Author archives: Agnès Olive

Eddie Platt ramasse les masques !

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Eddie notre Anglais Marseillais préféré ne supporte plus de voir des masques jetés par terre ! Il faut dire que l’ONU a alerté sur le fait que 75 % des masques jetables risquaient de se retrouver dans des décharges ou dans les mers car la matière plastique constituant les masques à usage unique n’est pas biodégradable et n’est recyclable en France que par une seule entreprise… une sur-pollution dont on se serait bien passé ! C’est dans ce contexte qu’Edmund Platt le fondateur de l’association 1 Déchet par Jour a décidé de repartir sur les routes de France pour sensibiliser les citoyens à la pollution sauvage. Il est connu pour avoir réalisé une aventure similaire en auto-stop de 8 000 km en France intitulée « L’Escargot anglais » où il avait ramassé pas moins de 75 000 déchets. Cette fois il est parti de Marseille le 1er octobre de la Gare Saint Charles pour un périple de 7 semaines à pied le long de la ligne TGV Marseille-Paris, accompagné de son ami Frédéric Munsch, un photographe journaliste surnommé pour l’occasion « le sanglier marseillais » qui se chargera de prendre photos et films sur le parcours pour en mesurer l’impact ! Ensemble ils vont aller rencontrer les enfants dans les écoles et organiser des ramassages avec les associations de défense de l’environnement avec dans l’idée de se focaliser sur les 3 M : Masque, Mégot, Mac Do. La fin du voyage est prévue le 19 novembre avec une arrivée à Paris, Gare de Lyon. Un livre racontant l’histoire incroyable de « L’Anglais qui voulait nettoyer la France » sortira pour l’arrivée d’Eddie à Paris mais des chapitres exclusifs paraîtront pendant la marche entre Marseille et Paris à découvrir sur ce lien. Tellement hâte de lire 🙂

Instagram : lescargotanglais
Facebook : Edmund MrBin Platt

Les JO de Tokyo passent au Vert

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Puisque tout est annulé ou reporté cette année… les JO de Tokyo ont été eux aussi reportés à l’été 2021 ! Mais bonne nouvelle : la capitale japonaise a décidé pour cette XXXIIème olympiade, d’organiser des jeux verts et durables en prenant toute une série de mesures. C’est une première, des Jeux Olympiques respectueux de l’environnement, alors on applaudit !! Cela commence par les médailles qui seront fabriquées à partir de matériaux électroniques recyclés dont 6 millions de téléphones portables. Les créations gagnantes ont été choisies au terme d’un concours qui réunissait des professionnels et des étudiants en design et le « Projet Médailles » lancé par Tokyo 2020 avait imposé le recyclage pour participer. Pour cela, des bacs ont été installés pour la collecte dans les bureaux de poste et partout aux coins des rues du pays et plus de 78 000 tonnes ont ainsi pu être collectées dont la majorité des téléphones, des appareils photo numériques et des ordinateurs portables. Même les remises de ces médailles recyclées se feront sur des podiums fabriqués à partir de plastique récupéré dans l’océan et recyclé. Mais cette initiative durable n’est qu’un des nombreux axes respectueux de l’environnement pendant ces Jeux : par exemple la torche olympique sera faite à partir de métal recyclé de Fukushima avec l’aluminium des abris construits pour les survivants du tremblement de terre. Le centre du village des athlètes sera construit lui entièrement à partir de bois recyclé aussi et démonté pour être réutilisé après les festivités. Le Japon a décidé également de compenser toutes les émissions de carbone causées par les JO qui seront alimentées en énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires photovoltaïques flottants. Même l’équipe olympique japonaise portera des vêtements recyclés… Le Japon souhaite vraiment faire de ces olympiades « les Jeux de la reconstruction » ! Un bon esprit qui relie sport et écologie 😉

Earthship Sisters version #2 : c’est parti !

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La nouvelle édition d’Earthship Sisters a démarré hier au soir lors d’une belle soirée sur le rooftop de Castel, en haut des bureaux de l’Accélérateur M à Marseille. Il y a du changement et des nouveautés dans la version 2021 : tout d’abord ce ne sont plus 14 femmes qui seront sélectionnées cette année mais pas moins de 24 ! Ensuite le programme, déjà ouvert aux femmes entrepreneuses qui ont des projets tournés vers le développement durable, s’ouvre dorénavant aussi aux « intrapreneuses » c’est-à-dire aux femmes déjà en poste dans des PME ou des grands groupes et souhaitant renforcer leur formation pour accélérer le développement de leur entreprise en matière de RSE. Pour celles et ceux qui le découvrent, Earthship Sisters est un programme exclusivement féminin particulièrement innovant en ce qu’il joue un véritable rôle de boosteur de leadership environnemental en permettant à des femmes entrepreneures de s’engager concrètement et visiblement dans la protection de la planète. Grâce à lui des femmes de tous horizons, âges, formations, vont suivre un programme digital de 9 mois, passeront 5 week-end ensemble en pleine nature et 15 jours de navigation sur 3 bateaux qui partiront tous de Marseille : l’un vers l’ouest sur Port-Saint-Louis du Rhône, Sète puis Palma de Majorque, l’autre sur la Ciotat puis le tour de Corse et le troisième à l’est vers Porquerolles, Nice et Monaco… Et ces 24 femmes vont être entourées de la team, de coachs, de mentors, de Mothers & Fathers (des parrainages de grandes personnalités), de tous les partenaires et pour cette nouvelle édition de la Sisterhood soit des Sisters de la promo #1 ! Au bout de ces neuf mois intenses, elles accoucheront toutes d’un beau projet pour sauver la planète ! Vous avez une idée, un projet, une envie d’action pour l’environnement ? Marseillaises ou pas, à vos candidatures : vous avez jusqu’au 31 octobre pour postuler 😉

www.earthship-sisters.fr

Photos : @Mary Aymonde Gé

Le Présage, restaurant solaire

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Faire de la cuisine locale c’est bien, mais avec de l’énergie locale c’est encore mieux !!! Après une période de rodage sur Aubagne en pleine nature, le restaurant Le Présage vient de s’installer en guinguette dans le 15ème arrondissement à Marseille sur l’espace « ICI Marseille ». C’est une véritable expérience à vivre que d’aller déjeuner là-bas : on découvre comment les plaques (et bientôt le four) peuvent fonctionner avec de l’énergie solaire récupérée grâce à une immense plaque à l’extérieur, un miroir géant, qui concentre la lumière à l’intérieur à travers un autre jeu de miroirs placé juste derrière les fourneaux, lesquels sont installés pour l’instant dans un container aménagé. En cuisine le créateur du concept, Pierre-André Aubert, accompagné de Clément Flint et Sophie Biamino, s’affairent pour nous servir de délicieuses assiettes raffinées (en vaisselle non pas jetable mais 100% recyclable) en mode bistronomie où tout est local (terre de Mars, House of Pain…), bio, de saison et à forte tendance végétale. Ce midi nous avons pu déguster une assiette de Pan con tomato suivie d’un plat de Folles herbes et d’un Crumble pommes poires : un régal pour les papilles. La guinguette est remplie, beaucoup de monde semble attiré par cette « curiosité culinaire expérimentale » et en même temps on apprécie cette forme d’engagement global qui dépasse ce que l’on peut trouver dans la dégustation pour englober la cuisine toute entière. Demain Pierre-André souhaite s’installer à Château-Gombert où le chef souhaite créer un véritable écosystème autour de la restauration. Il pourra cultiver la terre pour mettre en place un circuit direct du potager à l’assiette et toujours avec de l’énergie solaire sur place. Et puisqu’à Marseille on a du soleil à revendre… autant en profiter 😉

Le Présage : restaurant propulsé au soleil

MiniBigForest : des forêts urbaines

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Comment faire (re)venir les forêts en ville ? C’est l’idée de l’association MiniBigForest qui a à cœur de concevoir et de planter des forêts urbaines participatives dans les villes, pour des écoles, des particuliers ou autres lieux urbains qui désirent implanter des mini-écosystèmes forestiers sur leurs sites. Créée fin 2018 par un couple de nantais passionné de botanique et d’environnement (Stéphanie Saliou et Jim Bouchet), MiniBigForest propose de mettre en œuvre des micro-forêts en ville selon la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki spécialisé en génie écologique. Le principe est de reforester durablement des terrains urbanisés ou dégradés par l’homme en reproduisant les mécanismes des forêts naturelles, grâce notamment au « Potentiel Naturel de Végétation ». Il s’agit tout d’abord de sélectionner une variété de plantes indigènes d’une région puis de planter les graines dans des pépinières pendant un an ou deux avant de les replanter sur des terrains préparés, les sols ayant été fertilisés en amont avec des matières naturelles (écorces, plantes en décomposition, ajouts de lombrics…). Il suffit ensuite de planter de nombreuses essences d’arbres différentes sur chaque parcelle (entre 30 et 40 essences différentes natives de la même zone) afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer. Les plantations de ces forêts urbaines se font avec l’aide de communautés locales bénévoles, ce qui en plus crée du lien social. On n’a pas mieux pour reconnecter l’Homme à la Nature 😉

"Agir pour le Vivant" à Arles

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Quelle bonne et riche idée !! Cet été à Arles on refait le monde autour du « Vivant » avec un grand festival, une première édition, ouvert à tous ! Un espace de réflexions et d’échanges au-delà des idéologies et des clivages… « Agir pour le Vivant » à l’initiative des éditions Actes Sud s’installe sur Arles du 24 au 30 août : un rendez-vous incontournable pour remettre le vivant au cœur des débats et venir à la rencontre de celles et ceux qui imaginent le monde de demain. Aujourd’hui la biodiversité – et donc la vie sur terre – est en danger et de nombreuses voix dans le monde se mobilisent pour alerter sur l’ampleur de la catastrophe mais il y a aussi un grand nombre de forces vives qui commencent à proposer une nouvelle façon de penser notre rapport à la nature, qui imaginent des solutions innovantes, de nouveaux modes de production et de consommation… Pendant toute une semaine, philosophes, écrivains, scientifiques, mais aussi jardiniers, agronomes, botanistes, herboristes ou simples militants écologistes vont faire cause commune pour se rassembler, coordonner leurs énergies, partager leurs compétences et leurs rêves d’un monde meilleur. Pas moins d’une centaine d’invités vont se retrouver sur quatre lieux emblématiques de la ville : Le Méjan, La Croisière, L’Université Domaine du Possible et Le Théâtre Antique. On attend du beau monde pour autant de belles idées : Pierre Rabhi, Baptiste Morizot, Edgar Morin, Vandana Shiva (en vidéo), Cyril Dion, Coline Serreau, Nancy Huston ou Isabelle Delannoy participeront aux débats, rencontres, échanges, résidences, expositions et projections. Un Festival nécessaire et très attendu, pour passer tous ensemble à l’action et parce qu’il y a urgence 😉

Programme sur www.agirpourlevivant.fr

Écogestes Méditerranée : tout pour la mer !

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C’est souvent (voire toujours) par ignorance que nous polluons la planète ! Écogestes Méditerranée participe à nous informer afin de nous sensibiliser et de nous faire prendre conscience à chacun de notre part de responsabilité. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation des usagers de la mer et plus particulièrement des plaisanciers le long de la façade méditerranéenne française. Son objectif est d’inciter les plaisanciers à adopter des pratiques respectueuses et de contribuer aux efforts des gestionnaires pour préserver les milieux marins. C’est une véritable action collective à l’échelle du littoral méditerranéen qui mobilise 24 structures d’éducation à l’environnement, financée par des partenaires publics et privés qui participent financièrement ou techniquement à toutes ces opérations. Dans notre région, un collectif de 16 structures intervient directement au contact des plaisanciers dans une quarantaine de zones de mouillage, et également à terre dans les ports de plaisance. Plus de 50 000 usagers ont déjà été informés et sensibilisés depuis la création d’Écogestes en 2002. Avec un petit livret très pédagogique et remarquablement bien fourni, sont aussi distribués fanion de sensibilisation, cendrier portable et chiffon éco-responsable. Connaissez-vous les eaux noires ? Et les eaux grises qu’est-ce que cela signifie ? Quelles sont les règles pour l’ancrage, la pêche de loisir, la plongée en bouteille ? Que faire de vos déchets en bateau ? Et les hydrocarbures, les peintures anti-salissures, les produits de nettoyage ? Les espaces protégés, les certifications pour les ports propres, la destruction des bateaux ? Avec Écogestes vous saurez tout sur ce qu’il faut savoir pour vivre sur la mer, l’aimer et la protéger 🙂

Plus d’informations sur www.reseaumer.org

Jérôme Zindy, voyageur à vélo

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Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde… ça pollue la planète, c’est cher, souvent superficiel car les vrais voyages sont toujours intérieurs on le sait ! Voici un bel exemple pour celles et ceux qui sont frustrés cette année de ne pas pouvoir voyager loin… Cet été Jérôme Zindy, un Avignonnais de 33 ans, a décidé de voyager autour de chez lui, dans sa région, à 100 kilomètres autour de sa ville, en plein cœur de la Provence, mais pas n’importe comment : à bord d’un vélo électrique 100 % autonome grâce à son panneau solaire ! L’objectif est d’apprendre à voyager différemment, montrer qu’on peut se dépayser autour de chez soi, et surtout, rencontrer les producteurs et mettre en lumière les savoir-faire régionaux, le tout raconté à travers un journal de bord quotidien et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
 Le cycliste est parti le 19 juillet 2020 à 10 heures au pied du Palais des Papes d’Avignon, d’où il a partagé à plusieurs les premiers kilomètres avec une balade à la Barthelasse puis il a poursuivi son aventure prévue jusqu’au 31 juillet avec son acolyte caméraman et réalisateur Bertrand Charron qui va réaliser une web-série sur le voyage disponible dès le mois d’aout, après montage. Une quinzaine de jours dans les Alpilles, la Camargue, le Lubéron, le Mont Ventoux, les Dentelles de Montmirail… que de beaux paysages, de belles rencontres avec les artisans et producteurs locaux. Un voyage écolo, peu coûteux et joyeux : le bonheur des vacances 🙂

Susanna Bauer, artiste des feuilles

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Comment sublimer ce que la nature nous offre ? Susanna Bauer nous en donne un bel exemple… Cette artiste qui vit et travaille en Grande-Bretagne, en Cornouailles, transforme de simples feuilles mortes, déjà belles naturellement, en pures merveilles artistiques. Susanna est allemande et a grandi à la campagne dans le sud de l’Allemagne où elle a appris très jeune à aimer la nature. Plus tard, passionnée de tricot et de crochet, elle est arrivée à faire le lien avec ces techniques traditionnelles artisanales et le monde naturel avec des créations rares, atypiques et sublimes. Elle commence d’abord par chercher des feuilles mortes dans la nature, elle les choisit minutieusement par rapport à leurs formes, leurs couleurs, leurs caractéristiques, leurs détails, puis elle les nettoie, les trie et les fait bien sécher avant de les travailler. Ensuite elle se lance, avec un simple crochet, un peu de fil, beaucoup de travail, de patience, de minutie, et le résultat est inouï : elle crée de véritables œuvres d’art. On adore les artistes qui travaillent avec la beauté de la nature car il y a toujours derrière leurs ouvrages un message d’amour pour la planète mais avec Susanna Bauer le message va plus loin en nous rappelant que la nature est très fragile et que tout est éphémère comme ses feuilles cousues avec finesse et délicatesse, alors il ne reste plus qu’à en révéler la beauté. Emouvant et ravissant 🙂

www.susannabauer.com

Elephant Haven, un sanctuaire pour éléphants en France

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Une première en France et même en Europe : un sanctuaire pour éléphants est en fin de construction dans le Limousin et va bientôt accueillir les premiers animaux. Ce sont deux anciens soigneurs du zoo d’Anvers qui ont eu cette belle idée : Tony Verhulst et Sofie Goetghebeur, deux grands passionnés de nature, d’environnement, d’animaux et tout particulièrement d’éléphants… C’est pourquoi ils ont eu envie de créer un lieu pour recevoir les éléphants des zoos et des cirques, afin de leur proposer une retraite bien méritée, dans un havre de paix, où ils seront bien bichonnés ! Le site est situé au calme dans le Parc Naturel Régional du Périgord Nord, sur un terrain de 28 hectares au léger relief avec la possibilité dans le futur de s’agrandir. De plus en plus de pays européens interdisent les animaux sauvages et c’est tant mieux : on attend que ce soit complètement interdit partout dans le monde… mais en attendant les éléphants qui ne sont plus « exploitables » ni « rentables » auront un endroit où venir se reposer. On compte plus d’une centaine d’éléphants dans les cirques à travers toute l’Europe et il n’est pas toujours possible de les ramener dans leur pays d’origine où d’ailleurs ils ne seraient plus capables de revivre leur vraie vie sauvage. Le sanctuaire a pour but à 100% d’offrir une vie paisible aux pachydermes dans le respect total des animaux. Ainsi, si le public, les bénévoles et visiteurs seront invités sur le lieu à apprendre sur cet animal à travers des programmes éducatifs ou à se reconnecter à la nature en observant ces belles créatures, ils ne pourront pas avoir de contact avec eux pour ne pas les déranger. Les pauvres bêtes ont suffisamment souffert des humains… merci à Elephant Haven de permettre peut-être de nous faire un peu pardonner… Etant donné que c’est une nouveauté, toute l’équipe a travaillé depuis des années à ce beau projet et a dû relever de nombreux défis administratifs, financiers, sanitaires, juridiques… mais l’amour de l’éléphant était plus fort que tout 🙂

www.elephanthaven.com