Author archives: Agnès Olive

Le chanvre : l’avenir de l’Homme ?

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Pourquoi le chanvre a-t-il aussi mauvaise presse alors que c’est un produit qui pourrait bien sauver la planète ? Peut-être parce qu’on l’associe souvent au cannabis… or si elles appartiennent à la même famille, ce sont deux plantes différentes ! Et le chanvre est une plante magique au potentiel immense qui pourrait remplacer efficacement un grand nombre de pratiques et de produits industriels polluants. C’est une ressource renouvelable et durable qu’on peut retrouver dans presque tous les domaines de l’économie, sa culture est totalement écolo car elle ne cause aucun effet négatif sur l’écosystème, peut pousser dans différentes zones climatiques et donc être traitée localement et en plus elle recycle le dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre. Historiquement les hommes se sont beaucoup servis du chanvre mais à un moment donné on a oublié cette plante, pas assez lucrative pour tous ceux qui avaient décidé de s’enrichir avec d’autres produits comme le pétrole par exemple… Il faut dire que si la plante de chanvre ne coûte pas grand chose à produire, elle peut fabriquer jusqu’à 50 000 produits ! Aujourd’hui l’urgence écologique qui nous pousse à envisager des alternatives à notre consommation et donc à notre production nous ramène à elle de façon évidente et d’ailleurs bon nombre d’agriculteurs ou néo-ruraux l’ont compris et se mettent à sa production notamment dans le sud-ouest de la France. On connaît le chanvre pour le textile tout d’abord, et si pendant longtemps la matière était utilisée des vêtements peu raffinés, aujourd’hui on fabrique des tissus magnifiques tant dans le prêt-porter que pour le linge de maison, c’est encore plus chic que le lin. Mais aussi, et cela a son importance de nos jours, le chanvre peut être une alternative au plastique pour beaucoup d’objets, d’outils, de cordes, de fils, de pièces utiles… Dans l’industrie du bâtiment : on l’utilise comme matériel de construction, d’isolation, de peinture, c’est aussi un produit d’alimentation humaine et animale, on peut même le transformer en cosmétique et elle a des vertus thérapeutiques reconnues, en médecine douce bien évidemment, en carburant et biocarburant, en énergie et en batteries, pour remplacement du papier… Elle sert aussi beaucoup dans l’agriculture et l’horticulture pour lutter contre les mauvaises herbes, fait du paillage, de la litière, super produit également pour nettoyer, restaurer… bref c’est la plante à tout faire et surtout à donner du travail à des jeunes et un beau travail qui a du sens 🙂

Earthship Sisters : ambassadrices pour la planète

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Les femmes sont l’avenir de la planète ! La preuve avec les « Earthship Sisters » !! Au départ l’idée vient de deux marseillaises que l’on connaît bien chez Marseille Vert : Deborah Pardo, scientifique, docteur en biologie des populations et spécialiste des albatros, et Nathalie Ille, ancien mannequin devenue capitaine qui mène des expéditions de sensibilisation à l’environnement en Méditerranée 100 % féminines ; deux filles exceptionnelles aux parcours atypiques et passionnants qui ont envie de faire bouger les lignes… cela ne pouvait donner qu’une rencontre explosive ! Eathship Sisters est un « accélérateur d’ambassadrices de l’environnement ». Le but est de révéler le potentiel de futures ambassadrices du changement et de créer une communauté de femmes engagées qui vont à leur tour donner envie aux autres d’agir. Ainsi 14 femmes vont devenir des Sisters en suivant un programme de 9 mois comme une renaissance : 5 week-end de formation en leadership pour se faire connaître, savoir convaincre et mobiliser les médias avec des experts internationaux inspirants, un accompagnement dans la réalisation de leurs projets en faveur de l’environnement avec des coachs individuels, des exercices d’intelligence collective à la pointe et un mentorat avec des Earthship Mothers & Fathers renommés, la participation à une communauté grandissante de Sisters, des femmes dynamiques et aux profils variés qui oseront s’impliquer pour changer notre société et entraîner les autres avec elles, et enfin un expédition de 16 jours à la voile en Méditerranée pilotée par elles-mêmes pour se connecter aux autres, à la nature et conduire aux escales des actions de mobilisation pour des scolaires et du grand public. Voilà tout ce qu’il faut pour donner aux femmes le pouvoir d’assurer le futur de notre planète. Alors les filles, qui veut postuler ? On compte sur vous pour changer le monde ! Les candidatures sont ouvertes à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 novembre : earthship-sisters.fr 🙂

Bientôt les gratte-ciel en bois...

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Evidemment chez Marseille Vert on préfère « La petite maison (en bois) dans la prairie » mais si on n’a pas le choix et qu’on est obligé en milieu urbain de construire dans du vertical pour loger tout le monde, alors autant que ce soit en bois… En France comme partout ailleurs des projets d’immeubles de grande hauteur en bois se multiplient. Ce nouvel engouement s’explique non seulement par l’évolution de technologies mais aussi parce que le réchauffement climatique nous pousse à modifier la traditionnelle construction en béton ultra polluante. C’est un nouveau matériau qui va permettre le développement des gratte-ciel en bois : le CLT ou bois lamellé croisé (cross lamined timber). Il est composé de plusieurs lames de bois (généralement du résineux) croisées à 90 % d’entre elles et collées les unes sur les autres. L’assemblage peut atteindre trois mètres de large, mesurer jusqu’à 16 mètres de long et surtout ces panneaux ont une capacité de résistance et de portance qui autorise à dépasser les 15 étages pour un immeuble. Si la fabrication d’un mètre cube de béton provoqua l’émission de 471 kilogrammes de gaz à effet de serre, celle d’un mètre cube de CLT capte elle 460 kilogrammes de carbone ! Pour un logement en CLT de 60 mètres carrés, le gain carbone équivaut à 120 000 kilomètres parcourus par un automobiliste… développer la construction en bois reviendrait à réduire le réchauffement climatique de façon significative. Nombre de constructeurs se tournent donc vers ce nouveau marché prometteur : dans le monde 29 tours de plus de 50 mètres devraient voir le jour dans les trois prochaines années, en France aussi on bouge, à Paris de nombreux projets sont en cours de discussion, Bouygues est en chantier pour un immeuble de 11 étages à Strasbourg, à Marseille c’est Nexity qui a construit une « petite tour » en bois de 6 étages et à Bordeaux le projet Hypérion en route actuellement livrera une tour de 57 mètres de haut et 18 étages en 2020. Et le bois alors ? Et les arbres dans tout ça ? On nous promet des forêts gérées durablement dans lesquelles quand on coupe un arbre on en plante un autre… peut-être mais n’empêche qu’il faut quand même les couper… et que ça fait toujours mal… Signé les amoureux des arbres 🙂

Nettoyer le Vieux-Port ? Yes we can !

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Organisée par la Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône (FSN13), la 3ème édition du grand nettoyage du fond du Vieux-Port à Marseille s’est déroulée ce samedi et a mobilisé près de 700 bénévoles et plongeurs sous-marins. Des effectifs qui continuent de croître avec toujours plus d’engagement, de bénévoles, de public… Onze hôtels du Vieux-Port se sont ainsi rattachés au projet à leur façon en offrant des nuitées à certains plongeurs venus de loin (Béziers, Paris…) et de plus en plus de structures privées ont rejoint l’affaire en participant au financement de cette belle initiative. Comme l’année précédente, plusieurs duplex diffusés en direct sur la page Facebook de la FSN13 et sur écran géant sous l’Ombrière, ont permis au grand public de suivre en direct les opérations qui se déroulaient de part et d’autre de la grande surface du Port. Et sous cette même Ombrière, toutes les associations qui travaillent dans le nettoyage de la ville de Marseille et de la Mer Méditerranée (comme Un déchet par jour ou Recyclop – un œil sur la planète) étaient représentées et se sont activées toute la journée à faire de la pédagogie auprès des promeneurs du samedi… Alors qu’est-ce qu’on a ramassé ? De véritables trésors sous-marins : scooters, vélibs, vélos, trotinettes, barrières, containers à ordure, charriots, caddys, poucettes, bouteilles (en quantité industrielle… la Coupe du Monde de football est passée par là…), vêtements, panneaux de chantier et de signalisation, téléphones, chaises, fauteuils, pneus, moteurs, et même une statue de deux mètres ! Par contre pas de voiture comme lors de la 1ère édition mais un obus de 40 mm datant de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a valu la suspension de la manifestation pendant une heure environ. On attend maintenant un bilan chiffré dans quelques jours d’Isabelle Poitou de l’Association Mer Terre, le temps de comptabiliser tout ce qui a été sorti de l’eau : 25 bennes de 7 M3… Une opération de sensibilisation qui porte ses fruits plus que jamais ! On dit bravo et à l’année prochaine 🙂

Salon Antigaspi #2 c’est parti !

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On l’attendait impatiemment… il arrive !! Après le franc succès qu’a rencontré le 1er Salon Antigaspi national qui a eu lieu à Marseille l’année dernière au Dock des Suds, voilà la nouvelle version qui se tiendra sur l’esplanade du Vieux-Port les 5 et 6 octobre 2018 en bas de la Canebière, à côté de l’Ombrière. Bravo aux organisateurs Odile Miribel et Didier Guibbaud de la Brigade Anti Gaspi qui travaillent depuis des mois d’arrache-pied pour mettre en place cette nouvelle et 2ème version. On retrouvera des tables rondes sur l’économie circulaire, la permaculture et la transition énergétique, différents espaces (institutions, culture, emploi-formation, enfants, innovation et médias) et de nombreux villages : agriculture, énergie, habitat, mobilité, mode, santé, nutrition et les fameux 3 R (Réduire, Recycler, Réutiliser) bien évidemment ! Tous les grands thèmes seront travaillés autour d’un même fil conducteur : préserver notre planète. Car le but est d’apporter des solutions concrètes pour lutter contre le gaspillage dans la vie quotidienne de tout un chacun et pour cela une grand variété d’ateliers ludiques et pédagogiques nous seront très utiles : conférence sur le tourisme zéro déchet, atelier recyclage jean et tee-shirt, comment faire son compost, cuisiner autrement, réduire sa consommation énergétique, répare l’électroménager, savoir acheter de saison, gérer mieux son frigo, se lancer dans un projet de consigne locale… Tout pour éveiller les consciences afin de faire évoluer notre société vers un monde plus éco-responsable que nous serons fiers de transmettre aux générations futures ! Et vous pourrez retrouvez Marseille Vert sur place qui est partenaire de l’évènement… Alors on y va tous et en courant même ! L’entrée est à 5 euros mais gratuite pour ceux qui apportent soit 5 livres (et l’Association Livres on Partage se charge de redistribuer les livres Jeunesse) soit 5 vêtements, comme ça on commence tout de suite à pratiquer les 3 R et on fait la chasse au gaspillage !! C’est Mère Nature qui va être contente 🙂

Voir l’événement sur Facebook : Salon Antigaspi – 2ème édition 2018

Plastic Odyssey : dépolluer pour avancer !

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Faire le tour du monde en bateau avec du carburant fabriqué avec le ramassage du plastique en mer… Voilà un projet écolo d’une envergure sans précédent (sauf peut-être le grand nettoyage des océans de Ocean Cleanup dont nous avions parlé chez Marseille Vert et qui est actuellement au travail : https://www.marseillevert.fr/lhomme-qui-voulait-nettoyer-les-oceans/ ) ! Il s’agit de Plastic Odyssey : un projet de nettoyage du plastique dans les mers et océans du monde entier lancé par quatre copains : Simon Bernard, Bob Vrignaud, Benjamin de Molliens et Alexandre Dechelotte. Leur navire prototype « Ulysse » était en escale à Marseille ces jours-ci devant la Mairie pour ceux qui ont pu l’apercevoir… une curiosité maritime à l’allure très futuriste avec ses coques blanches de catamaran surmontées d’une machine bizarroïde… Depuis plus d’un an, les quatre amis travaillent sur ce super projet de dépollution avec le soutien de mécènes et partenaires scientifiques, industriels et universitaires et cherchent à mettre au point un système de tri du plastique grâce à des capteurs, suivi d’un dispositif de recyclage qui transformera tout ce plastique en carburant. C’est comme ça qu’Ulysse avance déjà à 5 noeuds : en faisant le plein de plastique !! Les jeunes se sont inspirés dans l’idée de Solar Impulse, cet avion solaire qui a fait le tour du monde en autarcie énergétique totale. A Marseille ils sont venus présentés leur projet mais faire aussi de la sensibilisation… Un second prototype de 25 m de long équipé de toutes ces nouvelles technologies sur lesquelles ils continuent de travailler actuellement, sera au point en 2020 pour un départ de trois ans minimum le long des côtes asiatiques, sud-américaines et africaines les plus polluées du monde… va y’avoir du boulot !! D’ici là les quatre entrepreneurs s’installeront à Marseille « ville maritime par excellence, porte de l’Afrique mais aussi ouverte sur la mer la plus polluée au monde, la Méditerranée »… Ils prévoient de rentrer au moment des Jeux Olympiques en 2014. Bravo : tout ça est parfaitement bien orchestré et très ingénieux 🙂

Christophe Vissant court pour la planète !

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Mais d’où lui vient cette rage de vivre ?! Christophe Vissant partira le 15 octobre pour réaliser son rêve le plus fou en même temps qu’un record du monde : faire le tour de l’Australie en courant ! La course devrait durer plusieurs mois puisqu’il prévoit une arrivée le 14 avril 2019, le jour de ses cinquante ans. 15 500 km en tout, à raison de deux marathons quotidiens pendant 186 jours sans aucun jour de repos ! S’il est Franc-comtois d’origine, Christophe, papa de deux grandes filles, vit à La Ciotat depuis vingt ans. Il a toujours été un grand sportif, depuis son plus jeune âge avec le football, et passionné de plongée sous-marine. Mais en 2003 lors d’un stage de plongée en Egypte, il est victime d’un grave accident de décompression qui aurait pu lui coûter au pire la vie, et au mieux l’usage de ses jambes. Il lui aura fallu une sacrée volonté pour faire tout ce chemin depuis… car après plusieurs jours de caisson hyperbare et de soins intensifs, il a pu remarcher. Mais marcher ne lui a pas suffit, il s’est mis à la course à pied et se découvre alors une nouvelle passion, il va redécouvrir la vie autrement, en courant… Il s’est déjà lancé plusieurs défis : en 2008 il traverse toute la France dans un « Aubagne-Paris » (1 132 km en 15 jours à une moyenne de 75 km par jour), en 2010 « La Ciotat-Athènes » (2 732 km en 39 jours à une moyenne de 72 km par jour), puis en 2013 « Marseille-Mongolie » (7 238 km en 113 jours à une moyenne de 69 km par jour) et toujours sans aucun jour de repos ! Son moteur c’est aussi la préservation de l’environnement car Christophe est un amoureux de la mer et avec ce nouveau challenge il compte bien sensibiliser le public sur la menace écologique qui pèse gravement sur la Grande Barrière en Australie : « Le plus grand être vivant de la planète est en train de disparaître. Je veux vraiment sensibiliser les gens là-dessus. Sur mes tee-shirts il y aura le logo de Save The Barrier Reef et l’équivalent en euros du carburant consommé par les deux véhiculeurs suiveurs de la course sera reversé à une association luttant pour sa survie » confiait-il dernièrement au Journal La Provence. Le départ approche et on sent bien que Christophe est le plus heureux des hommes même s’il sait qu’il va y avoir des larmes et du sang… il s’attend à beaucoup de souffrances physiques et psychologiques car il va perdre entre 15 et 20 kilos, va subir des températures extrêmes, rencontrer des difficultés dues à la circulation, la faune, la flore… il part avec 30 paires de chaussures, 50 paires de chaussettes et des litres d’huile de massage – les Joyaux de Madagascar qu’on adore ! Bien sûr ça va être dur, mais il va réussir parce qu’il a un mental dingue et parce qu’on est tous avec lui ! Bravo champion 🙂

Replanter une forêt comme avant dans le Tarn

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Recréer une forêt telle qu’elle était il y a très longtemps dans le Tarn… c’est le fabuleux projet Silva de deux garçons au nord d’Albi : Yann Roques, historien-archéologue et Alexandre Leuger, cinéaste passionné d’écologie. On adore !! Car replanter des arbres en mode monoculture, c’est-à-dire avec seulement une ou deux essences, comme on le fait le plus souvent en France, ce n’est pas bon du tout pour la biodiversité. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de voir le film « L’intelligence des arbres » (https://www.marseillevert.fr/lintelligence-des-arbres-fascinant/) on sait qu’une forêt, c’est tout une organisation diversifiée merveilleusement intelligente mais aussi interdépendante et qui a besoin de cette multi-diversité pour fonctionner. Les deux tarnais l’ont bien compris et eux ont décidé de recréer une forêt indigène, une vraie forêt, authentique, avec toutes les espèces qui étaient présentes dans le département de manière naturelle, vanta que l’homme n vienne tout détruire, abîmer, déplacer… ce qui leur fera planter environ 30 000 arbres d’ici la fin de l’année. « J’habite au centre d’Albi et cela fait un an que je n’ai pas vu d’oiseau, la biodiversité s’effiloche » explique Yann qui est très calé sur la question… car il faut avoir un sacrée dose de connaissances sur l’histoire des forêts, des terrains et de la botanique pour se lancer dans un projet pareil ! Pas de noyers car ils sont été importés par les Romains paraît-il, mais des chênes verts ou des peupliers noirs, endémiques de la région. Au total ce sont quarante essences qui seront plantées et qui vont pouvoir abriter une nouvelle faune, mais pas n’importe comment non plus. Tout sera planté selon la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais : « C’est plus dense : là où une forêt classique compte un millier d’arbres maximum par hectare, nous, il y en aura 30 000 sur seulement un hectare, et la sélection se fera naturellement » ajoute Yann. Un projet qui va permettre lorsqu’il aura abouti, en plus de redévelopper la biodiversité, de produire 750 tonnes d’oxygène par an et compenser donc 4 500 000 km effectués en voiture. Pour financer Silva ils ont lancé une campagne de financement sur la plateforme Leetchi : on fonce 🙂

#FAISTABA : Marseille Terre solidaire

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Qui ne connaît pas encore Jean-Baptiste Fouque à Marseille ? C’est un peu notre Abbé Pierre marseillais… Tout autant imaginatif, qu’entreprenant, humaniste, sensible à toutes les détresses, le prêtre a soulevé des montagnes tout au long de sa vie pour venir en aide aux plus pauvres, orphelins, malades, handicapés, repris de justice, vieillards… un véritable « héros de la charité » ! Une béatification s’imposait… là voilà ! C’est le 30 septembre que pour la première fois de son histoire, la cité phocéenne va accueillir la béatification d’un prêtre. A cette occasion, tous les marseillais sont invités à faire une « BA comme JB » : allez on fait tous une bonne action ! Le but est de rendre hommage à cet homme dont l’immense œuvre de bonté et de bienveillance en Provence est toujours vivante (l’Hôpital Saint Joseph, la Salette, les Saints-Anges…) mais aussi de créer une grande vague de solidarité et d’altruisme dans la ville quelque soit la religion, l’appartenance ou la génération. Un challenge viral inédit, soutenu par influenceurs et personnalités, et relayé sur les comptes Instagram et Facebook dédiés, qui vise à recueillir le maximum de bonnes actions. On démarre le 21 septembre jusqu’au Jour J du 30 et de la béatification. Le principe est simple : vous faites une BA, vous la racontez sur les réseaux sociaux pour encourager les autres à faire de même et ensuite vous n’avez plus qu’a ressentir les effets bénéfiques des BA. Car évidemment faire du bien aux autres nous fait aussi du bien à nous-mêmes ! Chez Marseille Vert nous favorisons les BA écolos parce que notre belle planète est aujourd’hui tellement maltraitée… c’est sûr et certain, si l’abbé Fouque était encore de ce monde, il se serait précipiter pour venir à son aide 🙂 Et toi, c’est quoi ta BA écolo pour JB ?

Chrysalis transforme le plastique en carburant

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Samuel Le Bihan n’est pas qu’un très bon acteur, c’est un super mec aussi !! Très engagé depuis longtemps dans la protection de l’environnement, il a créé l’association « Earthwake » il y a déjà quelque temps, et dernièrement il a présenté une machine pour revaloriser les déchets plastiques. On sait que le plastique étouffe la mer méditerranée : il ne représente pas moins de 95 % des déchets… d’où l’idée de cette association de transformer le plastique en carburant. Cela fait trois ans qu’une machine est à l’étude et aujourd’hui un prototype a pu voir le jour : elle s’appelle Chrysalis. Selon le comédien : « Si on donne un valeur économique aux déchets plastique alors les gens ne jetteront plus ou sinon iront le ramasser, dans tous les cas il s’agit de créer une économie de la collecte des déchets ». La machine a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association et est déjà capable de traiter un kilo de plastique par heure et de fournir 500 à 600 grammes de carburant. Bien sûr il ne s’agit pas de remettre ce carburant dans le circuit de la pollution des grands villes occidentales, mais de lui donner une utilisation vertueuse : ainsi par exemple on pourrait le redistribuer pour faire de l’électricité en Afrique pour avoir accès aux ordinateurs et au savoir, ou bien le recycler dans les cuves des bateaux des sauveteurs en mer… Le principe est simple : une fois broyé le plastique est chauffé à haute température puis distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont également nécessaires au processus, mais c’est tout. L’étape suivante consistera à fabriquer une machine plus grande de la taille d’un demi-container qui serait transportable sur une zone polluée. Elle pourrait alors traiter 70 kg de déchets par heure, explique l’acteur, qui estime à 50 000 euros le coût de fabrication d’une telle installation mais son amortissement à moins d’un an. Chapeau l’artiste 🙂