Author archives: Agnès Olive

Non au Black Friday, oui au Green Friday !!

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L’alternative au Black Friday (qui nous vient tout droit des Etats-Unis) ou « Jour de la consommation » ? Le Green Friday bien sûr bien français qui revient pour la deuxième année !! Parce que le black Friday est une belle arnaque : il s’agit de nous faire croire aux bonnes affaires en cassant les prix alors qu’ils sont gonflés toute l’année par des entreprises qui sur-margent. Le résultat c’est un encouragement à la surconsommation le temps d’une journée et c’est exactement tout ce qu’on déteste chez Marseille Vert !! C’est mauvais pour la planète comme pour notre tête… Alors on dit NON à la surconsommation et devenons des « consom’acteurs » ! Le Green Friday est un collectif d’associations et d’entreprises qui a été créé l’année drnière avec le soutien de la Ville de Paris, pour faire grandir le mouvement en faveur de la consommation responsable. L’idée du Green Friday est venue de Claire Chouraqui fondatrice avec Diane Scemama de Dream Act, une e-boutique de marques responsables. Les deux filles ont fondé cette plate-forme web de la consommation engagée pour aider et pousser au changement de consommation en France. Que ce soit en cosmétiques, vêtements, décoration… tous les produits sont éthiques, fabriqués par des artisans qui respectent la planète, l’environnement et le vivant. Commerce équitable, circuit court, made in local, environnement, santé, lien social, vegan, zéro déchet, et même éducation ou réinsertion, le site pense à tout ce qui est bon pour nous tous quand on achète. Alors le vendredi 23 novembre en même temps que le Black Friday toutes les marques engagées du Green Friday ne proposeront pas de remises mais s’engagent à reverser 15 % de leur chiffre d’affaires du jour à des associations. Du coup en cette journée, vous n’achetez pas parce que c’est moins cher mais parce que c’est écolo, que ça a du sens et que c’est solidaire ! Tout ce qu’on aime 🙂

Attention On est prêt !

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« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est d’ailleurs toujours comme cela que ça s’est passé » : merveilleuses paroles de Margaret Mead parfaites pour illustrer la naissance d’un nouveau mouvement : ON EST PRÊT ! Au départ c’est presque une bande de potes, 60 youtubers qui se sont lancés (dont le célèbre Norman qu’on adore !). Ils partent tous du principe que l’on peut changer le monde et que nous avons même la chance d’être la génération qui peut sauver la planète ! L’histoire prouve que toutes les mobilisations qui ont réuni 3,5 % de la population seulement ont réussi à faire basculer un système et en France cela représente 2,5 millions de personnes. Dans leur Charte ils nous invitent à relever le Grand Défi en s’adressant particulièrement aux jeunes dans un message très simple : « La température moyenne à la surface de la terre est en train d’augmenter, un peu plus vite chaque année. Déjà un degré de plus qu’en 1850. Ça peut sembler minuscule. Mais c’est énorme. C’est l’effet papillon. Si on dépasse les 1, 5° d’augmentation, tout change. Faire du surf. Voyager. Jouer aux jeux vidéo. Boire du café, manger du chocolat. Aller au cinéma… Tout ce qu’on aime faire dans ce monde et qui nous paraît évident aujourd’hui, tout ça pourrait devenir impossible dans les quelques années à venir ». Et leur Grand Défi c’est plein de petits défis, ils nous proposent donc à partir du 15 novembre pendant 30 jours de vivre ensemble des solutions concrètes, simples et faciles pour que chacun puisse y participer : devenir zéro déchet, rejoindre une association, faire du vélo, diminuer la viande, aller dans une banque qui ne finance pas les projets fossiles, écrire à votre maire, baisser la chauffage… que des petits gestes que nous pouvons tous faire. Il faut tous suivre ce challenge sur les réseaux sociaux ! Chez Marseille Vert on vous suit et à fond 🙂

onestpret.fr

Jean-Jacques Fasquel, maître-composteur

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Comment changer de vie pour être plus heureux et faire du bien à la planète ? Suivez l’exemple… Jean-Jacques Fasquel était directeur du centre commercial Bercy Village il y a quelques années, il est aujourd’hui « maître-composteur »… en voilà un beau grand écart : comment passer de la consommation polluante à la création nourrissante ! Petit à petit l’homme qui commence à se passionner pour l’écologie a décidé de changer de vie : il quitte son poste et se met à changer son alimentation, sa banque, son électricité… et ses poubelles. Non seulement bien sûr il trie ses déchets et essaie même de ne plus en produire, ou le moins possible, mais surtout il s’intéresse de plus en plus au compost. Il a d’abord appris sur le tas, au fond de son jardin, avec du bon sens, des informations récupérées ça et là et de l’intuition, avant d’aller suivre une formation en Belgique de 2009 à 2011. Aujourd’hui il est expert en la matière car composter est tout un art qui s’apprend et se transmet, et c’est dorénavant ce qu’il fait avec passion, car maître-composteur est devenu une « vraie profession » – un peu grâce à lui d’ailleurs – qu’une centaine de personnes exercent actuellement en France. On peut devenir maître-composteur après une formation qu’a défini l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), aidée par Jean-Jacques Fasquel justement. C’est en 2008 qu’il a ouvert le premier site de compostage collectif à Paris rue de Reuilly dans le 12ème arrondissement, on en compte plus de 300 aujourd’hui dans la ville. Lui travaille maintenant pour la Coopaname (une coopérative d’emplois), il est consultant en développement durable, il donne également des conférences, accompagne des projets d’installation de composteurs, forme des collectivités locales, des bailleurs, des régies de quartier, des associations de locataires, établissements scolaires ou retraites… il écrit même des livres (Composter en ville, éditions Rustica) ! Il gagne 2 000 euros par mois, moitié moins que dans sa vie d’avant mais se dit mille fois plus heureux et on le croit. Sa vie a du sens et il est amoureux de ce qu’il fait, toujours guidé par cette volonté de transformer nos déchets organiques. Pour lui nos poubelles sont un trésor ! Il propose de comprendre le mot ordure en deux mots : l’or dure… en plus il parle le langage des oiseaux ?! On l’adore 🙂

@Crédit Photo : AnneLore Mesnage

Nous voulons des coquelicots !

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On adore les coquelicots chez Marseille Vert donc bien évidemment on adore aussi ce nouveau mouvement qui est né le 12 septembre 2018 avec une association et un appel à signer une pétition pour l’interdiction des pesticides en France ! Au départ c’est une quinzaine de bénévoles qui se sont regroupés avec cette belle idée, parmi lesquels une directrice de crèche retraitée, des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG et deux journalistes : Fabrice Nicolino et François Veillerette qui signent un livre du même nom aux éditions Les Liens qui Libèrent. Aujourd’hui la pétition a atteint, au moment où nous écrivons, 331 345 signatures et a pour objectif en 2 ans 5 millions de signatures. Bien sûr nous avons signé immédiatement et invitons tout le monde à en faire autant pour qu’un jour les pesticides soient interdits en France… alors nous n’aurons plus besoin de labels, plus besoin de parler de Bio : nous n’aurons plus besoin de manger des pommes Bio nous mangerons enfin des pommes 🙂

Voici l’appel :
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides en France. Assez de discours, des actes.

Pour signer : c’est ICI.

Le Talus : de l’agriculture urbaine à Marseille !

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Voilà un beau projet d’agriculture urbaine à Marseille ! Créé par l’association HEKO Permaculture, le Talus est une ferme urbaine qui est en train de prendre forme sur d’anciennes friches du 12ème arrondissement, rue Saint-Pierre, sur deux parcelles totalisant presque un hectare ! Les parcelles appartiennent à l’Etat qui les a mises à la disposition de l’association, à la demande de son président Frédéric Denel, suite à la fin des travaux de réalisation de l’autoroute L2. En effet jusqu’ici le lieu servait de stockage pour les entreprises en charge des travaux de la nouvelle route. Maintenant c’est parti pour faire de l’agro-écologie en pleine ville ! Ce grand projet est holistique, il englobe tout de qui touche à la terre pour créer un site multi-activités d’innovation et de découverte de l’agriculture urbaine, un véritable petit oasis de la biodiversité. Les premières activités ont démarré avec le chantier de viabilisation du site, des recherches scientifiques sur l’agriculture en ville et du micro-maraîcher bio sur petite surface… mais le Talus ce sera bientôt des bacs potagers en location, des ateliers pédagogiques pour les scolaires, du compostage collectif avec production de lombrics, un poulailler participatif, une ruche pédagogique, des pépinières d’aromatiques et fruitiers anciens, des ventes de semences, plants et produits de jardinage, de la formation en agro-écologie et même une buvette écolo avec restauration végétale ! Un espace vert ouvert à tous, qui fédère riverains, jardiniers amateurs, familles, scolaires… et tous les amoureux de la nature ! Alors aujourd’hui le Talus a besoin de petits bras pour se construire, n’hésitez pas si cela vous intéresse à vous rapprocher de ce projet pour vivre en ville mais les mains dans la terre, bien en lien avec le Vivant ! Le bonheur 🙂

Renseignements : www.letalus.com

Il faut sauver la Mer Noire !

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Depuis 1996 le 31 octobre est la Journée internationale pour la protection de la Mer Noire. C’est en effet ce jour-là que les six pays riverains de cette mer ont adopté un plan stratégique d’action pour protéger leur mer commune : il s’agit de la Bulgarie, de la Roumanie, de l’Ukraine, de la Russie, de la Géorgie et de la Turquie. Alors d’abord pourquoi l’appelle-t-on de ce triste nom de Mer Noire ? On peut dire que cela ne nous donne pas envie de plonger dedans… Plusieurs versions existent mais l’explication la plus probable est la faible transparence de ses eaux, la Mer Noire est effectivement très sombre en profondeur en raison d’un taux élevé en hydrogène sulfuré qui a un effet noircissant à partir d’une centaine de mètres sous le surface. Du coup les regards de l’homme ne peuvent pénétrer que jusqu’à 5 mètres environ alors qu’en Méditerranée ce chiffre est de 30 mètres ! La Mer Noire est une mer presque close, ce qui augmente les problèmes de pollution (ici c’est la même chose qu’en Méditerranée hélas !) et elle est parmi les bassins dans le monde qui s’écoulent le plus lentement. C’est peut-être pour cette raison que ses profondeurs sont saturées d’hydrosulfures qui ont chassé toute forme de vie dans 85 % de ses eaux. Seulement 10 à 15 % des eaux de cette mer sont encore vivantes… en-dessous de cette couche de vie, c’est le règne des organismes anaérobes et des vestiges archéologiques de plusieurs civilisations antiques, vestiges qui ont bien été conservés grâce à toutes ces substances sulfuriques. On observe dans cet mer tout de même 2 000 espèces animales et 1 000 espèces végétales malgré le processus de perte de la biodiversité en cours… Car autre comparaison avec notre Méditerranée, la Mer Noire est moins salée car elle accueille les eaux des 4 plus grands fleuves européens : le Danube, le Dniepr, le Dniestr et le Don qui y déversent aussi beaucoup de déchets venant de ces mêmes pays européens… ajoutez à cela la pêche démesurée, le surpeuplement des rives avec les abus en matière de bâtiment et la pollution générale alentour et vous aurez le tableau !! D’où l’importance du travail de protection de la Mer Noire mis en place dans lequel la Bulgarie et la Roumanie s’inscrivent en leaders dans les efforts pour l’amélioration du système écologique de cette belle mer en ayant réalisé de nombreux projets de rénovation des canalisations, de construction de stations d’épuration… Il faut sauver la Mer Noire, on peut y arriver c’est comme toujours : juste une question de volonté 🙂

Ecolo Crèche fête ses 10 ans et devient Label Vie !

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Ecolo Crèche est le premier label de développement durable dédié aux tout-petits et il est né à Marseille il y a 10 ans ! L’idée initiale de sa fondatrice, Claire Grolleau Escriva, était d’améliorer la qualité de vie des enfants et des professionnels de la petite enfance tout en réduisant leur impact sur l’environnement. En 1998, l’écotoxicologue de formation et alors jeune maman, avait créé une association pour mettre les enfants en crèche au contact de la nature. Et puis très vite, les crèches ont commencé à lui demander des conseils sur le choix des matériaux, des aliments ou des activités… c’est comme ça qu’Ecolo Crèche est né. En dix ans le label a énormément progressé et aujourd’hui ce sont plus de 300 crèches qui sont labellisées dans 55 départements français, ce qui touche 8 000 enfants ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Fort de son succès, le label s’est d’abord ouvert aux assistantes maternelles avec Eco Accueil Petite Enfance puis aux centres de loisirs (ALSH) avec Eco Accueil Loisirs et bien sûr avec toujours la même directive : améliorer la qualité de vie dans ces lieux tout en réduisant leur impact environnemental. Pour les 10 ans d’Ecolo Crèche, l’association a décidé de rassembler les différents labels dans un seul : Label Vie ! Ce nouveau label va leur permettre d’étendre leur action à d’autres structures, peut-être aux plus grands, à des établissements comme par exemple les maisons de retraite (les fameux HEPAD !) où il y a beaucoup à faire et à améliorer tant sur le mieux-vivre des hommes et des femmes qui les habitent que sur la pollution générée par ces établissements… Label Vie a de toute façon un très large spectre d’action quelque soit les lieux de vie concernés : il s’agit toujours tant d’influencer les décideurs, que d’accompagner les professionnels, de mesurer les actes des structures engagées pour prouver leur efficacité, de même que rassembler et fédérer des établissements engagés et de valoriser leurs actions à travers leurs différents labels. Quel beau travail ! L’ambition de Label Vie au final est magnifique, c’est tout simplement de changer la société, et parce qu’en changeant les lieux où les gens vivent on changera les gens ! La belle vie quoi 🙂

Nicolas Escavi, « super-héros » des déchets

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Il a une pêche d’enfer qui nous rappelle bien sûr notre super-héros marseillais Edmund Platt ! Nicolas Escavi, surfeur trentenaire, amoureux de la nature et de la mer, vit à Biarritz et fait du ramassage de déchets et de la sensibilisation dans toute sa région depuis plusieurs années, il passe son temps à ramasser des ordures, il ne peut plus s’en empêcher. Pour inciter les gens à ne plus jeter leurs déchets dans la nature, voire à les ramasser, Nicolas mieux connu de son surnom « Trashgo » utilise volontiers la provoc : il se déguise quand il ne se met pas tout nu, se met facilement en scène dans des scénarios extravagants… Dans sa voiture bariolée, la trashgomobile, avec laquell il sillone sa région, on trouve des planches de surf, un vélo, un skate t bien sûr tout ce qu’il faut pour pouvoir ramasser les déchets dès qu’il en voit un ! Dès le départ il a choisi d’être farfelu pour ne pas être moralisateur et « saouler les gens » comme il dit lui-même, c’est comme ça qu’il a su ainsi créer un personnage très attachant et surtout tellement efficace ! Il vient de faire 2 000 km en 85 jours de trip déchets dans un Biarritz-Brest à vélo puis Brest-Biarritz en paddle gonflable mais pas tout seul car le biarrot est, comme souvent les super-héros, accompagné d’un animal… sa chienne Sidoine merveilleuse compagne de vie et d’aventure ! Dans ce voyage il a ramassé pas moins de 50 litres de déchets par jour… Il a pu nettoyer les routes quand il était à vélo (avec Sidoine en traineau) et les déchets du littoral en paddle (avec Sidoine sur la planche !), de toute façon on sait que les déchets sauvages qui sont sur la terre finissent pour la plupart à la mer ! Aujourd’hui Nicolas est largement médiatisé (on l’a vu notamment dans le film « Le Grand Saphir » qu’on aime trop) et il est suivi et encouragé par ses trashfans de plus en plus nombreux sur Internet et les réseaux sociaux qu’il appelle aussi « trashouilles » ! Sportif, militant écolo et déjanté : on l’adore alors forcément on est trashfan 🙂

Le cargo à voile : l’avenir du transport maritime ?

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Non ce n’est pas un retour en arrière mais bien une avancée pour préserver les océans et la planète : le cargo à voile 40 % moins polluant ! Ainsi le cargo de demain pourrait bien ressembler aux vieux navires marchands à voile d’antan à la différence près que ce n’est pas directement le vent qui fera avancer les cargos mais l’énergie produite par le vent, avec des voiles rigides et « high tech » qui pourront générer plusieurs mégawatts de propulsion. Aujourd’hui 90 % des échanges mondiaux se font par voie maritime en émettant 4 % des émissions de gaz à effet de serre. L’Organisation Maritime Internationale (OMI) voudrait baisser la teneur en souffre des carburants de 3,5 % à 0,5 % d’ici 2020. Plusieurs projets innovants sont en préparation en France comme à Nantes où la start-up Zéphyr & Borée fondée par Nils Joyeux et Victor Depoers a recours à un système de voiles rigides installées sur les transporteurs maritimes. Avec leur innovation les transporteurs maritimes pourraient bientôt être dotés de voiles qui réduiraient de 20 à 40 % la consommation en carburant des navires, et ceci sans affecter la vitesse d’exploitation qui sera de 13 nœuds. Les entrepreneurs veulent réutiliser le vent sur les navires marchands en créant pour commencer une compagnie maritime qui exploiterait des navires hybrides utilisant à la fois le vent et le carburant. Pour cela ils utiliseront une technologie d’ailes rigides automatisées applicables aux bateaux d’une longueur de plus de 100 mètres, des voiles articulées et rétractables qui couvrent moins de surface qu’une voile traditionnelle mais ont des performances deux fois supérieures ! Les navires pourront ainsi réduire de 70 % son bilan carbone et n’émettra aucun dioxyde de souffre. Le vent est naturel, gratuit et disponible partout en mer… Une construction de navire va bientôt démarrer ! On va suivre ça de près… D’autant que d’autres travaux sur des navires à voile sont en cours comme avec l’entreprise Néoline. Et il y a même un projet encore plus fou, baptisé d’ailleurs « Bagaille Moon Fou », c’est celui deux autres français, Gilles Serre (ingénieur) et Cyril Bécu (plaisancier) : avec eux les voiles seront recouvertes de panneaux photovoltaïques ! A la place du carburant le vent mais aussi le soleil 🙂

« Iceberg » : le beau projet de Rosette de Stefano

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Quel superbe projet que « Iceberg » ! Imaginez un gigantesque iceberg devant le MuCEM à Marseille, en plein milieu de la lagune de Venise ou devant Notre Dame à Paris : cela ne pourrait pas laisser indifférents les millions de touristes qui passent pas là chaque année !! C’est Rosette de Stefano, sculpteur et artiste polyvalente qui travaille depuis plusieurs années sur cette belle idée de sensibilisation du monde entier au dérèglement climatique ! Il faut dire que Rosette voue un culte pour la nature « le plus grand sculpteur du monde » selon elle ! Pour elle, la nature est une source d’inspiration, un champ d’observation mais aussi de réflexion et de rébellion car l’artiste est profondément engagée pour la préservation de l’environnement. Son projet a été bien accueilli pour l’instant par des acteurs du climat comme Nicolas Hulot ou Yann Arthus Bertrand, par des associations militantes aussi, et même Albert le Prince de Monaco s’y est intéressé ! Il s’agit d’une sculpture monumentale qui représente un iceberg à la dérive flottant au large d’une grande ville. L’œuvre étant mobile, l’idée est de l’ancrer dans la lagune de Venise pour ensuite la déplacer dans d’autres grands ports et agglomérations côtières, partout où elle pourrait trouver une place et de la visibilité… Sa réalisation devrait s’effectuer au moyen d’une structure tubulaire habillée d’une matière propre à suggérer la glace, et ce en matière recyclable, gonflable, etc… il ne s’agit pas de polluer non plus !! L’iceberg sera ancré sur une barge flottante et aura une dimension suffisante pour avoir un aspect visuel et psychologique fort pour un observateur même à plusieurs centaines de mètres de l’œuvre. On sait tout le symbole que véhicule l’iceberg : fragilité, grandeur, magie et richesse la plus précieuse : l’eau, l’or bleu ! Le réchauffement climatique qui entraîne la fonte de ces glaciers est une catastrophe humanitaire et planétaire… alors lorsque les artistes œuvrent pour sensibiliser le public on adore !! On veut notre iceberg devant le MuCEM 🙂