Author archives: Agnès Olive

Lolita Lempicka est « One Voice »

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La célèbre marque de parfums vient d’obtenir le label One Voice qui garantit l’absence totale d’expérimentation animale sur ses produits, des ingrédients jusqu’aux produits finis… C’est pour fêter les 10 ans de d’existence de son label que One Voice a annoncé la labellisation de Lolita Lempicka. La marque de la créatrice – végane depuis de nombreuses années et profondément engagée pour les animaux rejoint ainsi les 6 marques dont les gammes entières sont déjà labellisées : Altearah, Animaderm, Ashana.B, l’Arbre Vert « bien-être », Kadalys, La Canopée et Pur Eden ainsi de que de nombreuses autres marques dont certains produits ont obtenu le label : Le Petit Olivier, Melvita, Coslys, Etamine du Lys… L’équipe de Lolita Lempicka travaille depuis 2017 main dans la main avec One Voice pour que la marque remplisse les critères de la charte très complète qui a été établie. Lors de cette labellisation tous ses sous-traitants ont joué le jeu de la garantie sans cruauté. Certains produits ont même été reformulés pour que la marque ne propose plus désormais que des produits 100 % végans ! Depuis vingt ans One Voice se bat contre l’exploitation animale et la cruauté sous toutes ses formes tout en proposant des solutions. Au cœur de son action : œuvrer pour un monde enfin délivré de la violence, en faisant résonner ensemble la voix des animaux, des humains et de la planète. Son label « non testé sur les animaux » ne fait aucune concession : il garantit l’absence de tests à la fois sur le produit fini mais aussi sur ses ingrédients. Dans ses variantes, d’autres critères sont intégrés : bio et/ou végan. Et pour une transparence absolue vis-à-vis du « consom’acteur » One Voice a également un logo assurant l’absence de travail forcé des singes pour la récolte de noix de coco ou d’exportation du produit vers la Chine qui impose des tests sur les animaux pour toute mise sur le marché. De l’éthique de bout en bout… Bravo One Voice et à nous d’acheter responsable 🙂

Une maison-nuage qui arrose ses plantes

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Cette maison est une curiosité non ? Presque une œuvre d’art… Elle s’appelle Cloud House et se situe au Farmers Park de Springfield dans le Missouri aux Etats-Unis. C’est une cabane en bois construite avec le bois d’une vieille ferme abandonnée qui utilise de manière créative la pluie qu’elle recueille pour arroser les plantes comestibles qu’elle fait pousser et qui sont libres à la cueillette. Le but est pédagogique : offrir un peu de poésie aux passants et leur permettre de poser un autre regard sur les végétaux qu’ils consomment, en prenant le temps de les voir pousser… Une invitation à observer la nature et à prendre conscience de notre dépendance fragile à l’eau de pluie qui permet de faire pousser la nourriture que nous mangeons (enfin pour les américains qui mangent des fruits et légumes !!!). Les jours de pluie un système de gouttière dirige l’eau qui s’écoule du toit en tôle vers un réservoir de stockage situé sous la maison. Lorsque les promeneurs s’assoient sur les chaises à bascule qui les attendent, leur mouvement de balancier déclenche un système de pompe qui fait remonter l’eau de pluie vers le nuage, permettant d’arroser les plantes situées dans les cadrans des fenêtres. Mais à certains moments de l’année, lorsque les précipitations sont trop faibles, la réserve d’eau est au plus bas et ne permet pas au nuage de pleuvoir… Matthew Mazzotta à l’initiative de ce projet explique : « Durant des années, les supermarchés ont fourni de la nourriture qui repose des agro-conglomérats à large échelle ayant des pratiques agricoles non-durables sur des fournisseurs internationaux et des entreprises chimiques. Beaucoup de gens exigent aujourd’hui d’avoir une autre relation à la nourriture en mettant l’accent sur la santé de chacun, de la planète et le soutien aux communautés locales… Cloud House offre un moment pour se laisser bercer au son de la pluie et pour réfléchir à la danse fragile entre nous et la nature, et sur notre propre survie ». Ingénieux, amusant et poétique mais pas que 🙂

« Changer d’ère, l’air de rien »

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Voilà le guide pratique pour réussir sa transition au quotidien !! Quelle bonne idée : tout ce qui nous aide à changer le monde est bon à prendre ! C’est le journaliste Valère Corréard l’auteur de ce livre, le chroniqueur sur France Inter qui présente chaque week-end « Social Lab » : un coup de projecteur sur une tendance ou une initiative qui peut changer le monde et notre quotidien en bien ! Valère considère que l’information est indispensable pour faire de chacun d’entre nous un acteur de la société et du renouveau dans lequel elle est engagée. Tout à fait d’accord, c’est exactement « esprit Marseille Vert » ! En 2017 il a d’ailleurs fondé « ID l’Info Durable », premier média en ligne d’information continue sur le développement durable. Trois ans de recherches, de rencontres et d’expériences autour des solutions positives : les « bonnes nouvelles écolos » ça le connaît… Ainsi son guide donne à chacun la possibilité de s’approprier des initiatives ayant un impact social et environnemental positif mais pas seulement, et c’est peut-être ça qui est le plus intéressant c’est que le manuel peut nous aider aussi dans notre vie personnelle, dans tous les domaines de vie quotidienne. Ce qui prouve bien que les deux sont liés : chacun de nous et notre planète. Ainsi dans plusieurs domaines il invite les lecteurs à s’améliorer sans les culpabiliser mais avec pragmatisme et réalisme. Partant du principe qu’il n’est pas si facile de sortir de sa zone de confort et d’abandonner des mauvaises habitudes bien ancrées, il propose aux lecteurs de changer à son rythme et à travers différents domaines : manger sain et consommer responsable, pratiquer le zéro déchet, s’habiller chic et éthique, s’éclairer et se chauffer écolo, se déplacer en mode vert, s’informer sans se faire manipuler, être un citoyen actif mais aussi savoir prendre son temps… dans la slow attitude… Un outil formidable qu’on recommande de tout cœur tant il incite à passer à l’action en douceur, avec humour et beaucoup d’humanité. Tout ce qu’on aime et tout ce qu’on demande 🙂

Illustré par Nat Mikles, éditions Rue de l’échiquier.

SensiBoat, les pirates du plastique à l’assaut du littoral !

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Mais ils sont infatigables !!! Et c’est tant mieux car il y a tellement de travail avec tout le plastique et autres déchets qui sont sur nos plages… Un super beau projet de collecte de déchets vient de naître : « SensiBoat » ! Il s’agit de nettoyer notre littoral marseillais cet été, pour que l’on ait de belles plages toutes propres ! Encore l’œuvre de nos amis : les associations 1 Déchet par Jour, Recyclop, Resource et Zei ont mis toute leur énergie et leur détermination à imaginer cette belle aventure. Quatre porteurs du projet pour quatre buts : Agir – Informer – Faire connaître – Inciter. Durant 13 jours et 13 nuits, certains navigueront sur le SensiBoat au large des côtes pour ramasser des déchets marins et accosteront sur de nombreuses plages de Carry-le-Rouet à La Ciotat, tandis que d’autres seront sur ces mêmes plages à chaque escale pour faire du bruit, animer des ramassages flash mégaphone à la main et en musique, et ce avec d’autres associations partenaires, le tout dans la joie et la bonne humeur ! Avec Marseille Vert nous sommes d’ailleurs ravis d’être partenaire de SensiBoat et nous couvrirons l’événement le week-end du 7 et 8 juillet sur place avec beaucoup d’autres associations dont Livres On Partage. Savez-vous que dans le monde 206 kilos de déchets sont déversés dans nos océans chaque seconde ? La pollution des mers est devenue une catastrophe écologique mondiale on le sait et il faut agir ! Ici aussi notre littoral est gravement pollué dans une mer méditerranée fermée… et la ville de Marseille est envahie entre les déchets qu’elle produit en ville qui ne sont pas ramassés et ceux qu’elle récupère en mer avec le vent… alors nous allons agir avec nos pirates, les soutenir financièrement mais pas que, nous allons participer au SensiBoat à Marseille, nous allons tous y aller, les voir, les aider et les applaudir !! Départ le 29 juin du Vieux-Port : venez et participez à leur campagne de crowdfunding sur Ululule : il faut les aider!! Mobilisons-nous pour nos océans, les animaux marins, notre belle Méditerranée et notre planète toute entière 🙂

3CSup, la planche de paddle 100 % écolo

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Le paddle, on adore parce que c’est déjà en soi très écolo ! Sport silencieux, de glisse, slow, sans bruit, sans moteur, sans pollution, qui respecte la faune et la flore… Le seul problème c’est la fabrication de ces planches, très polluante… et devant le succès grandissant de ce sport (tant mieux et si ça pouvait remplacer tous les « jet-ski » de le terre, ce serait formidable !), il nous fallait bien inventer une planche tout écolo de fabrication ! Voilà qui est fait avec 3CSup la nouvelle planche de paddle très innovante : elle est transparente et réalisée uniquement avec des matériaux naturels. On espère que cette planche va mettre au placard toutes les anciens modèles avec du pétrole (entre autres)… celle-ci est fabriquée de carton domestique, de liège et de fibre végétale. Que des matériaux recyclés en plus ! Le concept est astucieux : partant du principe que le carton flotte bien dans l’eau, les créateurs ont choisi d’imbriquer des pièces de carton d’emballage comme les alvéoles d’une ruche entre deux panneaux de fibre transparente pour laisser passer la lumière jusque dans l’eau. Génial car du coup on peut voir à travers et avec les reflets du soleil cela crée une belle lumière. Les arêtes sont quant à elles en liège poli, ce qui lui donne cet aspect « naturel » sans perdre aucune efficacité et résistance. Résultat la planche est ultra légère (50 % plus light que n’importe quelle autre en résine) et super belle. On doit cette innovation à un collectif de designers, ingénieurs et architectes italiens réunis par la passion du surf et du développement durable qui a travaillé trois années pour arriver à sortir ce process de production. De quoi ravir les amateurs de paddle qui sont souvent aussi des amoureux de la nature 🙂

Des chats à l’école : ronron-thérapie pédagogique

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Décidément nos amis les félins nous font du bien !! On savait qu’ils avaient envahi les bureaux au Japon pour un travail des salariés plus serein (« Des chats dans les bureaux »), les bars à chats poussent comme des champignons pour notre plus grand plaisir (« Un bar à chats à Marseille ») et maintenant voilà les matous à l’école pour le bien-être des enfants ! Paraît-il que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les chats permettent aux enfants d’être plus calmes, plus concentrés, d’apprendre mieux… Les effets bénéfiques des chats sur les êtres humains sont nombreux, c’est ce qu’on appelle la ronron-thérapie : nombreux bienfaits sur la santé comme la réduction de la tension artérielle, un meilleur équilibre mental et surtout une diminution notoire du stress, cause de nombreuses maladies. Une école dans le Vaucluse a décidé de tenter cette expérience dans son établissement : à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans une petite école de 70 élèves, une dizaine de chats ont le droit de se balader tranquillement dans les couloirs et dans les classes. Les professeurs sont garants de la sécurité de chacun et la relation entre les félins et les enfants se passe à merveille. Les chats sont ravis de la compagnie des enfants et eux bénéficient de l’apaisement et de l’énergie qu’apportent les petits compagnons. Les enfants ne sont pas distraits par la présence des animaux, ils sont beaucoup plus attentifs à ce qu’ils apprennent et surtout se sentant mieux et plus heureux, l’enseignement-plaisir passe mieux ! Les chercheurs ont prouvé qu’entendre ronronner un chat nous amène à produire de la sérotonine qu’on appelle aussi… l’hormone du bonheur ! De quoi avoir envie de retourner sur les bancs d’école 🙂

« La Marche des cobayes » : c’est parti !

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Bravo !! On les soutient de tout notre cœur ! Un grand mouvement, baptisé « La Marche des cobayes » est parti mardi 1er mai de Fos-sur-Mer à destination de Bruxelles pour alerter à la fois sur la pollution industrielle, les perturbateurs endocriniens ou la destruction des espaces naturels : 920 kilomètres pour un tenter de sensibiliser et de réveiller les consciences. Plus de 150 associations, collectifs, personnalités du monde politique (les députés ELV Yannick Jadot ou Michèle Rivasi, le député de la France des Insoumis Jean-Luc Mélenchon) ou scientifiques appellent au réveil des consciences sur les questions de santé et d’environnement et pour cela ils vont marcher !! Ils sont victimes du Levothyrox ou de la Dépakine, malades de la thyroïde, électro-sensibles, simples habitants exposés à la pollution industrielle ou à la destruction des espaces naturels, lanceurs d’alertes sur l’impact des pesticides… ce qui rassemble tous ces gens c’est de nous signifier la crise sanitaire due à la crise écologique et de faire reconnaître le « crime industriel » afin que les industriels soient contraints à prouver l’innocuité de leurs produits avant de les « balancer » sur le marché ! En terme juridique, cela s’appelle « l’inversion de la charge de la preuve »… Mais jusqu’à quand va-t-on laisser le lobbying intense des groupes industriels et des laboratoires nous empoisonner, nous tuer à petit feu, en toute impunité ? Quand est-ce que nous allons comprendre ? Pour nous tous, nos enfants, nos petits-enfants, sans parler de notre planète !… Le mouvement souhaite aussi développer partout en France des pôles d’expertise spécialisés et des centres d’accueil de médecine environnementale : autant de revendications qui seront portées jusqu’aux Ministères de la Santé et de l’Ecologie à Paris, puis aux instances européennes à Bruxelles. Certains ne feront que quelques étapes, d’autres, une vingtaine, l’itinéraire complet, mais tous sont courageux, bienveillants, motivés. En espérant qu’on les entende, qu’on les écoute, qu’on les reçoive… Contre les géants destructeurs, une poignée de citoyens qui défendent la vie et la nature… on a qu’un seul mot : MERCI 🙂

Habitat partagé en Suisse : oui c’est possible !

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« Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité »… En Suisse une utopie d’habitat partagé est devenue réalité !! C’est à Zurich qu’un immense projet d’habitat autogéré, basé sur une utopie libertaire, a vu le jour en 2001 : c’est le projet « Kraftwerk ». Tout a commencé en 1983 par la parution en Suisse d’un mystérieux manifeste : le « Bolo’bolo » ; signé des initiales P.M. ce texte devenu culte dans les milieux alternatifs a inventé de A à Z un nouveau modèle de société basé sur des unités de vie autogérées. Dix ans plus tard, rejoint par deux activistes, son auteur décide de donner vie à son idéal… et après une longue gestation et quelques concessions faites avec le fameux « principe de réalité », le projet Kraftwerk est construit à Zurich en 2001. Il s’agit d’un immense bâtiment composé d’espaces partagés et de 125 logements évolutifs, du studio à la colocation. Ici les habitants sont à la fois propriétaires et locataires puisqu’ils possèdent des parts de la coopérative et payent un loyer très modéré (30 à 50 % moins cher que le marché) qui baisse peu à peu, en même temps que le remboursement du prêt d’achat de l’immeuble : une façon aussi de lutter contre la spéculation immobilière et la « gentrification » des centres villes ! Et un Fonds de solidarité qui représente un petit pourcentage du loyer de chacun (10 à 50 euros) permet de financer à hauteur de 20 % le loyer des personnes aux revenus les plus modestes. Ils décident ensemble de la gestion des lieux et participent tous à des tâches et activités collectives. Un projet qui favorise la mixité sociale, la convivialité et le respect de l’environnement car tout est pensé en recyclage, partage, collectif et solidaire ! Depuis de nouveaux Kraftwerk sont nés en Suisse… une utopie devenue réalité ! Quand est-ce qu’on s’y met à Marseille ? 🙂

Pour plus d’informations : « Choisir l’habitat partagé, l’aventure Kraftwerk » d’Adrien Poullain, éditions Parenthèses.

Bye-bye les néonicotinoïdes !

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Oh la bonne nouvelle !!! Vive les abeilles, elles sont l’avenir de l’Homme… D’ici la fin de l’année trois néonicotinoïdes n’auront plus rien à faire dans nos champs européens ! Il s’agit de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame : trois noms barbares pour des produits dégoûtants et cancéreux. Seize des 28 Etats membres de l’Union européenne, dont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, se sont ralliés vendredi dernier à la proposition de la Commission. Ces produits ne devraient plus être utilisables que dans des serres sans possibilité de contact avec la moindre abeille. On sait que les butineuses sont mises en danger par ces molécules neurotoxiques qui les empêchent de retrouver leurs ruches. Cela fait un moment que Bruxelles travaille à cette interdiction, depuis 2013 et le rapport de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA)… Depuis l’UE prévoit d’exclure ces trois « néonics » produits par le suisse Syngenta et l’allemand Bayer. Comme quoi tout finit par arriver, il suffit d’être patient et de continuer à travailler en même temps… Les deux industriels ont largement contesté cette décision, estimant que les produits sont une « menace minime pour la santé des abeilles » : faut oser quand même !! Du côté des défenseurs des abeilles, de la nature et de la vie, « l’Europe a rattrapé la France, et cette décision va accélérer la mise en œuvre de la loi » se félicite François Veillerette, président de l’ONG « Générations Futures ». Cependant il reste prudent car une autre molécule, le sulfoxaflor, utilisé dans deux produits phytosanitaires devrait aussi être interdit. Encore du boulot donc on disait, et bientôt RIP Bayer Monsanto 🙂

Des pailles recyclables et biodégradables

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Les pailles en plastique sont un véritable fléau pour la nature ! Lorsqu’on fait des ramassages de déchets sur les plages, on en retrouve énormément et souvent elles finissent dans la mer et c’est une horreur pour les animaux marins… Rien que pour l’industrie du fast-food on utilise 3, 2 milliards de pailles chaque année. C’est… comment dire ?… monstrueux, oui, c’est ça, c’est monstrueux. A Strasbourg des élèves de seconde du Lycée Kléber ont mis au point des pailles faites à partir d’amidon de maïs qui sont recyclables et biodégradables. Bravo les jeunes !! C’est dans le cadre d’un concours de mini-entreprises (« Entreprendre pour apprendre ») que ces lycéens ont eu cette bonne idée et l’ont travaillée. Fabriquées avec de l’amidon de maïs, les pailles végétales ressemblent beaucoup à celles en plastique dans l’aspect et dans la texture mais par contre elles se dégradent de 6 à 9 mois. Même l’emballage est fait en papier entièrement recyclable et l’étiquette, collée avec de l’eau et de la farine est imprimée à l’encre végétale. Une paille toute propre en quelque sorte que l’on peut acheter pour 2 euros les 20 pailles, à aller chercher directement au lycée strasbourgeois ou bien livrées à vélo. Une initiative de plus pour lutter contre une pollution gigantesque qui pourrait être éradiquée… avec un peu de bonne volonté ! Une bonne volonté dont ne manque pas des collectifs comme Bas les Pailles ou Bye Paille qui alertent et sensibilisent sans cesse les citoyens et les commerçants afin qu’ils prennent les choses en main en attendant que les politiques le fassent !! Il faut impérativement prendre des décisions pour interdire ces pailles en plastique notamment pour les fabricants des boissons en fast-food. Des pétitions et des tribunes circulent largement… il faut agir maintenant, il y a urgence. Monsieur Hulot on compte sur vous ☺