Author archives: Agnès Olive

Plastic Odyssey : dépolluer pour avancer !

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Faire le tour du monde en bateau avec du carburant fabriqué avec le ramassage du plastique en mer… Voilà un projet écolo d’une envergure sans précédent (sauf peut-être le grand nettoyage des océans de Ocean Cleanup dont nous avions parlé chez Marseille Vert et qui est actuellement au travail : https://www.marseillevert.fr/lhomme-qui-voulait-nettoyer-les-oceans/ ) ! Il s’agit de Plastic Odyssey : un projet de nettoyage du plastique dans les mers et océans du monde entier lancé par quatre copains : Simon Bernard, Bob Vrignaud, Benjamin de Molliens et Alexandre Dechelotte. Leur navire prototype « Ulysse » était en escale à Marseille ces jours-ci devant la Mairie pour ceux qui ont pu l’apercevoir… une curiosité maritime à l’allure très futuriste avec ses coques blanches de catamaran surmontées d’une machine bizarroïde… Depuis plus d’un an, les quatre amis travaillent sur ce super projet de dépollution avec le soutien de mécènes et partenaires scientifiques, industriels et universitaires et cherchent à mettre au point un système de tri du plastique grâce à des capteurs, suivi d’un dispositif de recyclage qui transformera tout ce plastique en carburant. C’est comme ça qu’Ulysse avance déjà à 5 noeuds : en faisant le plein de plastique !! Les jeunes se sont inspirés dans l’idée de Solar Impulse, cet avion solaire qui a fait le tour du monde en autarcie énergétique totale. A Marseille ils sont venus présentés leur projet mais faire aussi de la sensibilisation… Un second prototype de 25 m de long équipé de toutes ces nouvelles technologies sur lesquelles ils continuent de travailler actuellement, sera au point en 2020 pour un départ de trois ans minimum le long des côtes asiatiques, sud-américaines et africaines les plus polluées du monde… va y’avoir du boulot !! D’ici là les quatre entrepreneurs s’installeront à Marseille « ville maritime par excellence, porte de l’Afrique mais aussi ouverte sur la mer la plus polluée au monde, la Méditerranée »… Ils prévoient de rentrer au moment des Jeux Olympiques en 2014. Bravo : tout ça est parfaitement bien orchestré et très ingénieux 🙂

Christophe Vissant court pour la planète !

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Mais d’où lui vient cette rage de vivre ?! Christophe Vissant partira le 15 octobre pour réaliser son rêve le plus fou en même temps qu’un record du monde : faire le tour de l’Australie en courant ! La course devrait durer plusieurs mois puisqu’il prévoit une arrivée le 14 avril 2019, le jour de ses cinquante ans. 15 500 km en tout, à raison de deux marathons quotidiens pendant 186 jours sans aucun jour de repos ! S’il est Franc-comtois d’origine, Christophe, papa de deux grandes filles, vit à La Ciotat depuis vingt ans. Il a toujours été un grand sportif, depuis son plus jeune âge avec le football, et passionné de plongée sous-marine. Mais en 2003 lors d’un stage de plongée en Egypte, il est victime d’un grave accident de décompression qui aurait pu lui coûter au pire la vie, et au mieux l’usage de ses jambes. Il lui aura fallu une sacrée volonté pour faire tout ce chemin depuis… car après plusieurs jours de caisson hyperbare et de soins intensifs, il a pu remarcher. Mais marcher ne lui a pas suffit, il s’est mis à la course à pied et se découvre alors une nouvelle passion, il va redécouvrir la vie autrement, en courant… Il s’est déjà lancé plusieurs défis : en 2008 il traverse toute la France dans un « Aubagne-Paris » (1 132 km en 15 jours à une moyenne de 75 km par jour), en 2010 « La Ciotat-Athènes » (2 732 km en 39 jours à une moyenne de 72 km par jour), puis en 2013 « Marseille-Mongolie » (7 238 km en 113 jours à une moyenne de 69 km par jour) et toujours sans aucun jour de repos ! Son moteur c’est aussi la préservation de l’environnement car Christophe est un amoureux de la mer et avec ce nouveau challenge il compte bien sensibiliser le public sur la menace écologique qui pèse gravement sur la Grande Barrière en Australie : « Le plus grand être vivant de la planète est en train de disparaître. Je veux vraiment sensibiliser les gens là-dessus. Sur mes tee-shirts il y aura le logo de Save The Barrier Reef et l’équivalent en euros du carburant consommé par les deux véhiculeurs suiveurs de la course sera reversé à une association luttant pour sa survie » confiait-il dernièrement au Journal La Provence. Le départ approche et on sent bien que Christophe est le plus heureux des hommes même s’il sait qu’il va y avoir des larmes et du sang… il s’attend à beaucoup de souffrances physiques et psychologiques car il va perdre entre 15 et 20 kilos, va subir des températures extrêmes, rencontrer des difficultés dues à la circulation, la faune, la flore… il part avec 30 paires de chaussures, 50 paires de chaussettes et des litres d’huile de massage – les Joyaux de Madagascar qu’on adore ! Bien sûr ça va être dur, mais il va réussir parce qu’il a un mental dingue et parce qu’on est tous avec lui ! Bravo champion 🙂

Replanter une forêt comme avant dans le Tarn

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Recréer une forêt telle qu’elle était il y a très longtemps dans le Tarn… c’est le fabuleux projet Silva de deux garçons au nord d’Albi : Yann Roques, historien-archéologue et Alexandre Leuger, cinéaste passionné d’écologie. On adore !! Car replanter des arbres en mode monoculture, c’est-à-dire avec seulement une ou deux essences, comme on le fait le plus souvent en France, ce n’est pas bon du tout pour la biodiversité. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de voir le film « L’intelligence des arbres » (https://www.marseillevert.fr/lintelligence-des-arbres-fascinant/) on sait qu’une forêt, c’est tout une organisation diversifiée merveilleusement intelligente mais aussi interdépendante et qui a besoin de cette multi-diversité pour fonctionner. Les deux tarnais l’ont bien compris et eux ont décidé de recréer une forêt indigène, une vraie forêt, authentique, avec toutes les espèces qui étaient présentes dans le département de manière naturelle, vanta que l’homme n vienne tout détruire, abîmer, déplacer… ce qui leur fera planter environ 30 000 arbres d’ici la fin de l’année. « J’habite au centre d’Albi et cela fait un an que je n’ai pas vu d’oiseau, la biodiversité s’effiloche » explique Yann qui est très calé sur la question… car il faut avoir un sacrée dose de connaissances sur l’histoire des forêts, des terrains et de la botanique pour se lancer dans un projet pareil ! Pas de noyers car ils sont été importés par les Romains paraît-il, mais des chênes verts ou des peupliers noirs, endémiques de la région. Au total ce sont quarante essences qui seront plantées et qui vont pouvoir abriter une nouvelle faune, mais pas n’importe comment non plus. Tout sera planté selon la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais : « C’est plus dense : là où une forêt classique compte un millier d’arbres maximum par hectare, nous, il y en aura 30 000 sur seulement un hectare, et la sélection se fera naturellement » ajoute Yann. Un projet qui va permettre lorsqu’il aura abouti, en plus de redévelopper la biodiversité, de produire 750 tonnes d’oxygène par an et compenser donc 4 500 000 km effectués en voiture. Pour financer Silva ils ont lancé une campagne de financement sur la plateforme Leetchi : on fonce 🙂

#FAISTABA : Marseille Terre solidaire

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Qui ne connaît pas encore Jean-Baptiste Fouque à Marseille ? C’est un peu notre Abbé Pierre marseillais… Tout autant imaginatif, qu’entreprenant, humaniste, sensible à toutes les détresses, le prêtre a soulevé des montagnes tout au long de sa vie pour venir en aide aux plus pauvres, orphelins, malades, handicapés, repris de justice, vieillards… un véritable « héros de la charité » ! Une béatification s’imposait… là voilà ! C’est le 30 septembre que pour la première fois de son histoire, la cité phocéenne va accueillir la béatification d’un prêtre. A cette occasion, tous les marseillais sont invités à faire une « BA comme JB » : allez on fait tous une bonne action ! Le but est de rendre hommage à cet homme dont l’immense œuvre de bonté et de bienveillance en Provence est toujours vivante (l’Hôpital Saint Joseph, la Salette, les Saints-Anges…) mais aussi de créer une grande vague de solidarité et d’altruisme dans la ville quelque soit la religion, l’appartenance ou la génération. Un challenge viral inédit, soutenu par influenceurs et personnalités, et relayé sur les comptes Instagram et Facebook dédiés, qui vise à recueillir le maximum de bonnes actions. On démarre le 21 septembre jusqu’au Jour J du 30 et de la béatification. Le principe est simple : vous faites une BA, vous la racontez sur les réseaux sociaux pour encourager les autres à faire de même et ensuite vous n’avez plus qu’a ressentir les effets bénéfiques des BA. Car évidemment faire du bien aux autres nous fait aussi du bien à nous-mêmes ! Chez Marseille Vert nous favorisons les BA écolos parce que notre belle planète est aujourd’hui tellement maltraitée… c’est sûr et certain, si l’abbé Fouque était encore de ce monde, il se serait précipiter pour venir à son aide 🙂 Et toi, c’est quoi ta BA écolo pour JB ?

Chrysalis transforme le plastique en carburant

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Samuel Le Bihan n’est pas qu’un très bon acteur, c’est un super mec aussi !! Très engagé depuis longtemps dans la protection de l’environnement, il a créé l’association « Earthwake » il y a déjà quelque temps, et dernièrement il a présenté une machine pour revaloriser les déchets plastiques. On sait que le plastique étouffe la mer méditerranée : il ne représente pas moins de 95 % des déchets… d’où l’idée de cette association de transformer le plastique en carburant. Cela fait trois ans qu’une machine est à l’étude et aujourd’hui un prototype a pu voir le jour : elle s’appelle Chrysalis. Selon le comédien : « Si on donne un valeur économique aux déchets plastique alors les gens ne jetteront plus ou sinon iront le ramasser, dans tous les cas il s’agit de créer une économie de la collecte des déchets ». La machine a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association et est déjà capable de traiter un kilo de plastique par heure et de fournir 500 à 600 grammes de carburant. Bien sûr il ne s’agit pas de remettre ce carburant dans le circuit de la pollution des grands villes occidentales, mais de lui donner une utilisation vertueuse : ainsi par exemple on pourrait le redistribuer pour faire de l’électricité en Afrique pour avoir accès aux ordinateurs et au savoir, ou bien le recycler dans les cuves des bateaux des sauveteurs en mer… Le principe est simple : une fois broyé le plastique est chauffé à haute température puis distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont également nécessaires au processus, mais c’est tout. L’étape suivante consistera à fabriquer une machine plus grande de la taille d’un demi-container qui serait transportable sur une zone polluée. Elle pourrait alors traiter 70 kg de déchets par heure, explique l’acteur, qui estime à 50 000 euros le coût de fabrication d’une telle installation mais son amortissement à moins d’un an. Chapeau l’artiste 🙂

Des abeilles comme animaux de compagnie ?

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Génial !! Voilà comment faire une bonne action pour la planète et la biodiversité tout en s’amusant : mettre en place un nichoir à abeilles maçonnes pour favoriser la pollinisation de votre jardin, terrasse ou balcon, et en même temps développer l’espèce. Totalement inoffensives, les abeilles maçonnes sont des insectes sauvages qui vivent en solitaire. Elles ne piquent pas, n’ont pas de reine et bien sûr ne font pas de miel. Contrairement aux abeilles à miel elles ne sont donc pas attirées par la nourriture humaine et tout ce qui est sucré. C’est une start-up suisse qui a eu cette merveilleuse idée (Wildbiene) fondée par deux biologistes : Tom Strobl et Claudio Sedivy. La moitié des abeilles suisses avaient disparu avec l’urbanisation, l’intensification de l’économie rurale et la destruction de leurs habitats, alors ils ont voulu leur redonner un toit ! Leur présence est très importante car « une abeille sauvage pollinis autant que 300 abeilles à miel » précise Tom Strobl. L’entreprise propose différents modèles de nichoirs, petits pour les particuliers, plus grands pour des professionnels qui peuvent aller jusqu’à 350 spécimens. Le principe est simple : en achetant un nichoir pour particulier, vous devenez parrain et à chaque printemps, 25 cocons d’abeilles prêts à éclore vous sont livrés dans des tubes de nidification. Au début les nichoirs n’étaient distribués qu’en Suisse mais dorénavant ils sont disponibles pour la France. Dès le lancement de la start-up, 20 000 particuliers et 300 agriculteurs ont pris part au projet ! Pour se reproduire la femelle pond un œuf unique dans son petit nid qui deviendra une larve puis une nouvelle abeille… Il ne vous reste plus qu’à les placer dans le nichoir et à les regarder grandir, vivre et polliniser nos plantes !! Vous pouvez leur donner des noms aussi si vous arrivez à les distinguer 🙂

La démission de Hulot ou le réveil des citoyens

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Merci Monsieur Nicolas Hulot pour ce que vous avez fait et surtout pour ce que vous n’avez pas pu faire car vous nous avez ainsi lancé un message très clair et très fort : le Ministre de l’écologie en France ne peut plus rien pour sauver la planète !! Les politiques libérales de la « croissance », telles que celle menée par Emmanuel Macron, sont incompatibles avec l’urgence climatique. Grâce à vous nous savons maintenant que c’est aux citoyens de prendre les choses en main ! Vous nous avez ouvert les yeux en quelque sorte… C’est « l’effet Hulot » : une démission électrochoc suivi d’un réveil citoyen. Ainsi dès le lendemain, un jeune citoyen lambda âgé de 27 ans, Maxime Lelong, a créé la page Facebook à l’origine de la « Marche pour le Climat » à Paris. C’était comme pour répondre à Nicolas Hulot qui s’est plaint dans son discours d’adieu de n’avoir eu aucun soutien dans la société française, dans la rue, aucune union nationale, pour défendre la biodiversité, l’avenir de l’humanité et de nos enfants… Maxime a choisi le 8 septembre pour coller avec le mouvement international #Riseforclimate (Debout pour le Climat) et tout de suite le bouche à oreille a démarré et la manifestation s’est organisée. Partout en France, le mouvement a été relayé : à Marseille c’est Boris Kalin du collectif Marseille Nettoyeur qui s’y est collé. Résultat : plusieurs milliers de personnes à Marseille sur le Vieux-Port, à Paris 50 000 personnes sont descendues dans la rue et dans la France entière ce sont 150 000 personnes qui ont marché partout dans les grandes villes. De nombreuses associations se sont greffées telles que Attac, Les Amis de la Terre, Alternatiba… mais le collectif reste 100% citoyen et apolitique !! Même si, comme toujours, certains partis politiques ont tendance à s’incruster… ce n’est pas très grave, « les gens » ne sont pas bêtes et ne se laissent pas récupérer ni manipuler aussi facilement… On vote pour la planète ! A partir de maintenant on marche, nous les citoyens, pour mettre la pression sur les politiques afin qu’ils agissent sérieusement contre le dérèglement climatique. Cela a toujours été ainsi : ce sont les citoyens qui avancent d’abord, les politiques ne font que suivre. Hier au soir Nicolas Hulot a envoyé un Tweet de soutien au mouvement pour que « nous continuions à faire entendre notre voix » ! Encore merci Monsieur, on vous aime et on est ravis de vous retrouver tellement efficace avec nous : les citoyens 🙂

Lilo, « la goutte d’eau » très écolo

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Qui ne connaît pas encore Lilo ?! Alors c’est très simple : vous oubliez Google pour vos recherches sur Internet et vous passez dorénavant par Lilo. Chaque fois que vous faites une recherche, vous cumulez des points dits « gouttes d’eau » que vous reversez par la suite à des associations. Lilo est une entreprise du numérique à l’origine du moteur de recherche lilo.org fondée en 2015 par Clément Le Bras et Marc Haussaire. Le moteur de recherche reverse 50 % de ses revenus générés par les recherches sur Internet à 150 projets sociaux et environnementaux parmi les 17 ODD (Objectifs de Développement Durable). Ce sont les internautes qui choisissent eux-mêmes les projets qu’ils ont envie de financer, sachant qu’une recherche génère une goutte d’eau, ça va vite surtout quand on passe son temps à surfer sur le net comme beaucoup ! L’utilisateur a un compte et donne ses gouttes quand il a envie : le nombre de gouttes d’eau cumulé par l’internaute s’affiche en temps réel en haut à droit d son écran. C’est Lilo ensuite qui se charge de transformer les gouttes en financement réel pour les associations, ONG, fondations et entreprises sociales participantes. A ce jour plus d’un million d’euros ont déjà été reversés ! Et parmi les 4 catégories de projets proposés (social, environnement, éducation et santé) c’est l’environnement qui se taille la part du lion avec 460 000 euros. La planète s’avère être la première cause de mobilisation des français qui passent par Lilo ! Et l’avenir est prometteur : tous projets confondus, l’atteinte du 2 millions d’euros est prévue au deuxième semestre 2019. Chez Marseille Vert on utilise Lilo depuis longtemps bien sûr et du coup on vient de donner nos dernières gouttes accumulées à l’association FERUS qui protègent les ours, les loups et les lynx en France ! Et on a même partagé notre don sur notre page Facebook Marseille Vert tellement on est content 🙂

Jane Goodall, pour l’amour des chimpanzés

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C’est ce qu’on appelle une femme exceptionnelle et pourtant le mot est faible… Née à Londres en 1934, Jane Goodall est primatologue, éthologue et anthropologue. C’est la première femme à avoir observé que les chimpanzés utilisaient des outils pour s’alimenter, des travaux qui vont profondément transformer le regard de l’homme sur l’animal puisque, jusqu’ici, on croyait les outils réservés exclusivement aux humains ! Rien ne prédestinait cette femme à une telle carrière sauf sa passion pour les animaux depuis sa plus tendre enfance, ce qui l’a rendue végétarienne depuis toujours. En 1957 elle est engagée au Kenya par le célèbre paléontologue Louis Leaky qui effectue des fouilles importantes, elle devient sa secrétaire. Elle découvre ainsi la vie avec les animaux, tombe en amour pour les chimpanzés et décide de vivre avec eux. Elle s’installe alors en Tanzanie et va étudier ces animaux pendant des décennies en vivant avec eux en milieu sauvage. Ses plus belles années : « Pour moi vivre dans la jungle était vivre au paradis. Ces années m’ont rapprochée des animaux, de la nature et de moi-même. Et aussi du miracle de l’existence » confie-t-elle. Non seulement elle découvre qu’ils utilisent des outils mais aussi qu’ils sont omnivores (contrairement à ce qu’on pensait) et très semblables à nous. Elle a pu démontrer chez eux de nombreuses capacités intellectuelles et affectives car les primates maintiennent en famille des liens forts et durables durant toute leur vie. Il sont aussi une personnalité, Jane donne d’ailleurs un nom à chaque animal qu’elle côtoie, lequel reconnaît parfaitement comment il s’appelle. En vivant avec eux, elle s’aperçoit très vite qu’ils ont le sens de l’humour aussi ! Plus tard, elle prendra en compte les différences de comportement des chimpanzés en fonction de leur localisation géographique, et après de nombreuses études prouvant qu’il n’y a à ces différences aucunes raisons environnementales ou génétiques, elle pourra affirmer qu’il s’agit bien de différences culturelles exactement comme les êtres humains… Tous ses travaux ont été par la suite largement poursuivis par les nouveaux chercheurs. Et elle a gardé des amitiés chez les chimpanzés qu’elle retourne visiter dès que possible comme sa préférée : Fifi !! Tout un travail qui a contribué à estomper largement la distinction que l’on faisait traditionnellement entre l’homme et le singe. Finalement l’amour des chimpanzés l’a conduite rapidement à s’investir pour la protection de l’environnement et aujourd’hui la belle dame se donne pour mission d’alerter l’opinion publique sur les problèmes que rencontre notre planète et tente de participer à une prise de conscience sur la protection de l’environnement. Pour ce faire elle a fondé l’Institut Jane Goodall pour la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable et l’éducation. Tout bon, comme son nom 🙂

Cultures Permanentes : plus belle la vie avec la permaculture

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Cultures Permanentes, traduction exacte du mot anglais « permaculture », est un collectif international qui est né au Kenya en 2014 et s’est installé à Marseille en 2016. Leur mission ? Sauver la planète grâce à la permaculture ! Génial… mais comment ? En accélérant et en accompagnant la transition écologique de tout un chacun. Leur activité qui va de la pédagogie ouverte au public et gratuite à de la formation professionnelle payante offre un large choix à tout le monde et permet de revoir notre façon de vivre de manière générale. « La permaculture n’est pas seulement une façon de cultiver la terre, c’est une façon de vivre, explique Romain Criquet, l’un des fondateurs de l’association spécialisé en ethnobotanique, elle est transdisciplinaire et non multidisciplinaire comme on pourrait le croire, c’est la culture de la résilience, et on peut changer le monde en changeant nous-mêmes grâce à cette approche de la vie : allons tous puiser dans notre pouvoir de résilience » ! Où que nous soyons (en France, en Asie, en Afrique) et qui que nous soyons (citadins, agriculteurs, néo-ruraux, ONG, organisations) nous pouvons tous avoir un projet de permaculture conçu et accompagné par Cultures Permanentes et changer de vie… Dernièrement Cultures Permanentes a été agréé Datadock, c’est-à-dire que l’association a été reconnue officiellement comme un organisme de formation professionnelle, ce qui ouvre la voie au financement de toutes leurs formations et promet de développer plus largement cette approche très holistique de la permaculture ! Beaucoup d’actualités à venir avec une conférence : « La Permaculture en Méditerranée » avec Jessie & Andy Darlington à Aubagne, une formation « Economie circulaire, nutrition et agro-écologie » avec la CSA (Communautés qui Soutiennent l’Agriculture) à Bras, une initiation à la permaculture à Trets, une initiation à « L’intelligence collective et le leadership au service de la facilitation de groupe » à Marseille, des cours certifiés de permaculture avec les Darlington à Varages… Bon alors voilà, c’est simple et c’est pas compliqué, la permaculture on s’y met tous 🙂 Elle est pas belle la vie ?
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