Author archives: Agnès Olive

« L’intelligence des plantes » : la neurobiologie végétale

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Des pousses de tournesols qui s’entraînent à traquer le soleil en prévision de leur vie adulte, des feuilles qui dorment la nuit, des fleurs qui bavardent, des racines qui cogitent… Après le film L’intelligence des arbres dont nous avons parlé chez Marseille Vert (https://www.marseillevert.fr/lintelligence-des-arbres-fascinant/), – lequel film était d’ailleurs précédé d’un autre documentaire tout aussi merveilleux intitulé Les trésors cachés des plantes dont nous parlerons sans doute à une autre occasion – voici L’intelligence des plantes, le livre de Stefano Mancuso (co-écrit avec Alessandra Viola) qui vient de sortir en France chez Albin Michel après avoir été traduit en 21 langues et couronné par de nombreux prix. Ce biologiste italien est le fondateur de la neurobiologie végétale et il est le premier à avoir démontrer scientifiquement les capacités surprenantes du monde végétal, indispensable à la survie de l’homme depuis son apparition sur Terre. « Les végétaux disposent d’un intelligence propre » affirme-t-il. Ainsi les plants fouillent le sol à la façon d’une colonie d’insectes, elles peuvent percevoir des sons, elles sont capables de mémoriser et d’apprendre, et peuvent même discerner des formes et des couleurs ! Evidemment les végétaux existent dans une dimension temporelle très différente de la nôtre, et beaucoup plus lente, mais cela ne diminue en rien leur rôle, bien au contraire ! Le chercheur a enregistré dans les radicules (les extrémités des racines) les mêmes signaux que ceux émis par les neurones de certains animaux… C’est notre arrogance et notre suffisance qui nous empêchent de reconnaître l’extraordinaire importance des plantes dans la dynamique de la vie terrestre. Ardent défenseur des plantes, le biologiste nous montre dans son ouvrage à quel point elles sont destinées à jour un rôle essentiel dans les progrès scientifiques et techniques à venir. Car c’est avec les plantes que se construiront la survie et l’avenir de l’homme. Et n’oublions pas : si les plantes peuvent vivre sans nous, nous ne pourrions pas survivre longtemps sans elles… pauvres petits humains que nous sommes aussi prétentieux que fragiles !! Un bouquin ultra intelligent. Et fascinant. On adore 🙂

Des vêtements bio à base de lait périmé !

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Une jeune microbiologiste allemande, Anke Domaske, a inventé un processus de création de fibre textile biodégradable à partir de protéine de lait. Bien sûr il ne s’agit pas de produire du lait de vache pour fabriquer ces vêtements !! C’est du pur recyclage : elle n’utilise que du lait impropre à la consommation, des rejets de laiterie ou du lait périmé des grands surfaces. Puis que nos vaches ont travaillé… autant ne pas en plus gaspiller ce qu’elles nous ont offert ! La recette est secrète bien sûr : elle a créé ce textile laitier alors qu’elle faisait des recherches sur un tissu destiné aux personnes allergiques aux textiles modernes bourrés de produits chimiques ou issus de substances pétrolières. « On n’imagine pas combien la chimie est encore utilisée dans la production de coton ou d’autres textiles comme le polyester ou le polyamide, et combien de résidus de pesticides ou additifs composent nos pantalons et chemise » a expliqué la jeune entrepreneuse aux médias allemands. Il y a quelques années elle commence à faire ses expériences dans sa cuisine avec un simple mixeur jusqu’à trouver la bonne composition des fibres des son textile biologique. Pour créer un vêtement à base de lait, la chercheuse réalise plusieurs étapes : on élimine les impuretés du lait pour en extraire la caséine qui sera mélangée à de l’eau et autres ingrédients (top secret !), la pâte obtenue est mixée, chauffée et passée à travers une tuyère pour produire des filaments. La fibre obtenue est plus fine qu’un cheveu humain tout en possédant une grande résistance… une fois ces fils séchés, ils pourront être filés de manière traditionnelle. Elle affirme utiliser très peu d’eau et d’énergie, ce qui pourrait concurrencer sérieusement le coton : « en cinq minutes, nous produisons un kilogramme de fibres avec des machines d’une capacité de 2 000 tonnes de fibres au total, ce sont 240 millions de t-shirts qui peuvent être conçus à base de caséine » précise-t-elle. Et le tissu à base de lait a un gros avantage : il est compostable et biodégradable en seulement 6 semaines. Anke dirige déjà une équipe de 10 salariés à Hanovre et elle est en plein développement avec sa start-up : elle a même reçu le prestigieux GreenTecAwards ! C’est très bien mais attention car la fibre de lait est tout de même un produit dérivé de l’élevage industriel à fort impact sur l’environnement, la santé et le bien-être animal.… Alors tant qu’elle recycle ça va… en attendant qu’on foute définitivement la paix aux vaches ☺

Les baleines boréales, de vrais compositeurs

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Des océanographes de l’Université de Washington aux Etats-Unis ont étudié pendant quatre ans les chants des baleines boréales et le résultat est stupéfiant ! Grace à des enregistrements sonores effectués dans les eaux du Groenland, les scientifiques sont parvenus à distinguer près de 200 mélodies différentes, c’est ce que révèle leur étude publiée dans la revue Biology Letters, éditée par le Société Royale de Londres. Pour parvenir à cet étonnant recensement musical, les chercheurs ont analysé des extraits sonores enregistrés entre 2010 et 2014 dans le détroit de Fram, à l’Est du Groenland. Non seulement elles interprètent les chants mais elles les composent : « de véritables compositeurs-interprètes dont le travail n’a rien d’amateur mais bien au contraire est complexe et d’une grande variété, selon l’auteure principale des travaux, Kate Stafford, quand nous les avons écoutés, nous pensions entendre quelques sons, or les baleines chantent haut et fort 24 heures sur 24 de novembre à avril, des chansons très différentes qu’elles composent » ! Un extrait sonore posté sur Soundcloud donne un aperçu de leurs talents… « Si le chant des baleines à bosse ressemble à de la musique classique, les baleines boréales font du jazz, le son est plus libre » analyse la chercheuse. Chez les animaux marins, l’acoustique est hyper important car ils vivent dans un habitat tri-dimensionnel dans lequel le son est le moyen pour eux de naviguer, de s’informer, d’échanger, de trouver de la nourriture… Mais les créations musicales découvertes semblent exister juste pour la beauté et peut-être aussi la séduction au moment de la reproduction… C’est fou quand même : ce sont des musiciens, des artistes !! Des découvertes qui devraient encore plus nous pousser à protéger ces animaux qui sont grave en danger d’extinction au Spitzberg et ailleurs en Atlantique du Nord. Allons tous de concert sauver les baleines boréales et vite 🙂

« On a 20 ans pour changer le monde » : on y va tous !

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Après C’est pas de chance quoi !, un premier film sur l’autisme et Le Temps de l’écoute, sur la médecine générale, Hélène Médigue s’intéresse dans ce nouveau documentaire à la transition écologique, que des sujets tellement humains ! C’est en lisant un article dans Le Monde que l’actrice-réalisatrice a découvert Maxime de Rostolan et les Fermes d’Avenir et c’est le coup de foudre ! Sensibilisée depuis longtemps aux questions écologiques, elle est immédiatement inspirée par les propositions concrètes développées par cette association pour actionner la transition agricole dans notre pays ; financement, production, formation mais aussi législation… et décide d’en faire le sujet de son prochain film. Le documentaire part du constat alarmant mais hélas bien réel : 60 % des sols sont morts sur notre territoire, le système actuel nous empoisonne et il est à bout de souffle… alors que l’agro-écologie peut nourrir la planète et bien la nourrir ! Ce n’est pas un film sur la permaculture ou l’agro-écologie, c’est un film sur des hommes, un petit groupe de citoyens qui s’engagent, bousculent les idées reçues et les habitudes, tentent de faire bouger les lignes, d’agir, d’aider, et c’est d’abord un très bel hommage qu’elle rend à « ces gens qui font » ! Et puis il y a des moments très forts dans le film, très émouvants, parce qu’on nous montre des êtres, les agriculteurs, dans tout ce qu’ils ont d’humanité et de fragilité. Certains sont déjà passés à la transition écolo, d’autres pas encore, d’autres l’ont toujours été… jamais la réalisatrice ne juge ou n’accuse. On sent qu’elle aime ces hommes, ces paysans, qui travaillent la terre comme ils peuvent, parfois avec pas mal d’ignorance mais avec amour quand même, et qu’elle n’a qu’une idée en tête avec ce film, c’est leur donner envie de changer, leur faire comprendre avec beaucoup de bienveillance à eux comme à nous tous, que l’agroécologie est notre avenir à tous, pour la planète, pour nous, pour nos enfants, et bien au-delà de l’alimentation, il s’agit de paix, de justice sociale et finalement d’humanité car nous sommes tous liés, interdépendants, dans quelque chose qui s’appelle le Vivant ! D’ailleurs pour les citadins que nous sommes, ça fait du bien de passer un peu de temps avec des paysans, de voir la terre de près, c’est notre mère nourricière et en ville nous l’oublions trop souvent. Un film foncièrement positif et constructif : un monde meilleur est possible, faisons-le !! On adore et on recommande encore et encore 🙂

Sortie nationale le 11 avril 2018,
à Marseille aux Variétés.

Findhorn : quand écologie rime avec spiritualité

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La Fondation Findhorn au Nord de l’Ecosse fait partie des 500 éco-villages existant à travers le monde. Elle a été créée il y a 50 ans par Peter et Eileen Caddy (elle est l’auteure du best-seller « La Petite Voix ») et constitue aujourd’hui une communauté ouverte spirituelle et écologique unique au monde. Régulièrement des visiteurs du monde entier viennent s’y ressourcer et s’en inspirer : plus de 10 000 personnes chaque année viennent y suivre une « semaine d’expérience » au cours de laquelle ils partagent la vie communautaire et ses activités. Sur place environ 500 personnes vivent là tout le temps en symbiose totale avec la nature. Ils cultivent 3 hectares de jardins en permaculture qui offrent 30 variétés de légumes différents livrés à des abonnés sous forme de paniers via leur association ce qui permet de faire rentrer de l’argent dans la communauté et de fournir la production qui alimente les cuisines du centre communautaire. Les déchets organiques servent aux différents composts… Quatre éoliennes permettent au village d’être auto-suffisant en électricité et même de reverser un excédent au réseau national britannique ! Les eaux usées sont retraitées sur le site… Bref ils sont totalement auto-suffisants ! A part ça: ateliers de découverte de soi, des autres et de la nature, enseignement holistique, ennéagramme, résolution des conflits, jeu de la transformation… mais aussi jardinage en pleine conscience car à Findhorn tout est sacré, vénéré, remercié ! On dirait qu’il y a comme une « petite voix » qui nous rappelle qu’il faut aimer la nature, l’aimer profondément… Vous avez un programme pour cet été ? 😉

L’économie symbiotique : l’avenir de la planète ?

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La symbiose… ou comment redonner aux hommes un rôle de catalyseur au cœur du vivant ? L’économie symbiotique porte une extraordinaire ambition : celle de proposer une théorie économique radicalement nouvelle capable de faire vivre en harmonie les êtres humains et les écosystèmes ! Portée par l’ingénieure agronome Isabelle Delannoy, la théorie propose une synthèse entre de nombreuses techniques et recherches mises en lumière ces dernières années : permaculture, économie circulaire, économie de la fonctionnalité, du partage, économie sociale et solidaire, monnaies complémentaires… En associant les bénéfices de chacune d’entre elles et en trouvant le principe commun, elle parvient à des résultats époustouflants. Dans de nombreux domaines nous pourrions réduire de plus de 90 % notre utilisation de matière tout en redéveloppant les capacités productives des territoires. Nous pourrions remplacer l’utilisation du métal et de minerais par celle de plantes et éviter ainsi d’envoyer des êtres humains au fond des mines. Nous pourrions créer des cités autonomes en eau, en énergie, en nourriture fraîche, mêlant immeubles-forêts et jardins filtrants, cités numériques et jardins d’hiver, autoroutes à vélo et véhicules auto-construits, agriculture, fab-labs et manufactures locales. L’économie symbiotique s’appuie sur la symbiose entre l’intelligence humaine, la puissance des écosystèmes naturels et la techno-sphère (soit les outils). En trouvant le juste équilibre entre les trois, il est possible de produire non seulement sans épuiser nos ressources, mais en les régénérant. Il s’agit de fédérer toutes les expérimentations de l’économie circulaire avec celles de l’économie sociale et solidaire pour coupler les acticités humaines avec la croissance des écosystèmes et des liens sociaux. « Quelle espèce peut, sur un mètre carré urbain de 100 mètres sur 100, établir des écosystèmes de steppe sur les toits, des zones humides et des jardins à ses pieds, et des habitats entre les deux ? » questionne-t-elle. Réponse : l’humain, porteur d’une nouvelle civilisation, celle de demain 🙂

« L’économie symbiotique », Isabelle Delannoy, 2017, Actes Sud.

Avec Aurore Market le bio devient moins cher !

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Nous sommes souvent prêts à consommer tout en bio mais pour certains c’est impossible… c’est vrai qu’en magasin bio les produits sont souvent plus chers : épicerie, cosmétique, entretien… Avec Aurore Market le bio cher c’est terminé : la start-up livre toute sorte des produits bio (hormis les produits frais) dans la France entière et moins cher qu’en supermarché classique ! Attention il va falloir trouver un nouvel argument pour les consommateurs qui ne sont toujours pas passés en bio… Aurore Market « site marchant militant » lancé le 26 février 2018 (c’est tout récent) nous promet une consommation de produits biologiques pour tous. Il faut dire qu’il y a une grosse prise de conscience du public sur les effets catastrophiques des pesticides et autres produits toxiques pour la planète mais surtout pour notre santé, et aujourd’hui on constate un engouement pour le bio sans précédent, notamment en France. Pour acheter du bio moins cher et livré à domicile avec Aurore Market, il suffit de payer une adhésion de 60 euros par an. Ensuite les produits seront de 25 à 50 % moins cher qu’en magasin, et pour ce l’entreprise s’engage à ne prendre que 4 % de marge, juste pour couvrir ses frais. En fait la totalité du montant de l’addition revient au producteur : il n’y a aucun intermédiaire, c’est comme ça qu’Aurore Market arrive à proposer des tarifs aussi intéressants. L’avantage de cette initiative c’est qu’elle peut toucher tout le monde même les gens qui vivent en milieu rural… « Nous souhaitons créer une démarche solidaire auprès de nos adhérents puisque pour chaque adhésion achetée, nous en offrons une à une famille à faibles revenus » expliquent les 4 fondateurs de la start-up. Car l’entreprise se veut aussi citoyenne et solidaire. Ainsi ils collaborent avec l’association Carton Plein pour réaliser les colis, laquelle accompagne l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en grandes difficultés. Et ils sont aussi très stricts dans le choix de leurs produits et ne sélectionnent que des labels très exigeants. Un bon complément à d’autres belles initiatives pour les produits frais et un nouveau pas qui va dans le bon sens de la marche en avant 🙂

Le Vegan Marathon : sport et véganisme

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On court pour la cause animale mais pas que !! Beaucoup d’évènements à venir pour convaincre les sportifs de devenir véganes et les véganes de devenir sportifs… Deux grands salons, un film et surtout un marathon… « Du 5 au 8 avril les véganes seront partout, plaisante Maga Ettori, le fondateur de l’ONG Vegan Marathon, nous allons faire la démonstration que l’on peut vivre de manière éthique et se faire plaisir, avoir une alimentation saine tout en étant actif ». Le Vegan Marathon, installée dans 17 pays, se tiendra à Paris en même temps que le Salon du Running et le Veggie World, ce qui va lui donner un présence simultanée sur deux évènements de première importance. Et la particularité de cette course est de réunir des runners de tous les niveaux, certains participeront pour la première fois, d’autres sont des runners avérés et en sont à la 500ème marathon ! Deux stands d’informations « sport et véganisme » sont prévus sur les deux salons, maus également de nombreuses actions, des conférences, la présentation du film Finisher qui raconte l’histoire de Vegan Marathon, des entraînements collectifs, des coachings individuels… et surtout la participation au marathon de Paris de la plus grande équipe de runners véganes et végétariens avec notamment la présence de deux champions de monde: Janette et Alan Murray-Wakelin qui porteront les couleurs du Vegan Marathon pour cette occasion. Il fera bon d’être sur Paris début avril… allez Marseille Vert on monte à la capitale ? C’est pour la cause animale… Chiche 🙂

Pour soutenir le marathon c’est par ICI.

La pollution recule en Chine !

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Selon un étude américaine de l’Université de Chicago, rendue publique le 13 mars 2018 et relayée dans le New York Times, le taux de particules fines très nuisibles pour la santé a baissé de 32 % entre 2013 et 2017 en Chine. Une bonne nouvelle pour ce grand pays qui pourrait éviter ainsi près de 3 millions de décès prématurés et voir leur espérance de vie grimper de plus de deux ans. Selon cette étude ce sont les conséquences directes de la guerre que la Chine mène contre la pollution depuis maintenant quelques années. A titre de comparaison il a fallu plus d’une dizaine d’années aux Etats-Unis pour parvenir à une amélioration comparable avec l’adoption d’une loi sur l’air en 1970. La Chine, elle, a lancé son plan seulement en 2013 et les résultats sont déjà là ! Pour parvenir à ces chiffres, des données ont été collectées par 200 récepteurs répartis dans tout le pays. Pour rappel, les particules fines jouent un rôle majeur dans les maladies cardiovasculaires, respiratoires et les cancers. L’OMS (Organisation Mondiale de la santé) a fixé un taux de particules fines limite, à ne pas dépasser, de 20 microgrammes par m3 en moyenne annuelle, or plus de 80 % des personnes vivant dans des zones urbaines sont exposées à des niveaux de pollution qui dépassent cette limite… dont jusqu’à présent la Chine bien sûr ! C’est sous la pression de l’opinion publique que le régime chinois à lancer son plan contre la pollution en 2013 dont le but est de réduire d’un quart la concentration de particules fines notamment autour de Pékin et de Shanghai. Parmi les mesures phares qui ont été prises : la fermeture de milliers d’usines trop proches des centres-villes ou la fin du chauffage au charbon, principale source d’énergie en Chine, dans des régions du Nord du pays, et ce avant-même que des systèmes de chauffage au gaz aient pu être installés, mettant ainsi des écoles entières sans chauffage… C’est l’autorité chinoise ça !!… Une bonne nouvelle pour le pays mais aussi pour le monde entier puisque la Chine est le premier pollueur mondial 🙂

Mesvoisins.fr : ensemble c’est mieux !

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Merci à Elise Magnin la fondatrice de cette belle idée : un réseau social de proximité permettant aux habitants d’un même quartier de se connecter entre eux pour se rendre service, échanger des bons plans, prêter ou vendre des objets, organiser des évènements… le tout facilement et gratuitement ! Disponible sur application et site internet, mesvoisins.fr connecte en quelques clics les habitants d’un même quartier. La plateforme jouit d’une grande diversité de fonctionnalité qui en fait son succès : plus besoin de jongler entre différentes applications ou de passer des heures à faire des recherches sur le web pour trouver une info, on trouve toutes les acticités et bons plans du quartier en un coup d’œil. En comptant les uns sur les autres, les voisins se facilitent la vie et profitent de l’expérience de chacun pour mieux vivre ensemble au quotidien. Echanger des recommandations, se rendre des petits services, emprunter plutôt que d’acheter, faire aussi de bonnes affaires… tout ça est circulaire, solidaire et très écolo, on adore ! Après avoir réuni plus de 30 000 voisins à Paris en 6 mois seulement, mesvoisins.fr est maintenant disponible sur Marseille. L’équipe se fixe comme objectif ambitieux mais réaliste de rassembler sur la plateforme plus de 30 000 voisins Marseillais d’ici l’été 2018. Les premiers quartiers ouverts (Belsunce, Castellane, Joliette) rassemblent déjà un grand nombre de voisins très actifs… ça promet 🙂