalots, comme si Eliot avait voulu lui parler… Cela a alimenté sa soif d’analyser des centaines d’heures de bandes sonores pour tenter de communiquer avec les cachalots un jour… et peut-être se parler d’amour 🙂

« C’est quoi le bonheur pour vous ? »

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Quelle question !!!… Allez, tentons une réponse Marseille Vert : « Le bonheur, c’est de voir toute l’humanité évoluer vers la paix, la justice et l’amour en accord avec la nature et de commencer par soi-même »… Mouais… c’est pas évident en quelques mots ! Philosophes, écrivains, scientifiques, maîtres spirituels, chercheurs en tout genre, s’attardent depuis longtemps à comprendre la mécanique du bonheur… Et si le bonheur s’apprenait ? Alors là, il suffirait de reporter la question sur celle de l’éducation !! Après 4 ans de réalisation, 1 500 interviews et plus de 800 000 kms parcourus à travers le monde en autofinancement, Julien Peron nous livre aujourd’hui un petit condensé de son parcours à travers le monde, son travail sociologique titanesque, ses multiples rencontres avec toujours cette même question à la clé : c’est quoi le bonheur pour vous ? Pendant ces quatre années, il a publié gratuitement plus de 550 vidéos sur sa chaîne Youtube Neobienetre et a touché plus de 3, 5 millions de personnes. Pour ce film, le réalisateur a choisi de garder la quintessence des réponses, parmi celles qui l’ont le plus touché ou lui ont le plus appris. Professionnels, personnages célèbres ou anonymes, les réponses sont toujours riches, intéressantes, variées… Curieusement elles sont toutes différentes et pourtant on dirait que tout le monde répond la même chose : d’abord l’amour bien sûr, mais aussi l’environnement, la planète, l’écologie, la terre… Un documentaire d’utilité publique ainsi qu’un document de développement personnel qui nous met face à nos responsabilités et à nos choix. Le bonheur est vital et… ne dépend que de nous ! Dans tous les cas, après avoir vu ce film on est plus heureux ! Aussi pour la Journée mondiale du Bonheur ce 20 mars, Marseille Vert & Imag’In Demain vous invitent à découvrir ce film chez Essentiel lifestore : 1 heure 20 de pur bonheur 🙂

Projection gratuite mais inscriptions obligatoires sur Facebook : Marseille Vert

La plus grosse centrale de biométhane française à Sormiou !

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Transformer les eaux usées urbaines en énergie verte : voilà un beau projet écolo ! Et c’est ce que va bientôt faire la station d’épuration Géolide de Marseille sur son site de Sormiou qui fournira au 1er janvier 2019 l’équivalent de la consommation d’énergie de 8 000 habitants. Ce projet de production de biométhane est présenté comme le plus important de France ! Cocorico marseillais ☺ Mais qu’est-ce que le biométhane exactement ? Il s’agit d’une énergie 100 % renouvelable. Le biométhane est produit à partir de la fermentation de déchets agricoles, ménagers, industriels ou des boues de station d’épuration, c’est un biogaz épuré, débarrassé du gaz carbonique (CO2) et du sulfure d’hydrogène (H2S). Et il a les mêmes usages que le gaz naturel : chauffage, cuisson, production d’eau chaude, carburant… Les travaux de reconfiguration de l’usine de traitement des boues d’épuration à Sormiou ont démarré ce jeudi 8 mars à Marseille et en grande pompe !! Oui, oui, même que Monsieur le Maire Jean-Claude Gaudin a coupé un ruban vert en symbole de développement durable pour le lancement de cette véritable usine à gaz ! Le groupe Suez projette en effet de produire presque 4 millions de « normaux mètres cube » (unité de mesure du gaz) par an de biométhane à Sormiou à partir des boues usées de la ville. Voilà un magnifique projet local, bon pour l’économie comme pour l’écologie ! On applaudit car on est tout content quand écologie et économie se réconcilient 🙂

Artemisia, la plante miracle contre le paludisme

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L’artemisia est utilisé depuis l’Antiquité en Chine pour lutter contre le paludisme !! Alors qu’est-ce qu’on attend ? Le paludisme (ou malaria) est la maladie qui tue le plus de gens dans le monde. Chaque année le paludisme frappe 300 millions de personnes. Il sévit dans les régions tropicales et menace 40 % de la population mondiale. Et ce sont souvent des populations déjà affaiblies par des situations économiques fragiles ou précaires. L’accès aux traitements conventionnels est donc terriblement réduit, car ils coûtent trop cher ! Pourtant il existe une solution alternative et on la connaît depuis longtemps !! Notamment l’Artemisia Annua : un remède fantastique contre le paludisme !! C’est simple, naturel, en plus cela ne coûte rien et les populations locales pourraient être informées, planter elles-mêmes et récolter directement !! La simple tisane est thérapeutique… Evidemment comme toujours, tout le monde ne voit pas ça d’un bon œil, surtout les lobbying pharmaceutiques… eux voient ça d’un très mauvais œil… Ce sont des associations en France ou ailleurs qui travaillent à faire connaître et diffuser l’artemisia en matière de lutte contre le paludisme, ainsi ACP (Artemisia Contre le Paludisme) œuvre à promouvoir l’antipaludéen naturel dans le monde entier. Pour cela elle aide à la culture de la plante dans les zones à risques par la fourniture de graines, circulation de la plante et formation, information à sa culture. Ah !!!… heureusement qu’il y a les associations et citoyens pour sauver le monde 🙂

« Le cercle vertueux » : et si tout partait de l’écologie ?

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Voilà comment deux grands écolos dépassent très vite l’écologie… Réconcilier l’écologie avec la politique, la fiscalité, l’économie, la citoyenneté … tout un programme !! C’est ce qu’on appelle « le cercle vertueux » : on part de l’écologie mais cela fait boule de neige avec tous les domaines alentours car tout est lié. Dans ce livre, Nicolas Hulot et Vandana Shiva (la « Miss Monde de l’écologie : https://www.marseillevert.fr/vandana-shiva-miss-monde-de-lecologie/) s’engagent dans un dialogue profond qui dépasse l’écologie : parce que les injustices, les inégalités entre les peuples, les individus, aggravent la dégradation de l’environnement. « Nul ne peut s’inquiéter de son impact sur l’environnement s’il se débat dans un situation de pauvreté » nous dit avec justesse Vandana Shiva. Elle nous rappelle aussi que c’est la séparation de la production alimentaire et de la consommation qui a créé tellement de précarité et les deux s’accordent à voir dans l’agro-écologie la solution à la faim dans le monde. Des choses que l’on sait déjà parfois mais qu’il est toujours si bon de se réentendre dire… Et puis très vite on se rend compte à la lecture que la solidarité est la clé de la transition écologique, ce qui est passionnant sur un plan plus philosophique. Les deux personnalités se sont liées d’amitié lors de la COP 21 fin 2015 à Paris, se sont retrouvées à diverses reprises, puis c’est le journaliste Lionel Astruc qui a imaginé cet échange de réflexions dans une série d’entretiens, avant que Nicolas Hulot n’entre au Gouvernement. Des conversations intéressantes dans lesquelles elle apporte sa part de féminité, d’intuition et de spiritualité, tandis que lui est plus pragmatique. De nombreuses solutions concrètes sont proposées : la notion de « biens communs » (eau, air, terre, semences) étant un point crucial à intégrer dans les législations à venir. Des thématiques comme l’alimentation, la fiscalité ou l’énergie sont traitées de manière approfondie, chacun ayant le temps et l’espace pour s’exprimer longuement. Nicolas Hulot nous rappelle une phrase d’un journaliste anglais : « Paris c’est un miracle diplomatique et un échec climatique car c’est insuffisant » à méditer… pas trop longtemps car IL FAUT AGIR !! Tout reste à faire pour passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux mais c’est possible 🙂

Sôllei’0 : un oasis écolo en construction

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Au départ il y avait 3 hectares de terre à préserver sur la route de Valaury à Sollies-Toucas dans le Var et une grande envie chez de nombreuses personnes de créer un petit coin de paradis vert. Et c’est le programme de la « Vallée du Gapeau en transition » auquel se sont associés « Les Colibris de Toulon » qui a permis de mettre en place un grand projet de coopération autour d’une maison en pierre entourée d’un grand parc : tout pour être heureux! Il y a plusieurs mois maintenant que des dizaines de bénévoles travaillent ensemble à la construction d’une alternative globale. Depuis des semaines, ils rangent, débarrassent, réparent, récupèrent, nettoient, jardinent, défrichent… Pour vivre comme on aimerait tellement vivre, dans un autre modèle de société : collectif, écolo, solidaire, coopératif, autonome… et joyeux ! Bien sûr ils prévoient d’abord un grand potager en agro-écologie et en permaculture, mais aussi un éco-habitat partagé, et puis la mise en place de projets éducatifs alternatifs, de lieux de créativité, d’art et de culture, de développement du mieux-être et dans cet oasis de paix il n’y aura pas d’argent ! Tout sera basé sur le bénévolat, l’échange et l’entraide : « Un jardin pour se nourrir, un endroit pour s’abriter… on n’a pas besoin de beaucoup plus » confie Henri l’animateur en agro-écologie qui accompagne le groupe dans l’entretien du potager et aide à l’organisation générale du projet (au magazine Sans Transition !). Baptisé « Sôllei’O » : un exemple d’utopie en marche et au soleil !! On adore ☺