Author archives: Agnès Olive

3CSup, la planche de paddle 100 % écolo

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Le paddle, on adore parce que c’est déjà en soi très écolo ! Sport silencieux, de glisse, slow, sans bruit, sans moteur, sans pollution, qui respecte la faune et la flore… Le seul problème c’est la fabrication de ces planches, très polluante… et devant le succès grandissant de ce sport (tant mieux et si ça pouvait remplacer tous les « jet-ski » de le terre, ce serait formidable !), il nous fallait bien inventer une planche tout écolo de fabrication ! Voilà qui est fait avec 3CSup la nouvelle planche de paddle très innovante : elle est transparente et réalisée uniquement avec des matériaux naturels. On espère que cette planche va mettre au placard toutes les anciens modèles avec du pétrole (entre autres)… celle-ci est fabriquée de carton domestique, de liège et de fibre végétale. Que des matériaux recyclés en plus ! Le concept est astucieux : partant du principe que le carton flotte bien dans l’eau, les créateurs ont choisi d’imbriquer des pièces de carton d’emballage comme les alvéoles d’une ruche entre deux panneaux de fibre transparente pour laisser passer la lumière jusque dans l’eau. Génial car du coup on peut voir à travers et avec les reflets du soleil cela crée une belle lumière. Les arêtes sont quant à elles en liège poli, ce qui lui donne cet aspect « naturel » sans perdre aucune efficacité et résistance. Résultat la planche est ultra légère (50 % plus light que n’importe quelle autre en résine) et super belle. On doit cette innovation à un collectif de designers, ingénieurs et architectes italiens réunis par la passion du surf et du développement durable qui a travaillé trois années pour arriver à sortir ce process de production. De quoi ravir les amateurs de paddle qui sont souvent aussi des amoureux de la nature 🙂

Des chats à l’école : ronron-thérapie pédagogique

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Décidément nos amis les félins nous font du bien !! On savait qu’ils avaient envahi les bureaux au Japon pour un travail des salariés plus serein (« Des chats dans les bureaux »), les bars à chats poussent comme des champignons pour notre plus grand plaisir (« Un bar à chats à Marseille ») et maintenant voilà les matous à l’école pour le bien-être des enfants ! Paraît-il que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les chats permettent aux enfants d’être plus calmes, plus concentrés, d’apprendre mieux… Les effets bénéfiques des chats sur les êtres humains sont nombreux, c’est ce qu’on appelle la ronron-thérapie : nombreux bienfaits sur la santé comme la réduction de la tension artérielle, un meilleur équilibre mental et surtout une diminution notoire du stress, cause de nombreuses maladies. Une école dans le Vaucluse a décidé de tenter cette expérience dans son établissement : à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans une petite école de 70 élèves, une dizaine de chats ont le droit de se balader tranquillement dans les couloirs et dans les classes. Les professeurs sont garants de la sécurité de chacun et la relation entre les félins et les enfants se passe à merveille. Les chats sont ravis de la compagnie des enfants et eux bénéficient de l’apaisement et de l’énergie qu’apportent les petits compagnons. Les enfants ne sont pas distraits par la présence des animaux, ils sont beaucoup plus attentifs à ce qu’ils apprennent et surtout se sentant mieux et plus heureux, l’enseignement-plaisir passe mieux ! Les chercheurs ont prouvé qu’entendre ronronner un chat nous amène à produire de la sérotonine qu’on appelle aussi… l’hormone du bonheur ! De quoi avoir envie de retourner sur les bancs d’école 🙂

« La Marche des cobayes » : c’est parti !

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Bravo !! On les soutient de tout notre cœur ! Un grand mouvement, baptisé « La Marche des cobayes » est parti mardi 1er mai de Fos-sur-Mer à destination de Bruxelles pour alerter à la fois sur la pollution industrielle, les perturbateurs endocriniens ou la destruction des espaces naturels : 920 kilomètres pour un tenter de sensibiliser et de réveiller les consciences. Plus de 150 associations, collectifs, personnalités du monde politique (les députés ELV Yannick Jadot ou Michèle Rivasi, le député de la France des Insoumis Jean-Luc Mélenchon) ou scientifiques appellent au réveil des consciences sur les questions de santé et d’environnement et pour cela ils vont marcher !! Ils sont victimes du Levothyrox ou de la Dépakine, malades de la thyroïde, électro-sensibles, simples habitants exposés à la pollution industrielle ou à la destruction des espaces naturels, lanceurs d’alertes sur l’impact des pesticides… ce qui rassemble tous ces gens c’est de nous signifier la crise sanitaire due à la crise écologique et de faire reconnaître le « crime industriel » afin que les industriels soient contraints à prouver l’innocuité de leurs produits avant de les « balancer » sur le marché ! En terme juridique, cela s’appelle « l’inversion de la charge de la preuve »… Mais jusqu’à quand va-t-on laisser le lobbying intense des groupes industriels et des laboratoires nous empoisonner, nous tuer à petit feu, en toute impunité ? Quand est-ce que nous allons comprendre ? Pour nous tous, nos enfants, nos petits-enfants, sans parler de notre planète !… Le mouvement souhaite aussi développer partout en France des pôles d’expertise spécialisés et des centres d’accueil de médecine environnementale : autant de revendications qui seront portées jusqu’aux Ministères de la Santé et de l’Ecologie à Paris, puis aux instances européennes à Bruxelles. Certains ne feront que quelques étapes, d’autres, une vingtaine, l’itinéraire complet, mais tous sont courageux, bienveillants, motivés. En espérant qu’on les entende, qu’on les écoute, qu’on les reçoive… Contre les géants destructeurs, une poignée de citoyens qui défendent la vie et la nature… on a qu’un seul mot : MERCI 🙂

Habitat partagé en Suisse : oui c’est possible !

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« Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité »… En Suisse une utopie d’habitat partagé est devenue réalité !! C’est à Zurich qu’un immense projet d’habitat autogéré, basé sur une utopie libertaire, a vu le jour en 2001 : c’est le projet « Kraftwerk ». Tout a commencé en 1983 par la parution en Suisse d’un mystérieux manifeste : le « Bolo’bolo » ; signé des initiales P.M. ce texte devenu culte dans les milieux alternatifs a inventé de A à Z un nouveau modèle de société basé sur des unités de vie autogérées. Dix ans plus tard, rejoint par deux activistes, son auteur décide de donner vie à son idéal… et après une longue gestation et quelques concessions faites avec le fameux « principe de réalité », le projet Kraftwerk est construit à Zurich en 2001. Il s’agit d’un immense bâtiment composé d’espaces partagés et de 125 logements évolutifs, du studio à la colocation. Ici les habitants sont à la fois propriétaires et locataires puisqu’ils possèdent des parts de la coopérative et payent un loyer très modéré (30 à 50 % moins cher que le marché) qui baisse peu à peu, en même temps que le remboursement du prêt d’achat de l’immeuble : une façon aussi de lutter contre la spéculation immobilière et la « gentrification » des centres villes ! Et un Fonds de solidarité qui représente un petit pourcentage du loyer de chacun (10 à 50 euros) permet de financer à hauteur de 20 % le loyer des personnes aux revenus les plus modestes. Ils décident ensemble de la gestion des lieux et participent tous à des tâches et activités collectives. Un projet qui favorise la mixité sociale, la convivialité et le respect de l’environnement car tout est pensé en recyclage, partage, collectif et solidaire ! Depuis de nouveaux Kraftwerk sont nés en Suisse… une utopie devenue réalité ! Quand est-ce qu’on s’y met à Marseille ? 🙂

Pour plus d’informations : « Choisir l’habitat partagé, l’aventure Kraftwerk » d’Adrien Poullain, éditions Parenthèses.

Bye-bye les néonicotinoïdes !

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Oh la bonne nouvelle !!! Vive les abeilles, elles sont l’avenir de l’Homme… D’ici la fin de l’année trois néonicotinoïdes n’auront plus rien à faire dans nos champs européens ! Il s’agit de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame : trois noms barbares pour des produits dégoûtants et cancéreux. Seize des 28 Etats membres de l’Union européenne, dont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, se sont ralliés vendredi dernier à la proposition de la Commission. Ces produits ne devraient plus être utilisables que dans des serres sans possibilité de contact avec la moindre abeille. On sait que les butineuses sont mises en danger par ces molécules neurotoxiques qui les empêchent de retrouver leurs ruches. Cela fait un moment que Bruxelles travaille à cette interdiction, depuis 2013 et le rapport de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA)… Depuis l’UE prévoit d’exclure ces trois « néonics » produits par le suisse Syngenta et l’allemand Bayer. Comme quoi tout finit par arriver, il suffit d’être patient et de continuer à travailler en même temps… Les deux industriels ont largement contesté cette décision, estimant que les produits sont une « menace minime pour la santé des abeilles » : faut oser quand même !! Du côté des défenseurs des abeilles, de la nature et de la vie, « l’Europe a rattrapé la France, et cette décision va accélérer la mise en œuvre de la loi » se félicite François Veillerette, président de l’ONG « Générations Futures ». Cependant il reste prudent car une autre molécule, le sulfoxaflor, utilisé dans deux produits phytosanitaires devrait aussi être interdit. Encore du boulot donc on disait, et bientôt RIP Bayer Monsanto 🙂

Des pailles recyclables et biodégradables

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Les pailles en plastique sont un véritable fléau pour la nature ! Lorsqu’on fait des ramassages de déchets sur les plages, on en retrouve énormément et souvent elles finissent dans la mer et c’est une horreur pour les animaux marins… Rien que pour l’industrie du fast-food on utilise 3, 2 milliards de pailles chaque année. C’est… comment dire ?… monstrueux, oui, c’est ça, c’est monstrueux. A Strasbourg des élèves de seconde du Lycée Kléber ont mis au point des pailles faites à partir d’amidon de maïs qui sont recyclables et biodégradables. Bravo les jeunes !! C’est dans le cadre d’un concours de mini-entreprises (« Entreprendre pour apprendre ») que ces lycéens ont eu cette bonne idée et l’ont travaillée. Fabriquées avec de l’amidon de maïs, les pailles végétales ressemblent beaucoup à celles en plastique dans l’aspect et dans la texture mais par contre elles se dégradent de 6 à 9 mois. Même l’emballage est fait en papier entièrement recyclable et l’étiquette, collée avec de l’eau et de la farine est imprimée à l’encre végétale. Une paille toute propre en quelque sorte que l’on peut acheter pour 2 euros les 20 pailles, à aller chercher directement au lycée strasbourgeois ou bien livrées à vélo. Une initiative de plus pour lutter contre une pollution gigantesque qui pourrait être éradiquée… avec un peu de bonne volonté ! Une bonne volonté dont ne manque pas des collectifs comme Bas les Pailles ou Bye Paille qui alertent et sensibilisent sans cesse les citoyens et les commerçants afin qu’ils prennent les choses en main en attendant que les politiques le fassent !! Il faut impérativement prendre des décisions pour interdire ces pailles en plastique notamment pour les fabricants des boissons en fast-food. Des pétitions et des tribunes circulent largement… il faut agir maintenant, il y a urgence. Monsieur Hulot on compte sur vous ☺

Des camions frigorifiques transformés en habitats solidaires

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La COP 23 nous a prédit dernièrement un avenir sombre pour la planète avec sans doute 250 millions de réfugiés climatiques d’ici quelques années… Aussi la question du logement va se poser de manière de plus en plus grave, sans parler, hélas, du très grand nombre de sans abris existants déjà dans nos villes ! L’Association HOME 311 en France créée par les designer et architecte Frédéric Tabary et Jean-Charles Le Lay a eu l’idée géniale de transformer des camions frigorifiques promis à la décharge en habitats solidaires, à énergie passive, modulables et mobiles, à un prix raisonnable, et à mettre en œuvre rapidement ! En effet au bout de douze ans ces camions frigorifiques n’ont plus l’autorisation d’acheminer la marchandise pour des raisons de sécurité et les véhicules restent souvent sur les bras des sociétés de transport : certains sont revendus à l’étranger mais il n’existe pas de réelle filière de recyclage. Leur donner une seconde vie, une fois le système de maintien du froid enlevé, pour les mal-logés, est une belle invention qui se justifie à tous les points de vue : « C’est une caisse très bien isolée, étanche, solide, qui offre une surface de 30 m2, explique le Président de l’Association, on peut y accueillir entre 6 et 12 couchages, amis aussi une salle de bains équipée d’une douche, d’un lavabo et d’un WC ». Bien évidemment, des terrains sont nécessaires pour recevoir les remorques de « Un Camion en Urgence », qui doivent être raccordées aux réseaux d’eau et d’électricité et au tout-à-l’égout des villes. Aussi l’Association travaille d’arrache-pied avec les communes et les élus. Le prix d’un camion habitable avec remorque s’élève à 20 000 euros, ce qui pour autant de logements (12 !), reste abordable. La ville de Nantes a déjà son camion… mais les entrepreneurs ont pour ambition de développer leur belle idée partout en France et en Europe ! Quand écologie rime avec solidarité (et c’est souvent !) on adore 🙂

Le Pandathlon 2018 de WWF pour sauver le lynx boréal

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Saviez-vous qu’en France il y a encore des lynx boréal ? Parce que nous on vient tout juste de l’apprendre !! Il y en a encore un peu et justement il risque bientôt de disparaître complètement… Rendez-vous les samedi 30 juin et dimanche 1er juillet à l’Alpe d’Huez pour le Pandathlon 2018 de WWF ! Le Pandathlon est un événement ludique éco-conçu qui vous permet de vous mobiliser pour un projet de protection de la nature tout en participant à un défi sportif lors d’un week-end convivial avec la particularité de le faire directement sur le lieu que vous aidez à préserver, c’est ça qui est formidable : de pouvoir agir sur place, de se sentir un acteur direct de son engagement. Chaque année l’événement à lieu dans des endroits différents ; l’année dernière c’était à l’île de La Réunion, idéale pour les marcheurs. Le déroulement de ce nouveau Pandathlon est le suivant : d’abord on constitue un équipe de 3 personnes (amis, collègues, famille…), ensuite on collecte 1 200 euros de dons avec son équipe en amont de l’événement, puis on relève le défi à l’Alpe d’Huez les 30 juin et dimanche 1er juillet, enfin on contribue au financement du projet de conservation du lynx boréal grâce à vos dons ! Bien qu’il ressemble à un gros matou qui miaule et qui ronronne, le lynx boréal est aussi plutôt féroce surtout quand il chasse par surprise (essentiellement des chevreuils)… Si au XVIIème siècle l’espèce était présente dans l’ensemble de l’Europe, du Nord jusqu’à la Méditerranée, elle a été terriblement fragilisée par la déforestation et aussi le braconnage, le réchauffement climatique, la destruction de la biodiversité… Aujourd’hui en France, il en reste dans les Alpes : du Nord du Jura jusqu’à l’Alpe d’Huez, le lynx boréal se cache dans nos forêts de montagne… Mais le félin majestueux reste très vulnérable et il est en grand danger d’extinction en France. Jusqu’à présent aucune action n’a été encore entreprise donc merci à WWF encore une fois pour son énorme travail effectué pour la survie des espèces animales rares. Amis sportifs et écolos : on vous attend avec votre grand cœur et vos 16 ans minimum nécessaire ☺

« Le Grand Saphir » une révolte extraordinaire !

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« Le Grand Saphir » : un film extraordinaire !! On suit « Manu » alias Emmanuel Laurin, (mais il préfère Manu « parce que Manu ça peut-être n’importe qui et tout le monde ») créateur du projet « Le Grand Saphir », projet fou qui ambitionne de ramasser les macro-déchets à la nage entre Marseille et Toulon. Au départ Manu est un bon nageur, certes, qui en a assez de voir des déchets partout dans la mer lorsqu’il nage, du coup il lance « Le Grand Saphir » : un défi autant sportif qu’écologique ! Nous l’avions nous aussi suivi à l’époque (https://www.marseillevert.fr/le-grand-saphir-defi-sportif-et-ecologique/). Aujourd’hui le film de Jérémi Stadler retrace son parcours du départ le 25 mai de la plage des Prophètes à son arrivée à Toulon le 8 juin pour la Journée des Océans, et il est entrecoupé de plusieurs initiatives individuelles aussi folles et aussi belles pour ramasser les déchets sur terre comme en mer pour sauver la planète ! On y retrouve aussi notre Eddie international de 1 Déchet par Jour (https://www.marseillevert.fr/lescargot-anglais-qui-ramasse-les-dechets-est-rentre/ ) mais aussi beaucoup d’autres personnages que nous connaissons chez Marseille Vert comme Nicolas Lemonnier, le joggeur écolo (https://www.marseillevert.fr/nicolas-lemonnier-joggeur-ecolo/) et enfin de belles découvertes avec notamment Hervé Pichiera qui a créé « Une marche pour l’environnement » ! C’est là qu’on se rend compte que de nombreuses initiatives de collectes de déchets sont apparues un peu partout en France. On pourrait résumer le film ainsi : 52 minutes de pur bonheur ! Il reflète grâce à tous ces gens, jeunes ou moins jeunes, un nouveau militantisme écologique qui n’est en rien moralisateur ni culpabilisateur, ce n’est pas non plus ennuyeux, c’est hyper joyeux, positif, ça donne envie de faire pareil et c’est le but ! Les images sont superbes et la musique est sublime, on rit, on pleure, on est émus tout le temps… Et puis tout au long du film on écoute aussi attentivement les interventions d’Isabelle Poitou, marseillaise et présidente de l’association Mer Terre, spécialiste de l’analyse des macro-déchets marins, nous donner ses analyses scientifiques à partir des données des ramassages de Manu, ce qui apporte au documentaire une dimension supplémentaire. L’objectif c’est de dépolluer mais aussi d’encourager un autre regard sur notre environnement et de passer à l’action ! Manu, Eddie, Hervé ce sont tous des héros extraordinaires mais ce qui est génial c’est que nous pouvons tous devenir comme eux ! Il suffit juste de le vouloir, de s’engager, de s’y mettre ! Allez on s’y met 🙂

La Maison des Citoyens de Marseille : écolo mais pas que !!

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Deux jours après le lancement à Paris de La Maison des Citoyens au niveau national par l’écrivain chouchou des français, Alexandre Jardin, Karine Bruno a créé La Maison des Citoyens de Marseille, c’était le 11 septembre 2016 ! Un peu à l’instar des « Zèbres », il s’agissait de promouvoir et d’encourager toutes les actions citoyennes en France dans les domaines de l’environnement mais aussi de l’éducation, de la solidarité, de l’emploi, des technologies… D’emblée la communauté fédérée sur une simple page Facebook va constituer une super équipe (Corinne, Sylvie, Brigitte, Hervé, Mireille, Sylvia, Erick…) à travers divers « Cafés citoyens » à Marseille et le travail commence : mettre en lumière les actions citoyennes locales, publier des micro-trottoirs ou des portraits de « faizeux » marseillais… Une belle journée citoyenne a été organisée à laquelle Alexandre Jardin en personne a participé, et une maison en briques de lait de la marque « C’est qui le parton ? » a été construite à l’occasion au restaurant engagé La Passarelle pour promouvoir les entreprises locales, solidaires et éco-responsables comme Localizz, Totem Mobi ou Provence Booster. Ce jour-là était aussi lancé le joli slogan très marseillo-marseillais « Amendonné » ! De nombreux Cafés citoyens ont suivi autour du thème de l’éducation valorisant les nouvelles méthodes éducatives, ou de l’environnement par un apéro citoyen au début de l’été pour sensibiliser à la propreté sur les plages avec « Les 10 gestes citoyens » ou encore un « Noël Green » pour inciter à une consommation différente et plus écolo pour les fêtes de fin d’année, entre autres… Dernièrement une nouvelle association est née dans le groupe : Livres on Partage ; il s’agit d’échanger des livres Jeunesse toute l’année au sein des entreprises via des bibliothèques recyclées et une fois par an l’association récupère tous les livres pour les redistribuer dans les structures éducatives marseillaises qui en manquent. Brigitte et Sylvie ont aussi mis en place les fameux « Cafés suspendus » à Marseille : on boit un café et on en paye deux (pour quelqu’un qui est dans le besoin) ; bravo y’a pas plus solidaire !! Aujourd’hui la « MDC » Marseille est systématiquement partenaire des évènements écolos avec Marseille Vert : Le Jour de le Terre ce 22 avril, l’Opération Sensiboat cet été ou le Salon Antigaspi à l’automne… on travaille tous ensemble, les citoyens, pour la planète et dans la joie et la bonne humeur 🙂