Author archives: Agnès Olive

Prêter son jardin : la belle idée !

•••

Vous avez un bout de jardin qui vous sert à rien ? Vous possédez un peu de terre mais vous ne savez pas faire, vous n’avez pas « la main verte » ? Mais quel gaspillage et quel dommage … on a la solution : vous pouvez toute simplement prêter votre jardin !! Et vous partagerez les fruits de la récolte bien sûr… Le site pretersonjardin.com a été créé par Daniele Heiligenstein en 2010, une journaliste passionnée par les jardins qui a beaucoup écrit sur le sujet. C’est tellement évident !!… mais fallait juste y penser !! C’est le premier site a avoir lancé le concept de partage de jardins privés et « au début ce n’était pas évident pour les gens d’ouvrir leur jardin, c’est privé un jardin, presque intime, mais finalement, la plupart du temps quand les gens osent, ensuite ils se font surtout des amis » explique la journaliste. C’est un service de proximité à usage totalement gratuit et à visée altruiste et conviviale. Car quand on prête son jardin, ça commence par une histoire de légumes mais très vite cela va beaucoup plus loin. Ce sont des rencontres qui se font. Au-delà de l’intérêt de se réapproprier la terre et ses richesses, au-delà de la nécessité écologique de changer nos modes de consommation, il y a une aventure humaine aussi. Cela peut permettre à des gens qui n’ont pas accès à une nourriture saine, car trop chère, de se nourrir correctement avec du local, frais, bio et de saison. Depuis sa création se sont des centaines et des centaines d’amateurs de jardinage qui sont entrés en relation avec des propriétaires de lopins de terre ; à ce jour bientôt 20 000 membres sur le réseau en France et en Belgique. Chaque jour ce sont des rencontres, des liens se tissent et de belles histoires d’amitiés qui se vivent… Voilà une merveilleuse idée qui au-delà de son intérêt écologique évident nous montre surtout qu’on peut vivre mieux et autrement 🙂

www.pretersonjardin.com

Une protection solaire pour sauver les coraux

•••

La Grande barrière de corail est le plus vaste ensemble corallien du monde. Une véritable oasis de biodiversité qui s’étend sur près de 348 000 kilomètres carrés le long de la côte australienne. Un caractère exceptionnel qui lui a valu son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981. Aujourd’hui les espèces coralliennes sont gravement menacées par un phénomène de blanchiment dû au réchauffement climatique, ce qui inquiète beaucoup les écologistes mais aussi les scientifiques. C’est ainsi qu’une équipe de chercheurs australiens a mis au point et testé avec succès en laboratoire, un film anti-solaire pour protéger localement la Grand barrière de corail du blanchiment. Le film anti-solaire est 50 000 fois plus fin qu’un cheveu. Il est fabriqué à partir de carbonate de calcium qui forme la base des squelettes des coraux et il est biodégradable bien sûr. « Il a été conçu pour flotter sur l’eau au-dessus des coraux plutôt que d’être placé directement dessus, afin de fournir une barrière anti-soleil plus efficace » a déclaré Anna Marsde, la directrice de la Fondation de la Grande barrière de corail. La structure a collaboré avec les chercheurs de l’Université de Melbourne et l’Institut australien des Sciences marines pour financer ces recherches. En réduisant la quantité de lumière solaire qui atteint les coraux, on pourra les empêcher de se décolorer. Les chercheurs ont testé le film sur sept espèces différentes et les résultats sont très encourageants puisqu’ils ont mesuré une réduction de 30 % de lumière. D’après eux le principe pourrait être mis en place concrètement sur la Grande barrière d’ici deux ans mais ne pourra pas être appliqué à l’ensemble de la Grande barrière, mais juste à un niveau plus local pour protéger les zones de récifs les plus fragiles et de grande valeur… Une avancée donc mais pas la panacée qui serait de faire baisser le réchauffement climatique : c’est toujours la priorité des priorités 🙂

« Les Sentinelles de l’Arctique » : quand l’écologie rejoint la pédagogie

•••

Voilà un magnifique projet d’éducation au développement durable qui a été mis en place au Collège Vitagliano à Marseille !! Afin de sensibiliser la jeunesse aux changements environnementaux sur la planète, 16 élèves et 4 adultes du collège (dont la scientifique Deborah Pardo que nous connaissons bien chez Marseille Vert : https://www.marseillevert.fr/937-2/) sont partis découvrir la faune et la flore de l’Ile de Spitzberg sur 10 jours au mois de juin. Bien sûr il s’agissait de créer de la sensibilité et de l’enthousiasme auprès de jeunes adolescents sur le sujet de l’environnement et du réchauffement climatique, mais ce genre de voyage on le sait dépasse largement les thèmes annoncés tant ils sont toujours riches sur tous les plans pour ces jeunes qui découvrent des valeurs humaines qui vont au delà de l’écologie… C’est François-Régis Daboval, ancien directeur du collège, qui a coordonné le projet. Pour lui, l’objectif premier « c’est que l’école soit réellement un lieu de promotion sociale. Pour cela il ne fallait pas reproduire les structures pédagogiques classiques qui avaient amené les enfants ici… ». Le projet s’intègre dans le orientations du Ministère de l’Education nationale qui visent à aborder les questions environnementales pour former les jeunes afin qu’ils deviennent des citoyens engagés dans le futur. Deborah, interrogée à son retour, a déjà remarqué du changement chez les jeunes : « ils étaient fiers de participer à une telle aventure et même s’ils ne savent pas toujours exprimer leurs émotions, ils resteront sûrement marqués et changés par ce voyage ». Dix jours d’immersion totale en pleine nature, en bivouac au milieu des glaciers, en kayak au milieu des icebergs, à étudier les oiseaux marins, un univers tellement différent de l’univers habituel de ces jeunes… « que du bonheur, malgré le froid ! » ajoute la docteure en écologie. Bravo pour cette belle aventure, c’est comme ça qu’on changera le monde 🙂

A lire : « Ces Marseillaises qui veulent changer la planète », Deborah Pardo, la 1ère d’une longue série on espère…

De l’eau de pluie pour les lave-glaces !

•••

Eurêka !! Ce n’est plus seulement la vérité qui sort de la bouche des enfants, mais aussi l’inventivité. C’est tellement évident… et pourtant personne n’y avait pensé !! Personne, jusqu’à Daniel et Lara, deux frères et sœurs de la famille Krohn à Jülich, âgés respectivement de 11 et 9 ans ! Pourquoi ne pas collecter l’eau de pluie pour laver son pare-brise ? L’idée leur est venue alors que les deux enfants étaient avec leur père en voiture sous une forte averse. Lorsque la pluie a cessé le père au volant a voulu nettoyer son pare-brise obstrué par des saletés au niveau du champ de vision mais le réservoir d’eau était vide, du coup les essuie-glaces ne faisaient que salir encore plus le pare-brise. C’est comme ça que les deux bambins drôlement ingénieux ont imaginé un système de récupération des gouttes de pluie pour remplir le réservoir de lave-glace. Une invention qui lueur a valu de remporter le Premier prix du concours de science régional dans leur pays, en Allemagne. Les enfants n’en reviennent toujours pas que personne n’y ait pensé avant eux… « Pour tester notre idée, nous avons démonté certains de nos jouets qui intégraient des circuits d’eau comme notre camion de pompier ou notre aquarium. On a ensuite fabriqué un système de filtres pour nettoyer l’eau et ça marchait parfaitement » explique la petite fille. L’idée est parvenue jusqu’aux ingénieurs Ford qui ont proposé de tester un dispositif à taille réelle sur une voiture : ils ont mis en place un bac de récupération d’eau à la base du pare-brise relié par un durite au réservoir du lave-glace, tout comme les enfants, et ça marche ! Voilà une petite idée qui pourrait permettre d’économiser des milliards de litres d’eau ! Chaque année chaque conducteur utilise près de 20 litres d’eau pour nettoyer le pare-brise de son véhicule. Avec 291 millions de voitures actuellement en service sur les routes d’Europe, le système « Krohn » permettrait d’économiser près de six milliards de litres d’eau par an, rien qu’en Europe… Même si on espère surtout une diminution du parc automobile, en attendant, on dit bravo les enfants : trop forts 🙂

Jardinez pour être en bonne santé !

•••

RIP le Prozac ! Des chercheurs ont découvert que le jardinage est un antidépresseur naturel ! Selon une étude menée par les neuroscientifiques Dorothy Matthews et Susan Jenks, publiée dans le Journal Behavioutal Processes « manger, toucher et respirer un organisme du sol peut être lié au développement de notre système immunitaire et de notre système nerveux ». Les amateurs du jardinage vantaient déjà la longue liste des avantages de leur activité : réduction du stress, amélioration de l’humeur… jardiner, respirer l’air frais et s’exposer aux rayons du soleil est bon pour la santé, ça on le savait… mais aujourd’hui c’est scientifiquement expliqué par les micro-organismes qui sont présents dans le sol. La Mycobacterium Vaccae est une bactérie présente naturellement dans le sol qui active la libération de sérotonine et de dopamine dans le cerveau. Ensemble ces neurotransmetteurs envoient des messages chimiques dans le cerveau : la dopamine affecte nos émotions par des sensations de plaisir et de douleur tandis que la sérotonine régule notre humeur, notre comportement social, notre mémoire, notre libido et notre sommeil. Quand on jardine, ces micro-organismes sont absorbés dans notre peau et inhalés à chaque respiration. En entrant dans la circulation sanguine et le système respiratoire, cela stimule votre humeur et soulage vos douleurs. La relation entre ces microbes du sol et l’élévation de l’humeur a été découverte par accident. Initialement administrée comme stimulant du système immunitaire à des patients atteintes de cancer du poumon, la M. Vaccae a dépassé les attentes de l’oncologue Dr Mary O’Brien. Non seulement les bactéries microbiennes vaccae ont amélioré leur système immunitaire mais les patients ont aussi noté un large coup de pouce non négligeable dans leur bonheur, leur vitalité et le soulagement de la douleur. Ces bactéries sont un produit de la génétique et du mode de vie, en interaction avec l’ensemble de notre corps, allant de nos poumons à notre intestin. Selon ces chercheurs, le manque d’exposition aux microbes est le lien d’augmentation des problèmes de santé chroniques, dont les carences au auto-immunité et la dépression… Allez tous au jardin !! Et on va se salir dans la joie et la bonne humeur 🙂

Les 7ème Green Awards de Deauville

•••

Quelle plus belle façon de sensibiliser à l’écologie qu’un film ? La puissance de l’image est énorme lorsqu’il s’agit de révéler, mettre en lumière, valoriser, expliquer ou même dénoncer… Les Green Awards de Deauville offrent depuis des années une occasion unique aux entreprises, institutions, ONG, associations et collectivités de promouvoir leurs différentes actions et pratiques écolos pour répondre au défi du changement climatique, préserver notre environnement et assurer le bien-être des générations futures ! Depuis 7 ans déjà le festival se donne pour mission de valoriser ce grand répertoire constitué de films institutionnels, spots et documentaires autour du développement durable et des éco-innovations et ainsi de sensibiliser tous les acteurs à ces sujets vitaux. Chaque année le festival rassemble 500 films des 4 coins du monde dans une compétition internationale, 400 professionnels et acteurs clés du secteur pour 2 jours de projections, de découverte et de networking ainsi que des centaines de scolaires et de visiteurs grand public. Ça démarre aujourd’hui 19 juin pour deux jours entiers dédiés à l’audiovisuel vert : tables rondes d’experts, workshops, master-class, projections spéciales, séances de pitch… Cette année pas moins de 420 films en compétition et les 100 films finalistes seront projetés en présence des équipes des films pour tenter de remporter les prestigieux Green Awards d’Or !! 14 catégories thématiques d la compétition couvrent la totalité du territoire de l’écologie au sens large, c’est-à-dire celle qui englobe tout, la transition, les innovations, la biodiversité, le climat, les transports, l’agriculture mais aussi l’habitat, la solidarité ou la santé… et pour chaque catégorie il y a 3 compétions : le SPOT (moins de 2 minutes), l’INFO (moins de 25 minutes) et le DOC (plus de 25 minutes). Tout le meilleur de l’audiovisuel green est là !! Avec comme parrain Jean-Louis Etienne cette année promet d’être riche… et enfin notre petit préféré marseillais Le Grand Saphir est en compétition (https://www.marseillevert.fr/le-grand-saphir-une-revolte-extraordinaire/) !! On croise les doigts 😉

De la spiruline sur la Côte Bleue

•••

Les bienfaits de la spiruline sont innombrables, nous en avons déjà parlé chez Marseille Vert à plusieurs reprises, mais on peut insister et même lourdement, tant cette micro-algue détient de qualités, c’est pourquoi on parle d’elle pour lutter contre la malnutrition dans le monde : elle booste le système immunitaire, améliore l’endurance et la résistance, aide à garder ou à retrouver la forme, contrôle le poids en régulant le niveau de sucre dans le sang, renforce les défenses naturelles et la vitalité, favorise la résistance de l’organisme, c’est aussi une source naturelle d’antioxydants pour lutter contre le stress oxydatif… Bourrée de fer, minéraux, oligo-éléments, vitamines, protéines… on peut pallier facilement à toute sorte de carences alimentaires avec quelques gélules, de la poudre ou des comprimés ! Et c’est pas compliqué à produire : la preuve avec la « Spiruline de la Côte Bleue ». Ferme artisanale située à Gignac-la-Nerthe dans les Bouches-du-Rhône, tout près de Marseille. Jeune diplômé en aqua-culture, Martin Petitjean est le seul à produire cette algue sur toute la Côte bleue. Il a démarré son exploitation il y a toute juste un an et commence doucement à se faire connaître. Sa spiruline est en vente directement sur l’exploitation pour ceux qui ont envie de découvrir cette nouvelle génération de « ferme », sinon sur internet ou quelquefois lorsqu’il fait des salons, marchés, etc… Jusqu’en 2005 la presque totalité de la spiruline consommée en France provenait de Chine ou d’Amérique où elle est produite dans des sites industriels. Depuis la culture se développe en France, dans un contexte non-concurrentiel et solidaire (pour l’instant !). Les fermes françaises proposent un produit de qualité cultivé sans pesticides dans un environnement sain et de manière artisanale. Alors si vous voulez consommer « l’aliment de santé supérieur du XXIème siècle », choisissez un mode local et durable : c’est toujours mieux aussi pour la planète 🙂

Jean-Martin Fortier, jardinier-maraîcher de cœur

•••

« Remplaçons l’agriculture de masse par l’agriculture par la masse » : voilà le slogan de Jean-Martin Fortier, un slogan qui nous va très bien chez Marseille Vert, tout à fait d’accord à 100 % ! Jean-Martin est né (1978) et vit au Québec où il a fait ses études environnementales. Il se passionne très vite pour le mouvement de l’agro-écologie et après de nombreux voyages pédagogiques, il rentre au pays pour développer un modèle de ferme maraîchère sur petite surface ou micro-ferme. Il est ce qu’on pourrait appeler « une fermier de famille » mais aussi aujourd’hui un conférencier-enseignant et auteur largement primé pour son best-seller « Le jardinier-maraîcher ». Il est reconnu dans le monde entier comme une référence sur la production maraîchère bio-intensive et a inspiré des milliers de lecteurs avec son modèle d’agriculture à échelle humaine, écologique et rentable. « Ma mission est d’inspirer et d’éduquer les gens à travailler ensemble à multiplier le nombre de petites fermes écologiques partout à travers le monde. J’ai la conviction qu’ainsi nous pouvons remplacer le poison et la destruction de l’agriculture industrielle avec un système alimentaire fondé dans le respect de la nature et de la communauté. Des aliments sains, produits avec soin par et pour ceux qui ont à cœur ces valeurs » confie-t-il. Il a lui-même fondé avec sa femme Maude-Hélène Desroches « Les Jardins de la Grelinette », une micro-ferme biologique qui sur moins d’un hectare cultivé génère plus de 150 000 $ permettant aux deux exploitants de bien vivre de leurs revenus agricoles, et la ferme nourrit plus de 200 familles en circuit court. Son livre est un véritable manuel d’agriculture sur petite surface qui fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et vous apprend, étape par étape, tout pour devenir un bon agriculteur : choisir un site, comment investir, s’inspirer de la permaculture, désherber avec les meilleurs outils, fertiliser organiquement les cultures, lutter efficacement contre les maladies et insectes nuisibles… mais aussi faire une bonne planification financière car c’est aussi un très bon businessman ! Dernièrement il est venu à Marseille pour une conférence et dédicace (accompagné de notre « jardinier-maraîcher » à nous : Maxime de Rostolan !). Nous avons rencontré un jeune homme dynamique, sympathique, avec un beau sourire franc et heureux… Alors puisqu’il a compris comment on peut changer la vie, tous maraîchers avec lui 🙂

"Bee Saving Paper" pour aider les abeilles

•••

« Si les abeilles disparaissent, les jours de l’Homme seront comptés » : cette phrase célèbre attribuée à Albert Einstein nous rappelle qu’il y a urgence aujourd’hui à sauver les abeilles ! Elles sont au cœur de la vie et de la nôtre en particulier : elles maintiennent en vie avec quelques autres insectes pollinisateurs 80 % des plantes utiles et sauvages ! Puisque d’un côté les grands gouvernements, les gros industriels et autres super décideurs et pollueurs ne font rien (pire, font tout ce qu’il ne faut pas faire) encore une fois c’est à nous, petits citoyens de faire quelque chose, chacun dans son coin… En Pologne Tomasz Bujok et Anna Gadecka amoureux des abeilles eux aussi ont crée leur start-up Bee Saving Paper pour les aider. Il nous est tous arrivé de voir une abeille en difficulté, en manque de force, avec du mal à redécoller… eh bien le couple a mis au point des feuilles de papier entièrement biodégradables et imbibées de glucose pour aider les abeilles les plus faibles à reprendre des forces. « Nous avons réussi à développer et produire ce qui est probablement le premier papier que la nature ne voudrait pas seulement que vous utilisiez mais que vous jetiez aussi » expliquent-ils. Le glucose qui le compose est spécial pour elles et ne rend pas le papier collant et donner aux abeilles de l’énergie, le papier contient aussi des graines de Lacy Phacelia, une plante favorite des insectes. Pour attirer les abeilles, les entrepreneurs utilisent une peinture UV aqueuse qu’elles seules peuvent voir, avec des motifs qui leur donnent l’illusion d’être au-dessus d’un champ. Les créateurs sont conscients que cette innovation ne pourra fonctionner qu’à échelle locale et ne réglera pas le problème mondial du déclin de la population des abeilles mais selon eux cela peut faire réaliser aux gens l’importance qu’elle sont dans notre vie. De la sensibilisation donc aussi !! Le papier pourra être utiliser sous forme de sacs pour les courses qu’on pourrait jeter dans son jardin en rentrant à la maison ou de tickets de métro à abandonner dans les rues ou les parcs. On va pouvoir jeter du papier par terre et Mère Nature – pour une fois – nous remerciera 🙂

Le Tour Alternatiba pour le climat, c'est parti !

•••

Le Tour Alternatiba pour ceux qui ne connaissent pas c’est un grand Tour à vélo organisé chaque année depuis 2015 dans tout le pays qui a pour but de mettre en valeur toutes les initiatives citoyennes qui proposent des alternatives au dérèglement climatique. Organisé par Alternatiba, les Amis de la Terre et Action Non-Violente COP21, le tour démarre aujourd’hui le 9 juin de Paris pour atteindre Bayonne et son village alternatif le 6 octobre ! 200 étapes et 5 800 km sont prévus dans toute la France et les pays frontaliers. Les triplettes et quadruplettes, symboles de la force du mouvement collectif s’arrêteront dans des grandes villes comme Toulouse, Grenoble ou Nantes mais aussi dans des territoires ruraux et des lieux emblématiques de lutte et de mise en œuvre des alternatives. Résistance à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, opposition à l’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, mobilisation contre le projet de gazoduc Midcat à Perpignan, ville en transition comme Ungersheim, parc citoyen photovoltaïque à Aubais, lutte contre la reconversion d’une raffinerie de Total en agro-carburants à Martigues… autant d’exemples parmi les étapes qui permettent de valoriser la multitude d’actions citoyennes portées un peu partout sur le territoire en faveur de la transition écologique et sociale. « Accélérons le développement des alternatives pour relever le défi climatique » : le projet vise à aller au plus près des territoires et ses habitants pour se rencontrer, partager, échanger, diffuser, mobiliser… En 2015 le Tour Alternatiba avait déjà mobilisé plus de 60 000 citoyens ! Cette année 2018 s’avère un Tour important tant les enjeux climatiques se sont accélérés, la désobéissance civile non-violente développée et les solutions citoyennes alternatives multipliées. On les attend de pied ferme à Marseille les 14 et 15 septembre ! Une grande mobilisation populaire pour changer le climat en changeant le système : évidemment qu’on aime 🙂